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[CLOS] Life can be cool. [Mister De Lascelle]

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Sam 13 Oct 2018 - 21:17
Voilà qu'ils titillaient un peu plus sa curiosité. Cette histoire semblait être un morceau intéressant dans la vie de ces deux femmes. Le comte avait donc maintenant hâte de l'entendre de la bouche de Laure. Il n'hésiterait pas à la lui demander une fois qu'ils seraient ensemble, après tout, on ne lui ventait pas une telle chose, sans prendre le risque de le voir s'y intéresser et de près.

- J'espère que cette histoire sera à la hauteur de ce que vous me vendez tous les deux. Fit-il d'un ton taquin.

Mais bien évidement, il y avait toujours des ombres au tableau. Rien ne pouvait se passer sans que cela arrive. Pas dans cette ville, encore moins dans ce contexte. On croisait de tout ici. Et tout le monde se connaissait plus ou moins. Difficile d'éviter des hommes comme Powell. Surtout quand ces derniers, touchés dans leurs égos, ne pouvaient s'empêcher de venir emmerder celles qui ne leur appartenaient plus. Zenon était habitué des maris jaloux, il se moquait d'eux. Il n'avait que faire de leur honneur bafoué, il estimait qu'une femme qui venait voir un amant, n'était pas comblée et avait besoin d'autre chose. Ces hommes n'avaient rien pour eux, cet homme surtout... il le connaissait, de réputation. Il avait vu comment Amélia était quand ils étaient encore mariés, il n'avait pas besoin d'en savoir beaucoup sur leur intimité pour savoir. Parce qu'il connaissait les signes extérieurs...

Il était dommage de constater que le français était aveugle à ce niveau et qu'il ne comprenait pas les enjeux. Que Clark file ainsi à l'anglaise ne plaisait pas à De Lascelle, qui réfléchissait à comment faire dégager cet intrus qu'il avait voulu faire partir de façon peut-être trop... conventionnel. Le moucher pouvait être une façon de gagner une manche, mais ses paroles ne manquaient pas de le faire grincer des dents. Silencieusement bien entendu, il n'était pas homme à montrer qu'on pouvait l'agacer, mais il cherchait et ce qu'il ne comprenait pas encore totalement, c'était qu'il pouvait trouver. Parce que Zenon, même s'il restait un noble qui ne se mouillait guère, pouvait montrer les crocs quand on poussait le bouchon trop loin. Et cet américain jouait avec une ligne qu'il ne ferait mieux pas de traverser.

- ...

Ne pas répondre aux attaques, c'était bien inutile, c'était tout ce que voulait cet homme, déverser son venin. Cracher sur ces femmes. Il n'avait aucun respect pour elle et Zenon savait, oh oui, il comprenait parfaitement les sous-entendus et il semblait que Charles se réveille peu à peu... il fallait bien finir par ouvrir les yeux.

- Vous continuez George...

Il y avait dans le ton du comte une menace sous-jacente, même s'il continuait de sourire, le sang pouvait bouillir, petit à petit. Peut-être que l'alcool aidait à cela, ou seulement, il n'aimait pas que l'on parle ainsi de gens qu'il appréciait et respectait. C'était ainsi, le respect était la première chose qui faisait foi à ses yeux. Il pouvait se moquer de tout, il avait pourtant, toujours, du respect pour autrui. Qu'importe la condition. Et encore plus pour les femmes, qu'il aimait, sans condition. Il crachait au visage de ceux qui se permettaient de les salir ainsi et cet odieux personnage risquait bien de se faire refaire le portrait...

Encore une fois, de Lascelle ne répondait rien, à quoi bon? George cherchait des réponses qu'il n'obtiendrait pas, tout simplement parce qu'il se faisait des idées sur une aventure qui n'existait pas. Il n'y avait rien entre Amélia et lui, jamais ils n'avaient finis dans les mêmes draps, elle était bien trop mordante à l'époque, ils apprenaient, maintenant, à s'apprivoiser. Et cela devait le rendre fou, mais il ne lui donnerait aucune arme contre elle à ce niveau. Le silence était donc d'or. Pourtant la fin de ses paroles.. il incluait Laure dans le lot... ce manque de respect, cette suffisance... il était odieux et c'était rare, mais Zenon voyait la limite et la correction à donner à cet homme.

Sans qu'il ne puisse réellement comprendre ce qui lui arrivait, le comte s'était redressé et lui balançait son poing dans le nez avec une certaine expertise. Le bruit d'os brisé ne mentait pas sur ce qui venait d'arriver à son adversaire. Il avait tapé pour que cela arrive. Qu'il comprenne qu'au bout d'un moment, les murs finissaient par apparaître, peut-être s'était-il cru protégé, par l'ambassadeur ou l'endroit, mais ce n'était pas le cas.

- Voyons monsieur, quand on ne sait pas se tenir, on ne sort pas. L'homme s'était aussi redressé, mais le service d'ordre était déjà sur eux, sauf que... et bien Zenon était maître en son royaume et même si c'était George qui se retrouvait avec la gueule ensanglantée, c'était lui qui se retrouvait avec deux mains de mastodonte sur les épaules. Je suis désolé, je ne vous raccompagne pas à la sortie, mais mes amis ici présents, se feront un plaisir de vous y conduire... il s'approcha alors de lui, sans un sourire, le regard plus sombre. Et si je vous revois encore autour d'Amélia ou de Laure... ce ne sera pas que le nez que je vous briserai... la menace était cette fois très claire.

La sécurité embarquait l'homme, tandis que de Lascelle attrapait un mouchoir pour s'essuyer le poing, faisant bouger ses articulations pour voir que rien n'était cassé de son côté, une petite moue sur le visage, contrarié, son regard venait sur Charles.

- Je ne sais pas quel est votre passif avec cet homme... mais vous feriez bien de changer de regard sur lui... ce type est une ordure...

Sur tous les plans d'ailleurs. Il attrapait alors sa bouteille de bière et la vidait de moitié, avant de s'installer à nouveau, sans avoir remarqué que le dragon revenait vers eux. Il n'avait pas fait cela que pour ses beaux yeux, ni pour l'impressionner. Mais Zenon avait estimé que l'honneur de ses amies n'avaient pas à être bafouer ainsi et la réaction de Charles l'avait déçue... c'était un fait. La soirée risquait bien d'être écourtée plus rapidement que prévu et il en était déjà navré pour Laure.
Zenon de Lascelle
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Dim 21 Oct 2018 - 16:26
Life can be cool.



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Charles
IDENTITE : Charles Charpentier
GROUPE : Haute société
SPHERE :Politique
AGE : 39 ans
ETAT CIVIL : Marié avec un enfant
PROFESSION : Ambassadeur
POUVOIRS : /
ETAT DE SANTE :Bien
LIENS : Ami d'Head, Hunter, Lemoine



Charles n'avait guère eu le temps d'intervenir. A peine était-il debout que le coup de poing de Zenon était partie. Il s'était avancé, se plaçant à côté des deux hommes pour prévenir une riposte de Georges. Il attrapa une serviette de table pour la lui tendre, qu'il puisse contenir le sang. Mais c'était bien là tout ce qu'il ferait pour l'aider. Il ne voulait plus en entendre parler après ce soir.

Le service d'ordre sortait Georges d'un pas ferme. Embôités de prés pas le Français.

« Je dois dire que cela me démangeait aussi. Qu'est-ce qui vous prend de parler ainsi !! » Le Français ne voulait pas croire que ce visage haineux était celui de l'ami qu'il avait de nombreuses fois accueilli chez lui... et défendu mainte et mainte fois devant Amélia.

« Oh vous allez le regretter. » Jurait l'Américain tandis qu'on le maintenait en respect dans le dos. Il se redressait, tendant les épaules, pour cacher son humiliation sous un sourire machiavélique. « Haha. Ce bon vieux Charles ! »

« ... C'est plutôt toi de regretter tes propos. » Charpentier observait Powell avec une de plus en plus d'entipatie. Ce qu'il voyait ne lui plaisait pas du tout. Il devait reconnaître que plusieurs détails dans le comportement de cet homme prenaient un tout autre sens, face à ce qu'il venait de voir. « Votre main Zenon ? » Demanda-t-il au Comte, les sourcils froncés par la contrariété. « … oui. Vous avez raison. »

La silhouette d'Amélia Clark se glissait entre les corps des curieux qui s'étaient levés pour suivre la scène. Elle déposa rapidement les pintes qu'elle tenait dans ses mains, regardant tour à tour, le visage en sang de Georges, la mine contrariée de Charles et Zenon assit à la table avec un air sombre. Elle ne posa aucune question. Ses yeux bleus fondirent sur Powell.

« Madame.. » L'Ambassadeur tenait à expliquer et puis après à s'excuser, sans doute.

-Pas maintenant. Trouvez plutôt de la glace pour Zenon. Avant de pousser la porte pour rejoindre l'extérieur.

Elle avança devant son ex-époux, mue par un mélange de colère et de satisfaction dissimulée. Savourant secrètement de le voir avec ce nez cassé, traité comme un voyou. Qu'il était et ce depuis des années.
… Tu deviens pathétique. Lui asséna-t-elle avec une froideur qu'elle n'avait pas eu depuis des années.

« Moi ? Regardes-toi. Frigide comme la mort. Mais ça doit plaire à ton Sicilien. » Il lança un sourire provocateur à l’Écossais, que dont les menaces n'avaient pas effrayé plus que tant. Visiblement. Et ignorait Charles dont la réaction ne lui faisait aucun effet. Il n'avait jamais réellement apprécié le rouquin. On le faisait déjà reculer. Il résista un peu, pour finir sur une pique encore bien sentie. « Je suis surpris qu'il ne t'ai pas déjà engrossée. » Une nouvelle pique sur la maternité. Le talon d'Achille de ce Dragon.

Charles, qui avait aidé l'homme à se redresser, s'arrêtait net.

« Cette fois... »





Une claque sonore. Sonore et élégante.
Amélia sentit sa main chauffer sous la force de l'impact. Elle suivait le mouvement de la tête. Le rire de gorge de Georges se fit entendre, avant qu'il l'ait relevé. Il riait. Comme un diable. De ce rire qu'elle avait si souvent ignoré. Si souvent redouté aussi.
Rien. Rien, pas même cette mise au claire, par un autre, ne pouvait atteindre son esprit. La méchanceté de son regard. Ce sadisme assumé. Là, devant Charles et Zenon. Des hommes que la belle estimait. Dieu qu'elle le haïssait. Ne pouvait-il pas, au moins, garder ça entre eux ! Elle avait seulement demandé de garder sa dignité. Face au monde.

Une seconde claque. Plus ferme encore que la première.
Les deux mastodonte échangeaient un regard avec la dame. Sans un mot, ils forcèrent Powell à se tenir sur ses pieds. Une sorte d'accord tacite passa entre eux. Quoi ? Tout à coup, le monde entier était donc du côté du Dragon ? Que se passait-il au juste...
Clark se contenait. Elle voulait arrêter. Pour Laure. Pour les garçons.

« Fais attention Amé... tu sais comment ça fini quand tu te rebelle comme ça. » Le ricanement. Ce son...

Espèce de... La menacer ? Maintenant ? Sous les yeux inconnus. Il osait ! Alors qu'elle avait tout à fait. Tout ! Pour ne pas se laisser dévorer par leur passif. Et elle avait si bien avancé ces derniers mois. Elle avait a-van-cée. Se reconstruisant, malgré leur histoire glauque. Malgré les enfants. Malgré les cicatrices au corps et à l'âme.

S'il voulait régler ça en place publique, très bien.
Amélia le regarda se redresser, fier de lui. Manquant de s'étouffer dans son sang. Quand leur regards se croisèrent elle compris. Elle sentit la vibration dans ses tripes. Ce fût comme si le monde disparu. Rage blanche. C'était comme si un nœud se dénouait.

RIS DONC ! L'encouragea-t-elle avec sauvagerie. Comment, il s'en prenait à ses amis ? Comment ! A elle. Elle n'en pouvait plus. Ces accusations sordides. Ces attaques. Vivre avec cette responsabilité. Cette culpabilité. N'était-ce pas assez ? Assez ! Trop. C'était trop.

Ses mains frappaient et frappaient et frappaient. Lui. Et eux en même temps. Ce couple dysfonctionnel. Ce duo morbide. A quoi bon avoir tenu. Tenu contre vent et marrée. Pas une seule fois cet homme n'avait tendu sa main. Il n'avait pas eu le courage de la quitter. Encore moins de la soutenir. Maintenant, il voulait... Argggg !

« Amélia... » Mais une fois de plus le Français n'était pas entendu. Personne ne l'était.

SI TU AVAIS ETE MOINS... IDIOT... ! Idiot le mot était faible encore.

Elle le vit tomber et frappa, frappa encore. Dire. Dire ! Les mots cherchaient à se libérer. La violence aussi. Toute cette violence subie. Les coups qu'elle avaient retenu eux aussi. Ce n'était pas que de sa faute. Il avait frappé. Empiré le problème. Parce qu'il était incapable de se contenir. Parce que bien sûr, elle méritait de souffrir. Peut-être bien... Mais, rien n'allait sans conséquences.

Ah. Georges voulait jouer ! Comptant sans doute à ce que son ex ne s'étalle pas devant autrui. Parce qu'au fond, il la connaissait. Mais... ce soir Head se fissurait. En deux.

SI TU AVAIS RETENU TES SALES MAINS ! … J'AURAIS PU LES... GARDER ! Oui. Il n'y avait pas qu'un responsable à ce drame. Ces drames. Georges avait pu refaire sa vie. Mettre enceinte une autre femme. Pendant qu'elle se démenait avec ce corps abîmé. Incapable de se réparer. Qu'il cesse donc !

Et encore. Jusqu'à ce que des mains l'arrête.

JE NE SUIS PAS LA SEULE ! TU ENTEND  GEORGES ! TOI AUSSI TU LES AS TUE ! Charles scrutait l'Américaine. Impressionné. Effrayé aussi. Il ne l'avait jamais vue sortir ainsi de ses gonds.


Lauretta
IDENTITE : Laure Charpentier
GROUPE : Haut société
SPHERE :Art
AGE : 38 ans
ETAT CIVIL : Mariée, un enfant
PROFESSION : Décoratrice d'intérieur
POUVOIRS : /
ETAT DE SANTE :Très bien
LIENS : Epouse de Charles, Meilleur amie d'Head, Amie d'Hunter, Connassance de JB Lemoine



Un des garçons de salle était venu la chercher dans les coulisses. Lauretta n'avait pas tout compris.
On lui indiquait l'avant du théâtre et elle sortait d'un pas vif. Les mains serrées autour de sa taille. Il faisait frais. En voyant la scène...

« Amélia arrête ! » La blonde blanche comme la mort face à cette furie déchaînée.

NON ! A présent c'était le Dragon qu'on maintenait aux arrêts. Colère et haine avaient teint son regard, ses joues. Vivante, dans toute sa quintescence. Subjugeant un peu son amie artiste le temps d'un regard. Laure avait souvent espéré revoir cette Amélia là. Mais pas... comme cela.

« Éloignez Georges. » Murmurait la Française sans oser approcher de l’intéressé. Elle croisa le regard de Charles, lui sourit timidement, puis de Zenon, à qui elle souriait ensuite. Remarquant ainsi sa main blessée, son air sombre. Elle haussa un sourcil.

Laure vira ensuite son doux regard sur Clark. Celle-ci regardait les hommes de main emporter Powell, comme un fauve auquel on vient de retirer son dîner. Personne n'était entré dans les détails. Elle savait juste qu'une rixe avait commencé. Il faudrait qu'on lui explique.

« Amélia... » Tenta de nouveau Charles d'une voix encore plus basse. Confus de voir ce couple imploser. Mal à l'aise aux paroles prononcées. Les Charpentier n'avaient pas su.

« Chérie.... » Un regard incendier arrêta la belle blonde. Mais, au moins, Head ne se débattait plus. La brune scrutait son amie avec attention. Un millier de réflexions passaient dans ses iris bleue-feu. Laure cherchait comment agir au mieux.

Tu as couché avec lui ?

« Quoi ? » Lui demanda Laure sans exagérer sa confusion. Rien ne l'avait préparée à ce genre de question. Il y a encore cinq minutes elle se préparait à retourner sur scène. Voilà qu'elle découvrait les Américains sur le point de s'entretuer.

Est-ce que tu as couché avec Georges ? Mais, le ton de Clark lui indiquait qu'elle attendait une réponse. Laure inspira doucement. Elle lança un regard vers les garçons et plus particulièrement l'Ambassadeur. C'était une conversation qu'elle aurait voulu avoir au calme.

« Amélia qu'est-ce que.... enfin... ce n'est pas le moment d'en parler. » Piteuse façon de fuir ce sujet houleux. Elle regarda la belle brune. Le sourire qui se dessina sur son visage lui fit l'effet d'un coup. Il y avait dans ce sourire tellement de lucidité que s'en était effrayant.





Les autres spectateurs retournaient lentement vers leurs places. Choqués.
Tout comme les quelques journalistes présents dans la salle.

-
D'accord Laure. Amélia se dégagea en douceur. Elle semblait calme. Ça ne fait rien si tu ne veux pas me le dire. Je t'aime. Lui asséna-t-elle en allant embrasser ses joues avec une passion brûlante. Feu impétueux. Mais ce soir je te déteste. … Pardonne-moi. Lui soufflait-elle avec une tendresse étrange, avant de se détacher.


Clark ne savait pas du tout dans quel état elle l'avait mis. Mais, elle s'en moquait. Ce n'était que justice. Une justice bien tardive d'ailleurs. Elle rentrait dans le batiment d'un pas vif.

-
... Bien. Je ne vais pas plus longtemps me donner en spectacle. Dit-elle en souriant à Charles. Son regard s'attarda une seconde sur Zenon. Il lui avait un jour conseillé de parler, de tout dire. Jamais, elle n'aurait imaginé... le faire ainsi. Certainement pas. Trop tard pour avoir un remord. La belle était audelas de ça.

« Attend Amé... »

« Oui attend... il faut qu'on parle de tout ça. » Accompagna la charmante libertine, perdue, devant tout cela.

Non. J'ai assez perturbé cette soirée. Pas encore prête à s'en excuser pour autant. Pour l’instant, Amélia ne se sentait pas très bien. Zenon ? Pouvez-vous me passer vos clefs ? Je vous les rend dans cinq minutes. Proposa-elle au libertin, en s'avançant. Tendant une main abîmée et couverte de sang.

La police viendrait. Peut-être. Tant pis.
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Mar 13 Nov 2018 - 19:56
Pourquoi est-ce que Charles continuait à vouloir aider cet homme? Ne voyait-il pas à quel point c'était une ordure? N'en avait-il pas assez avec ses paroles? Il avait insulté Amélia, son épouse, mais il continuait pourtant à se montrer prévenant envers lui. Quelle mouche le piquait sincèrement? La déception du comte était sans doute perceptible dans son regard. Il aurait espéré que ce dernier mette un deuxième coup à cette ordure, plutôt qu'il ne tente de l'aider. Il faisait signe que sa main allait, ce n'était pas son sang qui était dessus, mais celui de l'américain et il l'essuyait déjà. Bien entendu, les choses tournèrent encore plus violements quand Amélia refit son apparition. Elle suivait les mastodontes qui sortaient George, par acquis de conscience, De Lascelle s'était redressé pour suivre le mouvement, il ne tenait pas à ce que tout finisse mal pour elle.

Trop tard, quand il rejoignait la rue, elle était déjà sur lui à le tabasser, avec une rage non-contenue. Ce qu'elle lui hurlait... les choses devenaient peu à peu compréhensibles pour tous. Zenon, sans être au courant de tout ceci, s'était douté que ce George ne devait pas être un tendre. Il y avait des façons de bouger, de regarder, les quelques marques qui ne lui avaient pas échappées, qui ne mentaient pas. Mais à cette époque, elle n'avait jamais voulu le voir approcher, alors il n'aurait pu proposer son aide et qui était-il pour prétendre faire quoi que ce soit? La vérité éclatait au grand jour, quand cette soirée aurait dû être placée sous le signe de la légèreté, l'on pouvait donc repasser.

Finalement, le Dragon avait été arrêté. Elle remettait alors les pendules à l'heure avec les français, se moquant de tout le reste. Il espérait quelque part que cette amitié n'exploserait pas. Il avait encore une profonde affection pour Laure, malgré tout. Il savait combien elle aimait son amie et combien cela risquait de la blesser. Quand Clark vint à lui, il la fixait de son regard sombre, sans plus sourire.

- Je vous ramène...

Pas besoin de beaucoup échanger pour le coup, il avait compris. Les choses se finiraient ainsi pour ce soir. Attrapant son manteau, il allait embrasser l'une des joues de Laure.

- Vous avez été magnifique. Encore bravo. Parce que c'était une vérité et qu'il fallait qu'elle l'entende. Nous nous voyons bientôt.

Le comte mettait un terme à sa soirée, c'était ainsi, depuis le nez cassé de George, sa décision avait été prise, il n'allait pas rester plus longtemps. Il en était navré pour cette femme, mais c'était ainsi, la faute à cet américain et il fallait que ce couple le comprenne bien. Il saluait d'un léger signe de la tête Charles, mais pour le moment, l'ambassadeur n'était pas vraiment dans les bonnes grâces du noble, puis il quittait l'établissement, que le Dragon le suive, si elle voulait profiter de son lift, comme il le lui avait proposé. Il saluait encore les hommes de la sécurité, qui lui assurait que le trouble-fête avait dégagé le plancher. Très bien, il ne valait mieux pas qu'ils se croisent encore ce soir.

Arrivé à son véhicule, il ouvrait la porte côté passager attendant qu'Amélia vienne s'y installer, si elle le souhaitait. Sinon leurs chemins se séparaient, eux aussi, ici, pour ce soir.

Zenon de Lascelle
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Sam 17 Nov 2018 - 12:38
Amélia Clark
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