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"Una vita così dolce" Feat. Beleth

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Mer 16 Jan 2019 - 23:04
Un simple sourire avait répondu à sa belle, Vito savait que Nikolas le contacterai une fois qu'elle sera à bon port. Aucun doute là-dessus. Ce n'était pas la séparation qui empêchait de garder le contact. En tous les cas, pas les concernant. Puis il fallait dire au revoir au Norvégien, dont il comprenait parfaitement les sous-entendus. Ainsi donc, ils seraient traités comme des Rois où qu'ils aillent. L'avantage de connaître le maître d'un lieu. Bien entendu, la jeune fille ne verrait sans doute pas tout ça, mais il était content de lui faire plaisir et de passer un moment entre père et fille. Ce qui n'était pas rare, mais sans doute un peu plus depuis quelques temps. Déjà parce que la demoiselle ne voulait pas rester avec ses parents, ensuite parce que le père avait quand même beaucoup de choses à faire, notamment ses peintures et ses expositions qui l'envoyaient souvent sur d'autres Arches, loin des siens. Enfin, Sofia appréciait de pouvoir rester chez elle, sans les parents autour, au lieu de les accompagner dans leurs voyages. C'était de son âge, Vito ne lui en voulait pas. Mais il profitait quand des moments comme ceux qu'ils allaient vivre se profilaient. C'était rare, pour être pleinement apprécié.

Pendant que sa fille avait le nez collé à son portable, le Duc observait les rues de la ville et s'occupait de faire en sorte que sa fille ne rentre dans personne ou ne se prenne les pieds dans quelque chose. Même si elle montrait une certaine dextérité à faire le tout sans son aide. Il l'écoutait, non pas d'une oreille, mais avec attention. C'était sa princesse après tout. Il était prêt à tout pour elle et gare à ceux qui se permettraient de lui faire du mal. Bien entendu, Sofia en profitait, pleinement, il le savait et il estimait qu'elle avait bien raison. Ils avaient de l'argent, pourquoi ne pas en profiter? Son engouement pour cette marque inconnue ne manqua pas de le faire sourire. Si son épouse pouvait être très portée sur ce qu'elle pouvait mettre sur elle, sa fille risquait bien d'être pire.


- Mmm... Est-ce pour lancer une nouvelle mode, ou rendre vos amies jalouses? La taquina-t-il avant de se frotter tranquillement la barbe. Si nous trouvons quelque chose qui vous convienne, j'y réfléchirai.

C'était son rôle de ne pas dire oui à tout, même si au fond, il savait qu'il céderait sans aucun doute. Mais mieux valait refroidir un peu sa fille, pour qu’elle choisisse très précisément ce qu'elle souhaitait, plutôt que de papillonner et de tout vouloir. C'était ainsi qu'elle deviendrait, sans aucun doute, une femme de poigne, celle qui, peut-être, prendrait la suite de sa tante un jour.

- La tenue parfaite... avez-vous quelqu'un que vous souhaitez particulièrement impressionnée?

Si notre homme était toujours un peu dans la taquinerie, il savait pourtant parfaitement où il menait la conversation. Il tentait de faire en sorte d'ignorer les pensées de sa fille, pour avoir une discussion qui n'était pas biaisée. C'était plus compliqué quand Nikolas n'était pas là et que grâce à son don, elle protégeait son esprit, comme celui de ses filles, du pouvoir de leur père. Et puis, il était curieux, il profitait de pouvoir enfin discuter avec sa fille, sans oreilles indélicates autour d'eux. Elle serait sans doute beaucoup plus prête à se dévoiler un peu à son géniteur. Surtout si les conditions s'y prêtaient.

- Oh, voilà que vous me faites confiance pour choisir ce que vous porterez? Avec un petit clin d'oeil.

Tandis qu'ils arrivaient donc devant le fameux magasin. Immense. A n'en plus douter, sa fille ne regrettait plus son voyage. Rien qu'à voir son visage, il savait que tout était pardonné. Et s'en amusait un peu, avant de suivre du regard, ce qui attirait celui de sa progéniture. Des bijoux, bien entendu. Elle le lui avait dit. Elle avait aussi les choix de sa mère, chose normale, quand on connaissait les goûts de la Duchesse pour les belles choses, sa fille ne pouvait que suivre ses traces, même si elle souhaitait s'en éloignée aussi. Vito faisait déjà signe à la belle vendeuse de sortir la paire de boucle d'oreille qui avait tapé dans l'oeil de sa fille.


- Bien sûr, nous sommes là pour cela, n'est-ce pas?

Il prenait le boitier qu'on lui tendait. Pas de doute que son charme, lui aussi, faisait effet. Son interlocutrice était déjà prête à tout pour lui. Mais le sicilien était surtout concentré sur la femme en devenir, sortant chaque bijou l'un après l'autre, pour qu'elle les mette, alors qu'un miroir était mis devant elle et que déjà, il observait ce qui pourrait rendre hommage à ce qu'elle était.

- Alors? Vous plaisent-elles?
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Mar 22 Jan 2019 - 0:24
Una vita così dolce


Feat. Beleth




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Sofia Lampeduza ( Oslo été 1996 )


L’excursion citadine débuterait donc sur une note, sinon artificielle, au moins esthétique. Ce qui correspondait finalement bien à ces deux amoureux du beau. L'aînée de la sororité avait très tôt démontré une appétence pour tout ce qui touchait à l'art du beau. Beleth n'avait pourtant pas plus évoqué ses goûts que sa compagne. L'influence avait été à parts égales. Les inclinaisons se faisaient aussi et surtout avec le tempérament des filles. Si tôt dans leur vie, elles empruntaient chacune un chemin qui leur était propre. Nikolas ne cachait point son étonnement quand elle découvrait les fantaisies qui passaient dans ces esprits en formation. C'était à se demander où elles allaient tirer leurs inspirations parfois.

Quand je lancerais une nouvelle mode les filles seront forcément jalouse. Donc c'est les deux. Arguait la jeune fille avec un sourire éclatant de malice.

Elle n'était pas foncièrement impertinente. Elle faisait entendre son point de vue. Éduquée et éclairée elle ne manquait pas de bon sens. Si elle était parfois encore enfantine sur des sujets elle était mûre pour son âge. Elle avait très bien compris que le paraître faisait beaucoup. Que l'on avait plus de chance dans la vie quand on était beau. Il lui était arrivée, en groupe, de se moquer des gens... différents, emportée par l'esprit collectif. Mais, elle s'en voulait souvent après coup. Parfois, elle était même tentée de revenir sur les faits et de s'excuser. Mais, cela voulait dire assumer ses erreurs. Ce qui n'était pas aussi évident qu'il l'aurait fallu.

Quelqu'un a impressionner ? Vous ! Haha Le rire aux lèvres la demoiselle se décalait pour libérer la voie à une femme avec poussette.

Elle revint ensuite prés de son père en lui lançant un regard entendu. Les tactiques des parents n'étaient pas nouvelles. Ils cherchaient à savoir tout ce qui se passait. Comme s'il fallait qu'ils soient au courant de tout. Sofia donna un coup d'épaule affectueux contre celle du Duc. Aucun d'eux n'était dupe ce qui les rapprochait. Ils n'avaient encore jamais parlé ensemble de sa vie amoureuse. C'était sa mère qui posait les questions de façon beaucoup moins subtiles. Elle prenait souvent le ton neutre pour prévenir sur tel ou tel aspect des relations humaines, des relations sexuelles, des relations amoureuses. Sofia écoutait d'une oreille et quand elle était réellement perdue ou confuse elle se laissait aller à une petit confidence. Elle marchait dans le silence pendant une minute ou deux en pesant le pour et le contre.

Il y a un garçon oui. Une brusque pudeur s’emparait d'elle. Dire qu'il y avait un garçon c'était s'avouer à elle-même des sentiments sur lesquels elle n'était même pas sûre de pouvoir mettre les définitions exactes. ... Il me donne envie d'être la plus belle.

Toute cette éfusion autour d'eux ne perturbait pas l'adolescente d'un iota. Au contraire, elle s'épanouissait comme une sirène dans son océan. Même la barrière de la langue ne la faisait pas ralentir comme si son instinct plus que son intelligence était son guide.

Mmm. Oui. Pour cette fois. Parce que je sais que vous conseillez vos modèles aussi.

Aussi parce qu'elle voyait comment les parents se glissaient des compliments quand ils étaient sur le seuil de la villa avant de partir pour une soirée mondaine. Ils se murmuraient des appréciations. Sofia était souvent venue fureter dans le patio pour les regarder faire. Elle adorait observer ce genre de moments. Ils avaient nourrie son imaginaire de petite fille.

Chic. Merci papa. Je savais que vous comprendriez. La vendeuse venait vers eux. Une jolie femme qui présentait très bien. Elle avait tout les traits que l'on pouvait associé à ce pays. Les cheveux clairs, la peau blanche et laiteuse, la taille fine. La jeune Sicilienne l'observait se déplacer tout en reculant. Elle était fascinée par la façon dont se déplaçaient les cheveux blonds sur ses épaules. Oh et il me faudra aussi du maquillage ! Je n'ai plus de mascara.

Elles sont très belles. A se mirer dans la glace la joliette avait une voix distraite. Elle contemplait son reflet avec un regard intrigué et critique. La ligne de microscopiques diamants venait pendre le long de sa gorge. Mais je trouve qu'elles sont un peu longues sur moi. Peut-être celles-ci ? Sofia montra cette fois une paire de rubis qui était beaucoup plus sophistiquée. La vendeuse les informaient tous deux que ce bijou était généralement aimé des femmes plus âgées. Une façon polie de dire qu'une enfant n'avait pas à porter ce genre de modèle ? Ce fût en tous cas l'interprétation de la jeune fille qui marmonnait une remarque d'un ton bas et narquois. Moi je pense qu'elles m'iraient très bien. Cette fois une charmante insolence se faisait sentir dans le fond de la voix.

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Sam 26 Jan 2019 - 19:06
L'assurance de sa fille ne manquait pas de faire sourire le Duc. Elle était bien de son sang. A se dire qu'elle pouvait faire bouger les foules, rien qu'en portant une nouvelle robe. C'était intéressant à voir. Il ne disait rien, laissant un petit sourire flotter sur ses lèvres. Oui, il était plutôt fier de sa fille. Même si cette dernière pouvait être insupportable quand elle avait décidée de l'être, ça n'empêchait rien à l'affection qu'il lui portait. La plus grande réussite de sa vie, sans aucun doute.

- Oh je vois... la Reine de l'école donc.

Ce qu'il pensait qu'elle pouvait déjà être, sans doute un peu. Ou alors faisait-elle comme son père, et restait-elle en retrait, attendant de voir. Laissant les autres prendre quelques risques. C'était aussi une tactique. Il faisait en sorte de ne pas tout savoir, pour lui laisser sa liberté, lui laisser la possibilité de lui raconter. Si elle en avait envie.

- Moi? Rit un peu. Mais vous m'impressionnez déjà, Sofia. Avec un petit clin d'oeil malin.

Bien sûr qu'il taquinait sa fille. Vito adorait le faire avec son aînée. Ce n'était pas pour autant qu'il se moquait ou qu'il ne disait pas la vérité. Après tout, Sofia réussissait souvent à l'impressionner. De par sa façon de faire ou de penser. Elle ressemblait à sa mère. Même si cette idée pouvait ne pas toujours plaire à la jeune fille, c'était pourtant le cas. Lui, le voyait.

Lampeduza n'allait clairement pas tirer les vers du nez de sa fille. Si elle voulait lui parler de ses amours, des garçons, des filles qui lui plaisaient, il en serait heureux. Si elle préférait taire ce pan de sa vie et bien... il vivrait avec, bien entendu. Mais la curiosité de ce sicilien était de toutes les façons titiller. Mais ce n'était pas de son devoir et en son pouvoir, d'obliger la demoiselle à lui parler. Et ainsi, elle osait lui dire les choses, mais si elle prenait son temps. Vito était à l'écoute, attentif, curieux, bien entendu. Il était évident qu'il voudrait en savoir plus sur ce garçon. Voir même à le croiser, juste pour voir s'il pouvait prétendre à vouloir être avec sa fille. Ahh... les problèmes des pères.


- Je vois. Continuant de se frotter lentement la barbe. Le sait-il?

Autant savoir tout de suite si les choses étaient dites entre eux, ou si la demoiselle se faisait belle pour un futur prétendant qui n'était pas encore au courant qu'il s'était retrouvé dans la mire d'une Lampeduza. Bien entendu, le peintre ne s'en mêlerait pas trop... juste... juste un peu. Qu'il comprenne à qui il avait à faire... on n'était jamais trop prudent, non?

Le père restait donc en retrait, alors que sa fille découvrait les bijoux, faisait ses choix. Il la regardait faire, tout en estimant ce qui pourrait réellement lui aller ou pas. Que la vendeuse se permette une remarque, bien entendu, piquait la demoiselle qui voulait donc démontrer qu'elle avait tort. Pourtant, son géniteur était plutôt d'accord avec la vendeuse. Il y avait des bijoux fait pour certaines tranches d'âge. A quoi bon vouloir porter des émeraudes qui la mettront beaucoup plus en valeur, une fois qu'elle aurait atteint l'âge. Mais vu que l'adolescente avait été piquée, bien entendu, elle allait vouloir démontrer qu'ils ne pouvaient avoir raison. Alors, sans rien dire, il la laissait faire, elle s'en rendrait compte très vite. En attendant, il pointait du doigt une paire de boucle d'oreille, dont les pierres étaient obsidiennes, peut-être moins voyantes, mais assez classes et correspondant beaucoup plus à sa fille.


- Vous avez raison de vouloir les essayer. L'observant pendant qu'elle les portait. Mmm... on perd la couleur de vos yeux. Avec un petit sourire. Mieux vaudrait les mettre en valeur. Les boucles étaient donc présentées à sa fille.
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Mer 30 Jan 2019 - 19:20
Una vita così dolce


Feat. Beleth



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Sofia Lampeduza ( Oslo été 1996 )


L’école… Sofia avait des relations avec l’école plutôt conflictuelles. Plus elle gagnait en maturité et plus il lui était compliqué de tenir en place sur les bancs et d’écouter religieusement la parole du professeur. Elle allait en cours parce qu’il fallait le faire. Alors que si elle avait eu un véritable choix elle aurait arrêté dés le début de l’année pour devenir une apprentie. L’apprentie d’Ezio ou même de Guilia pour les affaires. En fait, elle voulait déjà apprendre un métier, puisqu’elle considérait que sa famille lui apportait d’or et déjà tout ce qu’il lui fallait pour sa culture et son savoir.

Si mère ne l’était pas, je serais reine de la Sicile.

Ce qui ne pouvait même pas être de la fausse modestie dans la bouche de cette jeune fille. Elle voyait très bien comment le monde entier se comportait avec ses parents. Elle savait qu’ils étaient des êtres peu ordinaires et qu’elle était leur fille. Enfin, elle essayait de ne pas trop faire ressortir sa supériorité naturelle sur ses amies. Ça n’aurait pas été très juste.

Mais je le ferais encore plus. Dés que vous m’aurez permis de quitter cette école où je perds mon temps.

Maligne, Sofia voyait aussi l’avantage de passer du temps en privé avec son père. Il était souvent le plus à l’écoute des deux. Aussi savait-elle qu’elle parvenait plus à avoir ce qu’elle voulait, en passant par lui. C’était une espèce de règle tacite dans la famille. Même Olivia avait compris que tout était plus accessible avec lui.

Il n’y avait pas que des négociations avec les parents. Parfois, les adultes cherchaient surtout à communiquer. La demoiselle comprenait tout juste cela. Elle était assez âgée maintenant pour comprendre qu’ils n’étaient pas ensemble que pour se rendre des services. Cependant, elle avait l’esprit beaucoup trop occupé pour réussir à y faire réellement attention. Même si elle essayait, de temps en temps ce n’était pas évident.

On… s’est parlé la semaine dernière. Déclarait-elle le plus tranquillement du monde, pendant qu’elle revoyait le sourire de Jack, sa main qui venait se glisser sous son débardeur. Elle avait été terrifiée et curieuse en même temps. Elle aurait aimé qu’il continu mais pourtant elle leur avait fait ralentir. Il m’a invité pour une soirée dansante. J’aimerais, beaucoup, beaucoup, y aller. Vous porteriez ma cause devant mère ? S’il vous plaaaaiiiit. Suppliait la future duchesse en exagérant quelque peu son ton. Cette tactique avait déjà fait ses preuves par le passé. En particulier avec l’oncle Silvio, qui était très certainement le plus sympathique, de toute la famille.

C’était également pour cela que la demoiselle était si heureuse à l’idée de passer un peu de temps en ville. Elle allait trouver la tenue dans laquelle elle pourrait se sentir le plus à son avantage pour perdre sa virginité. Une étape indispensable à passer dans la vie d’une jeune femme. Quelques unes des copines avaient déjà fait le récit de leur première fois. Sofia était probablement l’une des plus avertie de la bande. Non pas parce qu’elle avait le plus d’expérience mais parce qu’elle savait comment le désir fonctionnait chez les hommes et chez les femmes.

Mmm. Elles sont jolies. Concédait-elle à son père en prenant l’un des bijoux pour le glisser dans le trou. Elle pouvait ainsi comparer les deux paires. En se regardant dans le miroir elle s’imaginait avec quelques années de plus. Un léger sourire venait trahir ses pensées. D’accord pour celles-ci. Je peux regarder les bracelets ? Sans plus du tout faire attention à la vendeuse Sofia partait vers les présentoirs pour l’autre catégorie de bijoux. Elle se penchait au-dessus d’une vitrine avec avidité. Ses doigts venaient toucher le verre avec minutie. Comme quand elle allait au musée avec eux étant petite fille. J'en voudrais un avec de l'or. Soufflait la jeune fille d'une voix douce et charmeuse.

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Dim 10 Fév 2019 - 23:31
Ahhhh l'assurance de la jeunesse. Vito ne manqua pas de rire, sans gêne. Cette jeune femme avait une sacrée ambition. Elle avait d'ailleurs sans doute raison, au moins un peu. Mais si quelqu'un pouvait faire de l'ombre à Nikolas, pour le moment en tous les cas, c'était sans doute plus Giulia que cette jeune demoiselle en fleur. Il posait doucement une main sur sa tête, quelques instants, juste le temps qu'elle comprenne qu'ils avaient un contact pareil, tout en reprenant la parole.

- Qui sait, peut-être un jour. Lâchait-il avec un nouveau clin d'oeil.

Les vieux lui laisseraient peut-être la place un jour. Allez savoir. Ils en parlaient parfois, dans leur intimité. Mais ce n'était encore que quelques mots. Les parents estimaient avoir le temps d'y réfléchir. De toutes les façons, ils ne voulaient pas se presser. Et puis, Sofia pouvait avoir des envies aujourd'hui, qui seraient à l'opposé de ses envies du lendemain. Difficile de bâtir quoi que ce soit de solide là-dessus. Ils estimaient qu'ils pouvaient lui laisser le temps de découvrir le monde, de se découvrir elle. Rien ne pressait, même si l'adolescente avait déjà l'impression de manquer de temps et que tout devaient venir à elle au plus vite.


- Oh. Levant alors les sourcils, passant ses mains dans son dos, des gestes tranquilles et presque amusés. Suis-je tombé dans un piège? Tout en la regardant de côté, toujours avec ce petit air amusé qu'il abordait depuis quelques minutes. Il savait que ses filles avaient compris depuis longtemps qu'il pouvait être le plus coulant des deux ou en tous les cas, que la négociation pouvait s'avérer plus simple face à lui, parce qu'il était ouvert à la discussion. Cela n'empêchait pourtant pas leur géniteur, d'avoir aussi parfois, des avis aussi arrêtés que ceux de leur mère. L'école faisait partie de ces sujets non-négociables, même si elle tentait le contraire. Quel ado n'avait-il pas pensé un jour que l'école ne servait à rien? Il était le premier à dire qu'il avait été un très mauvais élève... Ce n'est pas dans mon intention. Mais vous avez raison, je serai encore plus impressionné, de vous voir sortir major de votre promotion.

Ce n'était pas des piques pour la rendre amer, mais bien pour aller titiller ce besoin de montrer qu'elle pouvait être la meilleure. C'était ce qu'il fallait savoir tirer de ses enfants, non? Elle pouvait bien lui faire la tête pour cela, mais son avis n'allait pas changer pour autant. Sur le coup, il restait aux côtés de Nikolas à 100%. Il était important que Sofia se cultive, loin parfois, de la famille, pour découvrir, pour apprendre à se sociabilisé, à ne pas toujours être le centre de l'attention. Rien de mieux que l'école pour cela.
Et encore, elle avait la chance d'être dans une école privée et faite pour une élite, non, elle n'avait pas vraiment de quoi s'en plaindre.

Lampeduza hochait doucement de la tête, elle s'ouvrait un peu à lui, ce n'était pas le moment de refermer la porte brusquement. Ils s'étaient parlés... certes... elle voulait le revoir. Passer une soirée avec lui... pas de doute que Luke risquait d'avoir une petite mission de remise des idées en place, avant ce fameux soir. Ce garçon avait intérêt à comprendre rapidement que s'il foirait, d'une façon ou d'une autre, il risquait plus que simplement briser le cœur d'une pauvre jeune fille. Mais ça, Sofia n'avait pas à le savoir.


- Quel est le thème de cette "soirée dansante"?

Pas dupe pour autant, le père n'allait pas céder aussi facilement, même s'il finirait sans doute par lui dire oui. Parce qu'il savait aussi, que s'ils l'en empêchaient, elle trouverait pourtant bien le moyen d'y aller. Cette tête de mule ne se laissait pas dire non, sans monter les murs pour autant. C'était dans son caractère et Beleth préférait que sa fille fasse les choses avec leur consentement, quitte à avoir un garde du corps pas loin, lors de cette fameuse soirée. Compromis, compromis.

D'ailleurs, la demoiselle concédait à son sicilien de père que son choix de boucle d'oreille n'était pas si mal. Il offrait un petit sourire à la vendeuse, pour qu'elle reprenne rapidement celles en rubis, qu'elles restent dans l'oubli encore quelques temps. Avant de voir sa progéniture porter son attention sur un nouvel objet. Il restait encore en retrait, la laissant regarder et se décider, tout en faisant comprendre à la belle norvégienne qu'il s'excusait du comportement de sa fille, mais qu'il ne doutait pas qu'elle comprenait parfois les adolescents. De toutes les façons, le charme opérant de Vito, lui permettait de facilement se mettre n'importe qui dans la poche. Son attention revenait alors sur la jeune Lampeduza.


- Trouvez-vous une idée? S'approchant dans son dos, pour observer à son tour. Quelque chose en cuir, serait sans doute plus appropriée. Votre mère pourra vous prêter l'un de ses bracelets en or, si c'est que vous souhaitez.

Peut-être que ces paroles permettraient à sa fille de mettre une distance entre ses choix et ceux de sa mère. Car il ne souhaitait pas la voir devenir une mini-Nikolas. Mais qu'elle trouve bien sa personnalité, sa façon de s'habiller, de porter des bijoux. Même si l'or pouvait lui aller, elle était encore jeune pour cela, mieux valait quelque chose qui convienne plus à son caractère, comme celui de défier l'autorité en place.

- Qu'en pensez-vous? Pointant alors quelques belles pièces, qui attirait moins le regard sans doute au départ, mais qui n'en était pas moins dénué de classe. Vous pourriez avoir un mélange un peu moins classique, entre votre robe et les bijoux. Quelque chose de plus rebelle, qui vous fera ressortir du lot.

Ce qu'il avait été à une époque, d'ailleurs.
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Dim 17 Fév 2019 - 23:24
Una vita così dolce


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Sofia Lampeduza ( Oslo été 1996 )



Enfant, petite-fille, Sofia se projetait beaucoup dans le futur. Elle avait voulu marcher avant l'heure, lire avant les autres, passer son permis aussi avant tout le monde. Une force, intense, une fièvre, la poussait à vouloir aller plus vite et plus loin que les autres. Était-ce simplement l'héritage de deux conquérants comme ses parents ? Une analyse aurait probablement validé cette idée. Pour cela elle mettait parfois sa santé en dangé en exigeant d'elle-même plus que ce que pouvait fournir une personne ordinaire.

Un piége mais quel piége mon petit papa ? Vous savez bien que je veux tout apprendre. Seulement... pas dans cette école de petits arrivistes étroits d'esprits. La demoiselle n'avait encore pas exprimé aussi clairement son point de vue sur la jeunesse dorée Sicilienne. Elle s'était contentée d'être évasive. Ou encore elle disait ce qui était convenu qu'une fille de son âge dise. Seulement, rencontrer un jeune homme de classe moyenne avec des idées plutôt socialistes, lui ouvrait l'esprit à d'autres perspectives. Père, soyons sérieux tous les deux. Cette école n'est pas pour moi. Je préférerais encore aller dans l'école qu'à fait oncle Ezio. Bientôt, certainement, Sofia développerait une capacité spéciale. Elle était une prodige. Elle attendait avec de plus en plus d'impatience de savoir ce qu'elle allait pouvoir faire d'extraodinaire. J'irais plus vite en étudiant à la maison.

La jeune noble prenait chaque sujet dans un ordre précis. On lui enseignait -au moins- cela dans son école pour héritiés. Comment conduire une conversation pour obtenir la victoire attendue. Il se trouvait que Miss Lampeduza commençait à exceller dans cette réthorique. Aussi, elle savait qu'elle n'aurait pas le droit de quitter l'école tout de suit. Mais un « non » de son père et il serait plus attenif encore avec les doléances suivantes.

L'Antiquité. Répondait la jeune fille avec une expression ironique. Il y aura des jeux aussi.

Sa mère était la fille d'un Roi Antique. Cnossos avait fait trembler la Créte. Ses filles avaient connaissance de cette légence. Elles étaient fière et toujours un peu méprisantes face aux imitations contemporaines. Un théme qui était surprenant puisque la soirée en question était organisée par les expatriés Américains. Il y en avait tout de même quelqu'uns sur l'ïle. La plupart avaient quitté leur terre pour fuir la nouvelle gouvernance texane.

Je leur ai promis de jouer. L'Art, sous toutes ces formes, était intégrée dans l'éducation. La musique avait une place à part. Sans doute parce que l'un des hommes de la famille était un musicien accompli. Sofia avait débuté par le piano. Enfin de compte elle aimait la fûte. Son souffle parvenait à bout des partitions les plus complexes. Je vais les envoûter ! Taquinait la jolie Sicilienne.

Ils contemplaient ensemble ce que la boutique avait à offrir en qualité de bracelet en or. La demoiselle écoutait les conseils paternels d'une oreille. Ses pensées quelque peu pertubées par la vision de Jack dans une armure de cuire antique. Elle le voyait lui en Hector et elle en Andromaque. Elle le voyait lui faire une coure toute la soirée pour finalement l'attirer à l'étage. Ceci dit la remarque du Duc lui tirait un sourire de connivence.

Vous voulez dire comme vous lorsque vous aviez mon âge ? Sofia aimait prendre la voiture avec son père. Elle aimait l'ivresse que procurait la vitesse sur le béton. Mais, être à l'arrière de la moto de Jack était finalement beaucoup plus excitant. Elle repensait à leur dernière balade au soleil couchant avec le sourire. Elle se détournait de la vitrine. D'accord je ferais avec ce que nous avons. Je serais rebelle ! Lui dit-elle en allant baiser la barbe du père. Elle conservait tout de même le désir d'avoir les boucles d'oreilles. Ensuite, viendraient la robe et le maquillage, Sofia voulait une robe dos nu, sachant combien cela était sensuel et attractif.

La mutinerie de la jeune Lampeduza, se lisait dans son sourire, pendant que la vendeuse se chargeait de la transaction fiancière. Elle escortait Beleth pour quitter la boutique et étirait tout de suite le pas pour trouver celle qui lui permettrait d'avoir la robe de ses rêves.

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Lun 1 Avr 2019 - 13:21
Vito écoutait, bien entendu, ce que sa fille avait à dire, comment elle voyait son école. Ce n'était pas pour autant qu'il allait céder à toutes ses envies. Pour le moment, cette école était très bien. Même si elle ne le voyait pas. Mais quand on était aussi privilégiée qu'elle, il était difficile de se dire qu'on était dans ce qui pouvait être le plus parfait pour soit. Certes, les parents pourraient la mettre dans quelque chose de moins huppé, qu'elle voit ce que c'était de se retrouver avec une éducation moindre, mais Beleth estimait que ce n'était pas vraiment une leçon qu'il avait envie de donner à sa fille. Non, pour le coup, il lui répondait seulement par la négative, tout en lui faisant comprendre, que qu'importe ses paroles, il ne changerait pas d'avis. Parce qu'il savait qu'il faisait ce qu'il y avait de mieux pour sa progéniture.

- Ne vous préoccupez pas de vos petits camarades, mais restez concentrée sur ce que vos professeurs vous apportent. Remettre l'église au milieu du village était aussi important. Bien sûr qu'elle est faite pour vous. Ce n'est pas parce que vous ne le pensez pas, que vous avez pour autant raison, jeune fille. Il ne fallait pas qu'elle oublie qui avait le plus d'expérience ici. Sans compter que son attitude d'adolescente rebelle, la poussait, aussi, à aller à l'encontre des choix de ses parents. Alors le père restait ferme. Elle pouvait lui poser tous les arguments du monde, il ne changerait pas d'avis. Je ne pense pas, non.

Rester à la maison, l'enfermerait dans quelque chose que le duc ne souhaitait pas. L'école, demandait aussi d'apprendre à sociabiliser et si ses camarades ressemblaient déjà à un panier de crabe, cela lui donnerait les armes nécessaires pour la suite de son existence. Car les adultes, pouvaient être bien pires. Autant dire que Sofia ne verrait pas d'autres murs que ceux dans lesquels elle n'aimait pas apprendre, pour le moment. Elle pouvait être la fille chérie de son papa, ce n'était pas pour autant que ce dernier accédait à toutes ses demandes sans sourciller.

- Oh. L'Antiquité, vaste sujet. Elle pourrait sans doute demander à sa mère des conseils, niveau costume. Hum... une arène avec des gladiateurs? Lâcha-t-il d'un ton taquin. Bien entendu, je n'en attendrai pas moins de vous.

Elle avait le charme combiné de ses parents, bien évidement qu'elle allait séduire son monde. Ce n'était pas quelque chose qui posait réellement un problème à notre homme. Au contraire, cela permettait à sa fille d'avoir une sorte de sécurité, qui ferait du mal à ce dont on était charmé? Moins de monde, à n'en pas douter. De toutes les façons, la jeune fille, qu'elle le sache ou pas, était bien souvent sous surveillance d'un homme de confiance du sicilien. Ils savaient bosser dans l'ombre, sans se faire repérer, c'était d'ailleurs pour cela qu'ils étaient engagés.

Lampeduza s'obligeait encore et toujours de ne pas faire attention aux pensées de sa fille, mais il était difficile de n'y prêter aucune attention. Il faudrait qu'il en parle avec son épouse, voir comment il pourrait aborder le sujet de ce Jack avec sa fille, sans la faire se braquer et se fermer face à lui. Enfin, peut-être qu'il n'aurait pas besoin de Nikolas et que ce moment père/fille, permettrait une réelle ouverture sur cette discussion. Il eut un petit rire à sa remarque.


- Exactement! Surtout si vous estimez être avec une bande d'arrivistes. Quoi de mieux que d'aller dans le sens inverse que le leur? Hum?

Au moins, l'adolescente finissait par écouter son père, déjà partie plus loin, ce dernier payait les achats, toujours avec ce charme qui le caractérisait, blaguant légèrement avec la vendeuse sur le fait qu'il n'était pas encore sorti de l'auberge avec une demoiselle aussi sûre d'elle. Puis retrouvait sa fille à l'extérieur de la boutique.

- Et maintenant?

Elle avait le droit d'être la reine de la journée, qu'elle en profite.
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Lun 6 Mai 2019 - 10:34
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Sofia Lampeduza ( Oslo été 1996 )



Il n'y avait personne comme eux dans cette boutique. Peut-être bien qu'il n'y avait personne comme eux dans l'ensemble de ce centre-commercial. Le teint olivâtre, leurs traits, leur charisme, le charme qui se dégageait de leur être sans qu'ils aient à y faire attention, tout cela les rendaient curieux. Quant à l'Italien qui passait leurs bouches il détonnait tant avec la langue locale qu'il faisait penser à de la musique. L'aînée fredonnait une chanson que sa tante avait déjà entendu une fois déjà.

… Mais Père. Aucun d'eux n'a votre expérience ou celle de Tante Guilia ou Mère. Ils sont... mortels. Ils n'ont pas connu la Terre. Ils ne savent rien. Comment puis-je apprendre quoique ce soit de plus que ce que vous pouvez m'enseigner ? La fille des Lampeduza était lucide. Les précepteurs de cette école privée ne pouvaient pas apporté la véracité historique d'une Strega, ou la connaissance politique d'un Beleth. Ce n'était pas les mépriser que de voir la réalité des choses. Elle ne comprenait donc pas pourquoi ses parents tenaient tellement à ce qu'elle reste avec des gens aussi ordinaires. Vous ne savez pas ce que c'est de devoir les écouter raconter sans savoir. Je m'ennuie !Je m'ennuie tellement. Pouvez-vous laisser faire cela ?

Sofia Lampeduza était unique comme tout à chacun. Néanmoins, elle n'avait rien d'exceptionnel. Elle était une jeune fille ordinaire dont le potentiel était stimulé au maximum possible. Si ce n'était pas à l'école c'était dans le cadre de la famille. Elle n'en avait pas encore conscience mais sa mère, comme son père, lui donnait de leur savoir en permanence. Un jour, elle finirait pas hériter de leurs deux « empires ». Sans nul doute elle serait à même de bien faire les choses.

Cela ne déplairait pas à certaines. S'amusa la jeune femme de connivence avec son père. Elle partageait un sourire entendu avec lui. Elle n'allait pas plus loin dans la réflexion. Sofia aimait charmer mais elle n'allait pas plus loin. Elle ne voulait pas d'un arène à elle. Elle voulait un guerrier à ses pieds et un seul. Elle savait que cela lui suffirait. Elle voulait expérimenter cette passion et cette absolution qu'elle voyait chez Vito et Nikolas. Avec ses yeux d'enfant et de fille, elle s'était construite une image de l'Amour. Elle se voyait comme sa mère, en femme aimée et aimante. Sans doute plus expressive que ne l'était la Duchesse. Elle était plus comme son père le beau « peintre » de la Maison sur ce plan. Je n'en veux qu'un. Je l'aurais ou je n'aurais rien. Lançait-elle d'un ton péremptoire, ressemblant pendant une fraction de seconde à la Strega. Ou alors peut-être la belle Daphné. Reconnaissait-elle en repensant aux cheveux roux de sa camarade. Une teinte peu commune sur leur île là-bas. Les grands yeux verts qu'elle posait avec dérision sur leurs camarades avaient retenu son attention.

La demoiselle regardait son père rire. Elle souriait naturellement. Elle se sentait joyeuse à le voir faire. C'était quelque-chose qui avait toujours été avec lui. Quand elle était en sa présence elle avait envie d'une seule chose le rendre content. Un phénomène qui n'était pas aussi fort avec sa mère ou ses oncles. Son père était spécial.

Trouvons la Robe d'Hélène de Troie papa. Sofia pourrait toujours dire à son bel Américain de venir en Paris. Ensemble ils seraient magnifiques. Ils seraient les plus beaux. Le monde entier serait à leur pieds... le temps d'une soirée. C'était une idée qui lui plaisait assez en réalité de subjuguer le monde. D'ailleurs elle les imaginait à présent paradé dans un Pompéi d'autrefois tels deux conquérants, faisant rougir Alexandre et Cléopâtre.

Comment avez-vous su que Mère vous plaisait ? Ce n'était pas la même chose que de demander le récit de leur rencontre. Celui-ci Olivia et elle le connaissait bien. Leur oncle Silvio le leur avait raconté à sa façon... par une chanson. Leur mère avait tout de même apporté des précisions. Ce que les filles ne savaient pas c'était la place qu'avait eu le don de leurs parents dans leur relation. Comment Nikolas était imperméable au don du Sicilien. Comment lui Lampeduza avait pu être lui-même pour la première fois avec une femme. … Est-ce... est-ce que vous avez eu peur ? La peur faisait partie des émotions devant lesquelles Sofia était perdue. La vue de Jack provoque un tourbillon de sentiment dont il était quasiment impossible de faire le trie. Elle était impatiente, audacieuse, timide et peureuse. C'était à n'y rien comprendre.

Ils devaient passés dans une allée où étaient disposés des stands d'exposition. Il y avait visiblement une action pour sensibiliser la clientèle sur la sauvegarde des animaux sauvages. Tout ceci était connu de leur hôte bien entendu. Odin était au courant de tout ce qui se passait sur cette arche tant dans les villes que dans la nature. Lui et Gabrielle mettaient un point d'honneur à préserver ce territoire du reste de l'Archipel. Cette petite terre ressemblait un peu à une Utopie. Sofia regardait, touchée, sans se sentir réellement concernée par le phénomène. Elle était jeune et focalisée sur ses propres « fin du monde ».

Là ! La main de la jeune fille se refermait sur celle du père. Ils allaient entrer dans une boutique de vêtements cette fois. On pourrait ramener quelque-chose pour Oli. L'intérieur était vaste, blanc, épuré, c'était très moderne. Il y avait une collection pour chaque sexe. Sofia allait sur la droite la partie « masculine ». Elle venait de voir... Elle attrapait un chapeau qui ressemblait beaucoup à celui que portait Eirik au matin. Elle le juchait sur son crâne blond avant de s'admirer dans une glace.

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Dim 12 Mai 2019 - 21:06
Sofia pourrait utiliser toute l'argumentation qu'elle souhaitait, Vito ne changerait guère d'avis. Il estimait qu'il était important que sa fille soit dans une école. Bien entendu que les cours à la maison avaient été une option à l'époque. Mais les deux époux en avaient longuement parlé et la décision avait été prise que leurs enfants, connaîtraient autre chose que le cercle familial. Pour se familiariser avec la vie extérieure, apprendre à se sociabiliser, à ne pas toujours avoir ce qu'ils voulaient. C'était des expériences de vie importantes. Si aujourd'hui, son aînée en été dérangée, elle comprendrait sans doute plus tard, pourquoi ses parents la forçaient à faire quelque chose qu'elle ne voulait.

- Ils savent ce qu'ils doivent vous enseigner Sofia. S'ennuyer c'est aussi une façon d'apprendre. Cette discussion est close, vous savez déjà que cette décision ne vous reviens pas et que ni votre mère, ni moi, ne changerons d'avis. C'est ainsi.

Le père mettait donc un point final à cet échange concernant l'école et l'apprentissage. Cette jeune fille pourrait bien se plaindre à la Terre entière, que personne n'irait contre l'avis de ses parents. C'était ainsi et elle allait devoir faire avec. Il fallait aussi espérer qu'elle se souvenait que bien qu'elle pouvait en demander beaucoup à son père. Ce dernier pouvait finir, aussi, par être agacé quand on revenait toujours à la charge sur les mêmes sujets.

- Sans aucun doute. Avec un petit sourire amusé.

Et bien, sa fille le surprenait un peu. Trop jeune pour estimer qu'un seul et unique amant lui conviendrait. En bon libertin qu'il fût à une époque. Il aurait plutôt tendance à pousser sa fille à faire des découvertes et ne pas se coincer avec une seule et même personne, si tôt. Après tout, Nikolas et lui avaient vécus des choses, avant de se rencontrer. Ils avaient vécu une partie de leurs vies déjà. Chaque chose en son temps, il observait sa fille, toujours avec son petit sourire en coin, surtout quand elle parla d'une fille. Voilà qui était mieux, qui l'ouvrait déjà à des choses. Il se moquait de la sexualité que ses filles, ses enfants, auraient. Ils pouvaient aimer le genre qu'ils voudraient, il serait toujours heureux pour eux. Tant que tout leur souriait.


- Je préfère entendre cela, ne soyez pas déjà aussi catégorique à votre âge Sofia. Profitez de... découvrir.

Qu'elle écoute son père, au moins là-dessus. Parce qu'il était un vrai connaisseur, sans doute un peu plus que son épouse pour le coup. Il suivait donc sa fille en sortant du magasin, d'un pas tranquille. Appréciant ce moment juste avec elle. Il avait un amour profond pour chacune de ses héritières, mais la grande voulait prendre son envol, elle s'éloignait d'eux. Il le savait, il savait que c'était l'âge qui voulait ça, mais... comme tout parent, cela pouvait parfois le peiner. Alors quand ce genre de chance se profilait, il ne crachait pas dessus.

- Mmmm.... ses doigts frottaient doucement les poils de barbe de son menton. En croisant son regard, il s'est passé quelque chose. Une sorte d'électricité qui m'a parcouru dans tout le corps. C'est difficile à décrire, mais je le savais. Avec un petit sourire, le fait aussi qu'elle l'avait intriguée, puisqu'il ne pouvait lire ses pensées, mais de cela, le père ne voulait pas encore en parler. Elle était intrigante aussi, pas comme toutes les femmes que je côtoyais ou que j'avais déjà croisé. Il posait doucement une main sur la nuque de sa fille. Un peu oui, mais c'est normal, la peur permet d'avancer et d'oser se lancer finalement.

Lui ferait en sorte que le garçon par contre, connaisse la peur, mais pas celle d'être juste amoureux. S'il faisait du mal à sa fille. Il disparaîtrait sans doute, sans que personne ne le recherche jamais. Vito observait les stands, les jeunes qui tentaient de faire entendre leurs voix. Puisqu'il ne comprenait pas la langue, on le laissait passer sans l'importuner, même s'il attirait les regards, mais de cela, il était habitué. Sa fille le sortait de sa contemplation, en trouvant quelque chose qui semblait lui plaire.

Les mains dans le dos, le paternel entrait sur les talons de sa progéniture, regardant les vêtements qui étaient présentés, la remarque de Sofia lui fit hausser un sourcil.


- Pourquoi pas, oui. Si vous lui trouver un habit qui pourrait lui plaire? Ou vous pensez à quelque chose qui lui plairait plus?

Qu'elle pense à sa sœur lui faisait plaisir. La famille était quelque chose de primordial chez le sicilien et il espérait que cela se transmette chez ses enfants. Il la regardait faire, toujours amusée. Ayant un petit mouvement de la tête, assez d'accord sur le choix.

- Cela vous donne un style... tout mafieux. D'un ton taquin.

Cela n'était pas un secret, elle savait ce qu'était sa tante, son oncle, son père.... alors autant prendre ses marques directement.
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Mer 15 Mai 2019 - 18:37
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Sofia Lampeduza ( Oslo été 1996 )



Sofia caressait distraitement le bracelet en lain qu’elle portait au poignet droit depuis la fin du printemps. Un cadeau d’une autre de ses amies avec qui elle passait la plupart de ses heures buissonnières. Elles étaient un petit groupe de filles à abandonner le banc de l’école pour aller se prélasser au bord de la rive les jours de grand soleil. A…

– A mon âge ? Souriait la jeune et jolie panthère de plus en plus taquine avec son paternel. Père haha. Valéria s’est fait exclure de l’internat pour avoir pris une douche avec une Dernière année. Vous êtes le seul à ne pas vouloir que l’on soit “catégorique”. Affirma la demoiselle avec de l'emphase et une bonne dose d’humour. La Résolution sexuelle n’était pas arrivée jusqu’en Sicile. Les enseignants s'approchaient des culs bénis que des émancipateurs.   Alors les filles le font sans savoir... Sofia ravala la fin de sa phrase avant de dériver pour de bon.

Chez les Lampeduza la question des moeurs était plutôt l’occasion de sourires voir de moqueries. Giulia était une libertine épanouie, Silvio était homosexuel… le père de la  jeune fille était connu pour avoir une vie privée très riche.

– Vous pourriez venir expliquer aux professeurs que “la bienséance n’est pas là où l’on la croit”. Répétait-elle avec théâtralité l’un des adages de la famille.

Rien qu’à imaginer la tête de soeur Lucia elle avait envie de rire. Peut-être parce qu’ils avaient tous l'équivalent de deux vies humaines à leur actif les Siciliens étaient progressistes sur à peu près tous les tabous de la société. Une vraie chance pour la génération de Sofia. Mais aussi un calvaire pour celles et ceux qui se retrouvaient en charge de leur formation.

– On dirait la description de Christian quand il voit Roxanne. Il y avait un cours sur l’histoire des arts au lycée et elle avait choisi le théâtre. Elle préférait aux vieux Antiques Racine Guerra, Becket, beaucoup plus intimes avec sa façon de voir le monde. Elle s’était mise à dévorer les pièces classiques de la bibliothèque de la maison. Souvent elle attirait Olivia avec elle pour faire des Italiennes rocambolesques. La Duchesse les avaient déjà surprises au jardin à déclamer du Shakespeare avec une passion désinvolte. Une paire de verre chantait à l’oreille de Sofia pendant qu’elle écoutait son père. Elle voyait parfaitement ses parents déclamer de la prose à leur rencontre. La scène se déployait entre magnificence et ridicule.  Intrigante ? Parce qu’elle était belle ? Sofia trouvait sa mère belle. Mais peut-être parce qu’elle la voyait au travers des tableaux de l’atelier. c’est ce que vous avez fait pour mère ? Vous avez avancé ? Elle.. ne vous a pas envoyé dans les roses ?

Le magasin suivant était un peu moins occupé que le précédant. La clientèle était aisée cela se voyait d’un seul coup d’oeil. La jeune fille fronçait ses délicats sourcils en voyant un minuscule chien sortir la tête du sac-à-main d’une Dame. L’animal avait avait l’air totalement paniqué. C’était l’opposé des chiens de la Villa.

– En ce moment ? Je dirais qu’un pantalon d’équitation ça fera forcément de l’effet ! Elle avait un sourire rieur. Ce n’était pas tant qu’elle reprochait à sa petite soeur, de changer de passion comme de robe! Mais, c’était difficile de suivre les desideratas de de Mademoiselle Olivia. Surtout de la voir piquer une colère, ou fondre en larmes, dès que quelque-chose n’allait pas comme elle le voulait. Sofia ne comprenait pas pourquoi les gens disaient que c’était “adorable”.  Elle lança un regard vers le Duc. Il avait l’air ouvert à toutes les discussions ce jour-là. Cela l’encouragea à partager son avis avec lui. Je la trouve encore plus sensible qu’oncle Silvio. Est-ce que vous pensez que ça va passer ?

Sofia paradait avec le couvre-chef sur ses cheveux vénitiens. Elle se souvint d’une photographie de ses grands-parents sur l’un des murs du salon privé. N’était-ce pas son grand-père qui en portait un similaire ? Le compliment de son père la convainquit de garder son idée.

– Il manque des bretelles. Comme celle de Papi. Dit-elle en s’éloignant du miroir pour se mettre à la recherche de l'accessoir. Si Lampeduza père l'encourageait alors autant avoir la panoplie complète. Jack ne lui résisterait pas une seconde en la voyant arriver. Ni lui ni personne d'autre, elle obtiendrait tout ce qu'elle voudrait car après tout elle était Sofia Lampeduza.

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Sam 18 Mai 2019 - 23:24
Vito haussait un sourcil. Il en apprenait plus dans ces quelques heures avec sa fille, que pendant la dernière année. A croire que finalement, elle était prête à s'ouvrir un peu à lui. Ce qui était plutôt intéressant, voir plaisant. Il n'était pas dupe, il savait que sa fille devait être une démone pour cette école, pour ces professeurs. Qu'importe, chacun avait sa croix à portée. Sa fille devait faire avec, le corps enseignant aussi. Un petit sourire amusé marquait ses traits. Il appréciait de savoir que les jeunes aimaient encore faire leurs expériences, qu'ils n'étaient pas totalement coincés dans des idéaux stupides. Il observait sa fille, d'un air tranquille.

- Je trouve ça très bien et c'est pour cela que je vous dis de ne pas vous focaliser que sur un homme, qui vous fait tourner la tête en ce moment. Vous êtes jeune, vous aurez la possibilité d'en avoir d'autres. Ne cherchez pas à trouver tout de suite votre âme sœur, profitez de la vie. Elle a tant à vous donner.

Il ne voulait surtout pas qu'elle se donne des buts impossibles à atteindre dès le départ. Une âme sœur, viendrait en temps et en heure. Pas besoin de se maquer avec quelqu'un et tout faire pour que ce soit le bon. Mieux valait prendre ce qu'il avait à offrir, et passer à un.e autre ensuite. Pour profiter, pour apprendre, pour découvrir. Ça avait toujours été sa façon de penser. Certes, avant de croiser Nikolas, qui le changea plutôt en profondeur, mais pour ses filles, ses enfants en général, c'était ce qu'il voulait. Le père de famille savait aussi que sa compagne devait penser pareil. Encore plus pour leurs filles, parce qu'elle voulait les voir dominer le monde, pas se faire attraper dans les filets niaiseux d'un amour qui pouvait n'être qu'une sorte de crush d'ado. Bon, il n'allait pas dire cela à haute voix, ne souhaitant pas prendre le risque de vexer sa progéniture, mais l'idée était pourtant là.

- Je n'ai pas à me mêler de leur façon de faire, Sofia.

Il avait suffisamment à faire, pour ne pas encore aller offrir des cours à cette école. Sa fille devait apprendre, elle apprenait. Que ça lui plaise ou pas. Elle comprendrait plus tard. Un rire fusa alors qu'elle comparait ses parents à des héros de pièce de théâtre. C'était faire quelques raccourcis. Mais elle n'avait pas non plus toutes les clés en main pour comprendre tout ce qui avait pu se passer entre ses parents. Il gardait son sourire, frottant sa barbe lentement.

- Mmm... c'est vrai que... sauf que je n'ai pas eu besoin qu'on souffle à mon oreille ce que je devais dire pour qu'elle finisse par s'intéresser à moi. Avant de marquer un temps, les mains dans le dos. Entre autre, mais ce n'est pas sa beauté qui la rendait intrigante. C'était à part. Elle était... c'était une femme qui avait beaucoup de mystère qui planait autour d'elle. C'est cela qui la rendait intrigante. Elle ne s'est pas laissé approcher si facilement. Sachez jeune fille, qu'un homme qui doit faire des pieds et des mains pour au moins obtenir un regard de votre part, méritera réellement que vous vous intéressiez à lui. Avec un air amusé. Tout en sachant que c'est bien ce qu'elle finirait par être, aussi intrigante que sa mère. Par sa simple lignée et ses pouvoirs qui finiraient bien par se déclencher. Il était curieux de savoir ce qu'elle était en train de développer. Aurait-elle un mixte des pouvoirs de Nikolas et lui? C'est exactement ce que j'ai fait, oui. Et bien entendu qu'elle m'a rembarrée. Je suis souvent irrésistible pour la plupart des gens, mais votre mère... votre mère m'a fait courir.

Lampeduza repensait à cette période avec une pointe d'amusement. Voilà bien la première fois qu'il avait réellement dû faire une cour acharnée à une femme pour obtenir ne serait-ce qu'un sourire. Il avait appris plus tard, que Nikolas n'avait jamais été indifférente, mais qu'elle avait bel et bien décidé de lui mener la vie dure. Parce que c'était ainsi qu'elle avait pu mesurer son intérêt pour elle. Elle avait eu raison, voyez où ils en étaient aujourd'hui.

- Oh, bien vu Sofia. Bien vu. Fit le père avec un petit air content de voir que son aînée faisait attention à sa petite soeur. Qu'elle notait ses goûts et ses envies, même si cela pouvait l'énerver. Ce qui prouvait qu'elle comprenait à quel point la famille était un des points cruciaux chez les Lampeduza. Si vous trouvez un pantalon qui pourrait lui plaire, nous le lui prendrons. Cela fera plaisir à la petite, tout comme à la mère. Plus sensible? Qu'entendez-vous par là? Curieux de comprendre ce que pensait sa fille. Et pourquoi elle voyait, aussi, son oncle ainsi. Silvio était un artiste, sa sensibilité se traduisait souvent dans son empathie aux gens, aux situations.

Ah, voilà que les goûts changeaient devant le miroir. Vito observait cela avec une petite lueur dans le regard. Il préférait presque la voir ainsi, qu'en reine grec ou allez savoir quoi. Comme dit, il ne voulait pas la voir devenir une petite Nikolas, il avait envie de la voir se démarquer de sa mère, ce qui pouvait être difficile, certes, mais c'était le meilleur moyen, pour elle, de se forger sa propre identité. Elle en prenait le chemin, là. Il hochait lentement de la tête.


- Cherchons ça. L'homme se déplaçait dans les rayons et attrapait une paire de bretelle en cuir noires, plutôt classes. Celles-ci?
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Mer 22 Mai 2019 - 19:11
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Sofia Lampeduza ( Oslo été 1996 )



Sofia Lampeduza se disait que la semaine commençait mieux que ce à quoi elle s’était préparée. Elle qui n’avait aucune envie de suivre ses parents sur cette arche froide et venteuse, se retrouvait à passer un bon moment avec son père. Cela faisait longtemps que ça n’était pas arrivé. Beleth était pris par ses peintures et par l’aide qu’il donnait à la Famille. Et sa fille était trop occupée à vivre sa vie de jeune fille rebelle.

– Eh bien j’ai tout de même hâte que ce soit fini.   Pour la demoiselle l’école était un mauvais moment à passer. M'emmènerez-vous voir les autres arches ensuites ? Quémendait cette âme curieuse et intrépide, dont l’énergie, s’approchait de celle des volcans de leur terre natale.

Elle voyait bien plus loin que les mur en calcaire blanc de l’institution. Elle voulait la New Victoria ! Elle voulait Roma. Ses objectifs étaient, à l’échelle de son intelligence, grands. Elle voyait grand et d’ailleurs sa mère l’y poussait sans cesse, cultivant chez elle un orgueil féminin. D’ailleurs, la jeune héritière se rendait compte que sa mère n’était pas une simple duchesse. Elle n’était pas qu’une simple conseillère pour la mafia Sicilienne. Il y avait chez elle une autorité qui venait d’ailleurs.

– Tante Guilia dit comme vous. Qu’il faut se faire désirer par les hommes. Qu’il faut être des démones. Une once de malice se glissa dans les yeux de l’adolescente. Diriez-vous que tata est une démone papa ?

Ce qui n’avait pas surpris plus que ça l'adolescente. Elle voyait comment son oncle Antonio obéissait au doigt et à l’oeil. Il grognait mais il finissait à chaque fois par faire ce qu’elle voulait elle. Plus jeune Sofia ne comprenait pas. Elle se disait que sa tante était méchante. Mais, depuis quelques années son regard changeait. Elle voyait plus de choses. Il y avait des gestes, des regards, entre eux, qui lui faisait comprendre combien ils s'aimaient.

– Vous ne vous êtes jamais dit que c’était trop ? Très lucide sur qui était sa mère Sofia se demandait parfois, pourquoi les autres acceptaient son autorité. Ce qui faisait que les autres la redoutaient autant. Parce qu’elle n’avait pas peur de sa mère, ni de son père. Elle savait quelle était sa valeur à leurs yeux. C’était fascinant de voir qu’ils arrivaient à faire trembler toute la Sicile… Alors qu’ils étaient si normaux.   Pourquoi ça ne marchait pas sur Mère ? Toute la froideur de Nikolas était bien réelle. Mais quand elle était avec leur père c’était totalement différent. Ils étaient différents tous les deux. Sofia s’était souvent demandé lequel de leur visage était le vrai. Surtout quand l’un ou l’autre se mettait en colère. Je crois qu’elle le fait encore parfois ! Rétorqua-t-elle avec de l’esprit.

Ils parlaient maintenant d’un autre membre de leur meute. Le quatrième pilier. Olivia Lampeduza était la petite princesse de cette famille. Cela ne faisait pas de doute pour la première née. Les premières années avaient été compliquées. Il avait fallu tout un travail pour que Sofia ne se comporte plus comme une fille unique. Mais partager avait aussi de bons côtés.

– Pas ici. Mais j’ai vu une boutique de sport sur le plan.   Sofia était bonne pour analyser son espace. Elle se perdait rarement. Les exercices de son enfance avaient porté leurs fruits. Elle était pleinement consciente de sa place dans l’espace temps. Elle chercha une façon de développer son avis sur Oli et Silvio. On dirait qu’elle ressent plus les choses. Elle les comprends avec ses émotions. Je ne sais pas comment vous l’expliquer. On dirait qu’elle capte beaucoup de choses qui se passent sans qu’on les voient.

Sofia venait à côté du Duc. Côte à côte, ils se tenaient de la même façon. On voyait dans leur stature un peu de cette noblesse féline propre aux leurs.

– Je les aimes bien. Vous en avez une comme ça ! Sur la photo de vous et oncle Ezio à l’atelier. Déclarait la demoiselle ravie. Elle prenait alors les bandes de cuir avec elle. Une moue faussement contrariée venait tordre son joli minois. Il va donc me falloir une chemise blanche… et un pantalon. Elle souriait encore en allant sautiller vers le rayon des chemises pour hommes. Son regard magnétique se perdait dans un déluge de tissus luxueux. Sa main faisait valser les exemplaires sur la tringle. Elle en extrayait, une, puis deux, finalement trois différentes. Aussi enjôleuse qu'une tourterelle, elle passait devant son Sicilien de Père pour aller en cabine d'essayage. Le changement ne lui prenait guère plus de trois minutes. Une fois le rideau poussé Sofia se présentait aussi farouche que Jane, Bonnie, toutes ces femmes conquérantes de leur destinée.

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Dim 23 Juin 2019 - 22:00
Les jeunes et l'école. Beleth écoutait sa fille, toujours amusé. Il savait pertinemment qu'elle avait envie de se barrer, qu'elle rêvait de quitter pour de bon les bancs. Cela arriverait bien assez vite. Elle n'avait plus que quelques temps de torture avant la liberté et cette liberté, Vito préférait qu'elle l'obtienne en faisant ce que l'on attendait d'elle. Bonne élève, qui apprenait ce qu'elle avait à apprendre, même si tout cela l'ennuyait profondément.

- Pourquoi pas? Si vous réussissez avec les honneurs, je vous prendrai avec moi dans mes prochains voyages à l'étranger.

Mettre une carotte pour faire avancer, cela pouvait marcher. Il fallait bien mettre un peu de motivation pour que sa fille termine ce qu'elle avait commencé. De toutes les façons, elle n'avait guère le choix de faire autrement. Mais autant lui montrer que cela en valait le coup, parce que le cadeau final, serait grandiose. Et pour cela, elle pouvait parfaitement faire confiance à son père. Il avait toujours su la gâter. Comme il avait toujours su gâter les femmes de sa vie.

- Ah, si Guilia le dit, c'est que nous devons avoir raison, n'est-ce pas?

Vito appréciait que sa sœur dise cela à sa nièce. Après tout, cela permettait de prouver à la jeune femme, que ce qu'il disait, n'était pas des bêtises ou une sorte de jalousie d'un père qui faisait attention à sa fille. Et puis, il voyait bien que Sofia avait une certaine admiration pour sa tante. Il fallait dire que cette femme avait un charisme aussi accrocheur que celui de son frère, elle avait tout d'une femme de tête, qui savait mener sa vie sans se laisser marcher sur les pieds. Que sa fille la prenne en exemple, ne pouvait qu'être un plus. Qu'elles discutent, que Guilia lui donne des conseils, c'était parfait. Qu'il n'y ait pas que Nikolas et lui à le faire. Il gardait un petit sourire, amusé. Les paroles de sa cadette raisonnaient en lui. Elle n'avait pas tort.

- Elle l'est oui. Une des pires. Avec un petit clin d'œil. Dans la bouche de cet homme, ce n'était pas une insulte, bien au contraire. Cela démontrait tout la force et la puissance de cette femme. Sans parler de quoi que ce soit de physique. Elle maintenait son monde et le faisait très bien.

Vito trouvait intéressant d'avoir ce genre de conversation avec sa fille. C'était intéressant de voir ce qu'elle pouvait penser d'eux. Pas besoin de lui poser des questions sur sa propre personne, il lui suffisait d'entendre ses pensées, mais en ce qui concernait Nikolas, il appréciait de pouvoir échanger avec sa petite. Il se frottait légèrement la barbe, tout en continuant d'observer le monde autour d'eux.


- Trop? Qu'entendez-vous par là? Trouvait-elle sa mère beaucoup trop exigeante? Hum... Il ne pouvait pas lui dire que c'était à cause de son pouvoir, pas encore. Qui sait, un caractère fort, ne se laissant pas apprivoiser si facilement. Riant légèrement. Elle avait du répondant déjà, elle voyait beaucoup de chose. Alors ça... je pense que votre mère n'arrêtera jamais de me faire courir. D'un ton complice, après tout, le Sicilien savait qu'il était totalement à la merci de sa femme. Ce qui ne le dérangeait aucunement.

Bien, ils iraient donc chercher de quoi pour la plus jeune de la famille. Mais pas tout de suite, d'abord, ils termineraient les achats pour l'aînée. Tout en continuant leur petite conversation sur tout le clan des Siciliens. Il sourit un instant. Elle n'avait pas tort. Olivia avait cette tendance à ressentir les choses, une empathie exacerbée qui devait être déjà une prévision du pouvoir que cette jeune fille allait développée. Ce qui l'amenait à se demander, ce que leur préparait Sofia. Il faudrait quand même que les parents finissent par parler de cette partie de leur vie... aussi.


- C'est vrai. Elle est très empathique. Mais les plus jeunes ont cette capacité. Parce qu'ils ont plus ouvert au monde, aux émotions. Ils n'analysent pas tout encore. Vous étiez aussi comme cela plus jeune.

L'homme observait leurs reflets dans le miroir, un petit sourire fier en coin. Oui sa fille lui ressemblait, on ne pouvait avoir de doute sur qui était ses parents. Elle grandissait tellement vite. Lui avait encore des souvenirs de cette gamine de 4 ans curieuse de tout. Olivia lui ressemblait beaucoup à cet âge. Il ne pouvait pourtant être trop nostalgique sur cette époque de vie. Il profitait pleinement de toutes les étapes par lesquelles sa gamine passait. La voyant devenir femme avec fierté.

- Elles vous iront parfaitement. La laissant aller chercher de quoi s'habiller, s'amusant de la voir ainsi changer d'avis, alors qu'elle partait sur une robe de soirée, voilà qu'elle finissait par ressembler à l'une de ces gangsters reconnues. Il donnait son avis, tout en la laissant choisir au final. Voilà de quoi tous les faire tomber à vos pieds. Taquin.
Beleth
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Jeu 18 Juil 2019 - 22:40
Una vita così dolce


Feat. Beleth



"Una vita così dolce" Feat. Beleth - Page 2 535579
Sofia Lampeduza ( Oslo été 1996 )



Dans la vie tout est une question de motivation. Et ça l’héritière du Duc Lampeduza l’avait compris très vite. Approximativement à l’âge de sa soeur lorsque leur mère avait posé les conditions non-négociables pour qu’elle puisse avoir un animal de compagnie. Il avait fallu, pour avoir la victoire que Sofia se montre patiente, assidue, polie, pendant des mois entiers. ENTIERS! Baltazar était arrivé enfin de compte à la villa. Un cochon d’inde rosette, craquant, dont elle était tombé amoureuse au premier regard. Six ans de bonheur partagé ce qui d’après sa mère était déjà bien vieux pour un animal de son genre.

– Père nous avons un “deal”. Déclama la demoiselle en tendant une poignée de main solennelle pour sceller leur pacte. Elle voyait presque l’aura de son cher Balty entrain de couiner pour l’encourager. Elle obtiendrait les honneurs et partirait avec lui à l’étranger. Maman ne pourra aller contre, c’est jurer ? Anticipait d’ailleurs la contractante. Elle n’ignorait pas que sa mère était quelqu’un de difficile à contrer.

Bien qu’être une femme pouvait être un désavantage dans de nombreuses régions de l’Archipel, Sofia était assez fière d’être du genre féminin. Mais de là à dire qu’elle voulait être une démone, elle n’en était pas encore très sûre. La noirceur de ses créatures la rebiffait. Sofia ne voulait pas être sombre, au contraire elle voulait éblouir !

– Mmm. Est-ce que c’est pour cela qu’oncle Ezio n’a pas de femme ? Le célibat de cadet intriguait un peu sa nièce. Probablement parce qu’elle ne voyait pas ce qui pouvait l’empêcher de trouver une compagne, ou un compagnon, avec qui partager sa vie. Parce qu’il n’a pas trouvé une femme aussi forte que mère et tante ? Sofia se mit à soliloquer sur ce que cela signifiait d’être une Lampeduza. Il faut quelqu’un avec du tempérament… mais pas trop, sinon Guilia montrera les dents ! Haha ! Ca doit pas être facile pour les dames. Mais quand même j’aimerais bien voir tonton avec quelqu’un. Voir est-ce que ça le changerait ? Sûrement, oui… Mais comment ? Plus bougon comme tata ou plus joyeux comme Silvio…. ?

Ils dérivaient pour parler de la Duchesse, la compagne, et la génitrice. La question de Beleth déclencha l’hilarité de sa fille. Pour elle il était vraiment de la première des évidences que la Strega en demandait trop aux autres, et à elle-même.

– Vous me posez la question! Elle a refusé que je passe le niveau supérieur du conservatoire parce que j’avais manqué trois séances de solfèges dans l’année! Un raccourci des faits, puisqu’en réalité la musicienne en herbe avait été laxiste pendant le dernier trimestre. Au point que Nikolas avait en effet décrété que cet engagement prenait fin. Elle tolérait mal, pour ne pas dire jamais la demie-mesure. Tout ces textes à apprendre par coeur.... La mémoire était un outil indispensable à la survie et à la réussite pour la Sicilienne. Il est vrai qu’elle mettait un point d’honneur à ce que les filles aient certaines capacités cognitives accrues. Et ces maudits courts d’herboristerie. Je ne veux pas faire des potions ! Franchement père on dirait qu’elle veut nous préparer pour… pour je ne sais pas quoi d’ailleurs ! Il n’y avait qu’à Pierre qu’elle s’était confiée de ce sentiment. Mr Pelletier était là depuis si longtemps dans la famille que les soeurs le voyait presque comme un oncle.

Parler ne les arrêtaient pas dans leur excursion capitalistique.

– Mais je sais que ce n’est pas méchant je vouloir… nous faire courir. Mais c’est peut-être un peu trop, non ?

C’était intéressant, se disait la jeune fille, de faire un point sur la famille, avec son père. Elle n’arrivait pas à avoir ce genre de conversation à la maison. Il était dans le bureau ou bien dans son atelier. Deux endroits où il n’était pas tout à fait disponible pour échanger. Depuis le temps Sofia avait compris et elle ne cherchait plus.

– Je trouverais cela triste qu’elle le perde totalement. Avouait l’aînée avec une expression boudeuse. Elle ne se souvenait pas avoir été aussi intuitive qu’Olivia plus jeune. Elle ne se souvenait pas de lui avoir ressemblé en quoique ce soit. Même si c’est agaçant de temps en temps c’est quand même chouette. Est-ce que l’on oublie ce que l’on sait faire toute sa vie père ? Lui qui était le plus vieux. Il avait probablement une réponse à lui donner. Le Duc avait souvent un avis. Son enfant le voyait bien pendant les longs repas de famille. Quand il y avait tous les oncles et les tantes à la table.

La nouvelle tenue était plaisante. Mais elle n’était plus du tout dans le thème de la future soirée avec Jack. C’était pour s’amuser cet essayage… n’est ce pas ? Sofia fourra ses mains dans les poches du pantalon noir. Elle rentrait un peu les épaules pour marcher “comme un homme” selon sa vision de la chose. Elle avait vu beaucoup de Westerns avec Ezio. Elle accentua sa dégaine avec un côté comique. La transformation lui tira un rire.

– Un thème n’est qu’un thème pas vrai ! Je veux cette tenue! Sofia se détacha de son reflet avec un sourire victorieux au visage. Elle prenait sa décision. Jack l’aimerait comme elle viendrait de toute façon. J’aimerais beaucoup avoir un nouveau sac. Un sac-à-dos, en cuir, joli, pour les balades. Promis après ce sera pour Oli et maman. Décrétant qu’elle aimait beaucoup trop cette tenue pour la quitter, elle se présentait en caisse avec les articles sur elle. La Norvégienne de l’autre côté du comptoir hésitait entre l’amusement et l'aberration.

Le soleil était déjà plus haut quand ils sortirent de la boutique. Il y avait aussi plus de monde dans les allées.

– Père, je commence à avoir faim… Sofia pouvait s’apparenter à une ogrelette, même si elle n’en avait pas la physionomie. De plus le bonheur lui donnait faim. Oh regardez des beignets fries. J’adore ça! Dit elle en passant devant une petite boutique artisanal de laquelle se dégageait des odeurs alléchantes. Carpediem disait-on chez les Lampeduza !

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Sam 27 Juil 2019 - 0:08


Évidemment que sa fille sautait sur l'occasion. Vito avait donc trouvé la carotte pour que la demoiselle termine ses études et les termine bien. C'était tout ce qu'il attendait de sa part. Bien entendu, il ne lui mentait pas non plus et l'emmènerait dans ses voyages avec lui. Il lui prenait donc la main, pour la serrer comme s'ils concluaient tous les deux une affaire de la plus haute importance, avant que l'homme ne rit légèrement.

- Oh vous savez... votre mère a toujours le dernier mot. Marquant un petit temps. Comme s'il faisait monter le suspens. Mais je sais parfois comment la faire changer d'avis. Avec un clin d'œil complice.

Tout en sachant pertinemment que Nikolas ne serait jamais contre que père et fille fassent quelques voyages ensemble. Il fallait bien que Sofia voit du pays, qu'elle rencontre des gens, qu'elle découvre des cultures. Pour qu'elle comprenne comment marche le monde. S'ils voulaient la voir prendre la tête un jour de tout ce qu'ils avaient créé, il fallait bien que l'héritière se forme. Et quoi de mieux que de suivre son père?

La nouvelle question de sa fille, amusa à nouveau le père. Elle était observatrice et ses liens de penser étaient intéressants. Vrai qu'Ezio restait cet éternel célibataire, qui ne semblait pas vouloir se caser. Pour ne pas risquer.... allez savoir quoi. Il posait doucement une main sur l'épaule de sa fille.


- Je ne crois pas. Ezio n'a rien contre les démones, mais c'est un vieux garçon, il fait partie de ces gens qui apprécient d'être célibataire. Il y trouve des intérêts. Tout le monde n'a pas à finir en couple, Sofia. Certains préfèrent être seuls. C'est le cas de votre oncle.

Jamais personne ne s'était permis de faire la morale à ce dernier à ce propos. Après tout, deux sur les quatre, étaient mariés et avaient de quoi perpétuer le nom de la famille. Alors Ezio et Silvio pouvait être en paix et vivre comme bon leur semblait et c'était ça qui était bien. Si la jeune fille pouvait ne pas tout comprendre au jour d'aujourd'hui, les choses changeraient en devenant plus adulte et mature. Mais tant qu'elle posait les questions et écoutait les réponses, c'était déjà un grand pas de fait.

La façon dont sa fille voyait les femmes de la famille, le faisait sourire. Il espérait pour son frère que ce dernier ne cherchait pas à avoir une semblable. Qu'il serait avec la femme de ses goûts, si cela devait arriver.


[color=#70715F- Il resterait sans doute aussi discret que maintenant, voire pire. [/color]Haussant légèrement un sourcil. Vous trouvez votre tante bougonne?

Le rire continuait de faire sourire le paternel, l'intriguait aussi un peu. C'était intéressant de voir comment cette jeune femme ressentait les choses. Ce qu'elle pensait des adultes qui l'entouraient. Que ce soit en bien ou en mal d'ailleurs. Elle voyait sa mère comme une manipulatrice, elle n'avait pas totalement tort. Heureusement que Nikolas était plus douce et apaisée avec les siens. La remarque sur le solfège lui tira un petit haussement de sourcil, alors qu'il venait jouer de ses doigts avec sa barbe, tout en la fixant.

- J'ai souvenir que vous avez fait quelque peu l'école buissonnière concernant ces cours, Sofia. A quoi bon vous payez quelque chose que vous ne faites pas à fond? C'est important de se consacrer correctement à ce que l'on fait. Sans être parfait en tout. A croire que vous vivez une vraie torture... la chercha-t-il avec amusement. Elle vous prépare pour votre vie d'adulte, tout le monde n'a pas cette chance. Sachez-le. Et puis, vous n'aimez pas passer un peu de temps avec votre mère? Marquant un temps. Peut-être oui, parfois, mais c'est dans sa façon d'être, cette exigence, elle l'a pour elle-même aussi.

Au pire, le mari irait glisser quelques mots à sa compagne, pour qu'elle freine un peu. Bien que ce ne soit pas vraiment son rôle de faire cela. Il ne voulait pas non plus que Strega croit qu'elle en faisait trop et qu'on estime qu'elle était une mauvaise mère. Parfois, la sensibilité de son épouse devait être prise avec des pincettes.

- Je pense que cela restera, d'une certaine façon. L'observant un instant. Parfois les questions devenaient plus existentielles. Si les parents se doutaient de ce qu'Olivia aura sans doute comme don finalement, ils étaient encore en train de chercher ce que Sofia allait ressortir. Pas tout, heureusement. Mais il est important aussi parfois de faire de la place pour de nouvelles choses. Notre cerveau, quoi qu'on en dise, à une capacité limitée. Même si la capacité ne s'atteint pas en quelques années.

Beleth regardait donc sa fille jouer un rôle, tout en se disant qu'un jour, elle pourrait bien l'endosser pour de bon. Il revoyait en elle quelques traits de Guilia quand ils étaient jeunes. Elle aussi, jouait ainsi. Aujourd'hui, c'était elle qui était à la tête de la famille. Sa fille suivrait peut-être ce chemin, qui sait.

- En effet, ce n'est qu'un thème. Hochant de la tête. Alors elle est à vous. Il préférait presque la voir prendre cette tenue, qu'une longue robe de soirée. Hum, nous pouvons toujours aller voir ce qu'ils proposent.

Tenant les habits de sa fille sur un bras, il restait amusé de la voir adopter ainsi sa nouvelle tenue. Il payait sans discuter les achats, tout en demandant un sac pour pouvoir ranger ce qu'il tenait d'une main. Faisant un galant sourire à son interlocutrice, qui elle aussi, oubliait alors la jeune fille et ses choix... surprenants.

A peine avaient-ils mis un pied dehors, que la plus jeune faisait part de sa faim.


- N'avez-vous pas assez mangé chez Eliott? Répondait le père, avec son ton taquin qu'on lui connaissait si bien. Allez, personne n'est là pour le voir, allons en prendre quelques-uns et après, je vous invite quelque part pour manger.

Eliott lui avait glissé quelques adresses, autant voir si les goûts du Norvégien était aussi réussi que sa façon de faire la cuisine. Mais pour le moment, père et fille allaient donc prendre quelques beignets. Car il était vrai, que l'odeur était alléchante.
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