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[CLOS] Quando il marito si allontana... (Vito)

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Jeu 23 Nov 2017 - 18:25
Entendre que sa fille était heureuse, qu'il ne fallait pas trop la pleurer et plutôt se réjouir, rassura un instant le père. Bien qu'il continuait à trouver injuste d'avoir perdu sa fille. Cette enfant qui n'avait que 8 ans, pourquoi ce Dieu si miséricordieux s'était permis une telle chose? Le fait qu'elle lui dise qu'il devait faire attention à Nikolas, le laissa un peu sans voix. Le trou, quel trou? Celui que la mort de Sofia avait fait? Il aurait voulu lui poser la question, bien entendu, on ne lui en laissa pas le temps. Les ombres qui investissaient la pièce n'étaient pas amicales, loin de là. Il s'en rendit vite compte.

A peine avait-il volé dans la pièce pour rencontrer le mur, que trois de ces saletés étaient déjà sur lui et qu'est-ce qu'un pauvre mortel pouvait bien faire pour se défendre contre des fantômes en rogne? Pas grand-chose. Il faisait des mouvements avec les mains pour tenter de les éloigner de lui, sans grand succès. Vito se sentait de plus en plus oppressé par ces formes indistinctes. Il sentait qu'elle ne lui voulait pas que du bien, il entendait les voix de ses femmes plus loin, mais ne pouvait passer la barrière qu'on faisait devant lui.

Surtout qu'on ne le laissa pas en paix, bien au contraire, les ombres le blessaient vraiment, il avait même l'impression qu'elles tentaient de prendre possession de son être. De quoi hurler de douleur, il se débattait pourtant comme un beau diable, pour tenter de les éloigner, encore et toujours. Mais plus le duc tentait de se débattre plus il avait l'impression que ces saloperies se décuplaient. Sa fille débarquait alors, enfin son fantôme plutôt, comme pour vouloir le protéger, mais il se rendait compte que c'était plutôt l'inverse qui se passait, elle disparaissait, à cause des ombres.


- Laissez ma fille! Grognait-il redoublant d'effort, alors qu'il était griffé au visage, sur les bras, qu'une partie de son costume avait été arraché.

Ces esprits n'étaient pas qu'intangible, ce qui était franchement inquiétant. La voix de Nikolas se fit alors entendre, plus forte, puissante, elle était même éblouissante, à genoux au sol, il se redressait avec difficulté, tentant de prendre sa fille sans possibilité de le faire, mais lui faisant comprendre d'aller vers sa mère.


- Vite!

Les deux se déplaçaient alors rapidement pour aller du côté de la sorcière, qui pourrait mieux les protéger que quiconque, Est-ce que cela suffirait à faire partir ces mauvais esprits de ce plan d'existence? Il fallait l'espérer.
Beleth
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Dim 3 Déc 2017 - 18:52
Quando il marito si allontana

Feat. Beleth



Nikolas Cnossos s'était parfois confrontée à des revenants belliqueux. Les voiles entre le monde des vivants et celui des morts étaient plus légers qu'ils n'y paraissaient. Il fallait alors affronter ce qui en surgissait ou bien mourir. Strega visait les ombres agglutinées autour du Duc en priorité. Elle lui libérait péniblement une voie jusqu'à elle. A peine le temps de pouvoir lui saisir la main, pour qu'elle l'attire contre elle, chevalier défendant son damoiseau ce soir.

« Sofia... » La petite fille s'effaçait dans un soupir d'épuisement. A sa place se formait un espace vide. « Surtout ne vous éloignez pas. Je vais trouver le moyen de les chasser. Je... »

L'un des esprits frappeurs se comportaient différemment des autres. Il n'attaquait pas de façon frontal les vivants. Il était à l'écart en lévitation à quelques mètres du sol obstinément immobile. Strega, trop occupée à chercher un sort de protection efficace, le remarqua une poignée de secondes trop tard. La créature de l’au-delà sortit soudainement de sa léthargie pour fondre sur le Sicilien. Il ne cherchait pas à le blesser mais à le posséder et entreprit de combattre pour prendre siège autour de l'âme de Vito Lampeduza.

« NON !» La belle damnée plaqua sa paume de main sur la poitrine de la victime.

Une chaleur surnaturelle se mis à émaner de celle-ci. Une aura fragile mais constante nimba le noble d'une blancheur angélique. Strega psalmodier dans une autre langue antique. Les prêtres de Rome, et leur jargon latiniste, n'avaient en définitive rien inventer. Il y avait à toute époque des cas de possessions et celle-ci n'avaient pas attendu l’avènement d'un dieu unique.

Le fantôme s'écharnait et parce qu'il se sentait en danger, il se mit à invectire la sorcière au travers des lèvres de son mari. La voix de Vito était déformée par la rage du fantôme en colère. Elle n'avait plus rien à voir avec celle de l'époux qui avait résonné un peu plus tôt dans la chambre.

_ Nikolas Cnosso, maudit sois-tu ! Une main crispée cherchait à monter pour aller stranguler l'Immortelle. Quelqu’une était le différent entre les deux la rancœur avait l'air encore très forte. Les autres ombres vengeresses s’arrêtèrent d'attaquer elles aussi. Elles se regroupèrent pour suivre ce qui se passait. Là, elles commencèrent à tournoyer autour du couple lui bloquant toute chance de retraite.

« Vito... Résistez... » Beleth était physiologiquement plus fort que son épouse. D'autant qu'elle avait déjà dépensé une partie de son énergie. « VITO ! »

La chance voulu que ce cher Pierre Pelletier réussissait à dégonder la porte dans un coup d'épaule rageur. Celle-ci s'écrasa au sol dans un nuage de poussière. Dans les quelques secondes en suspend le Français capta la scène et sans même réfléchir fondit sur son patron pour essayer de lui faire lâcher prise. La jeune Duchesse obtenue ainsi le regain de souffle salvateur. Elle reculait, chancelante, alors que les ombres s'approchaient de nouveau.

_ Pathétique ! S'esclaffait un Italien possédé en repoussant le garde du corps d'une poigne démesurée. L'homme de main s'envolait sur prés de trois mètres avant de retomber dans un bruit de douleur. Cnossos avait encore reculé et d'une pression élémentaire écartait deux ombres qui voulaient la coincer contre un mur.

« Vito... je vous en conjure. » Le frisson d'une peur se devinait dans le souffle de la Sorcière. Elle scrutait son amant avec angoisse, cherchant à déterminer, si le maudis esprit n'était pas en train de s'abreuver de la rancœur de son ôte.

Dans ce moment de péril -enfin- la lumière se faisait. L'amour était là, tapis sous le drapée de la peine, mais il était là. Nikolas pouvait le ressentir s'agiter dans ses entrailles. Cela lui apporta un regain de force. Une énergie dont elle devait se servir pour emporter la victoire. Strega prit alors le risque de prendre le temps de fermer les yeux, d'inspirer en profondeur, et soudain sa voix mugie claire comme du cristal. Un son unique, ancestrale, et implacable... Un souffle de tempête naquit au centre de la salle et emporta tous les esprits.

Seul demeurait celui qui était encore caché dans le corps du Duc.
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Sam 16 Déc 2017 - 23:08
Vito s'était laissé tirer jusqu'à son épouse, épuisé par son combat, il vit la lumière de sa fille disparaître. Dans un instant de panique, il espérait que ce n'était pas pour toujours. Voilà qui était stupide comme pensée, finit-il par se dire, elle avait déjà disparue. Ce fantôme n'était finalement plus que ce qu'il restait d'elle. Il fallait accepter qu'elle ne soit plus et c'était parfois insupportable. Là pour le moment, même s'il ressentait ses entrailles se serrer, il y avait encore la menace des esprits qui ne pouvaient pas vraiment lui laisser le temps de plus y penser.

- Où.... non la question n'était pas à poser maintenant.

En fait, surtout parce qu'il était attaqué de plein fouet par une nouvelle âme, plus vindicative que les autres. Plus pernicieuse aussi. Le duc avait l'impression qu'on venait de refroidir tout son corps de l'intérieur, comme s'il vivait une sorte de blackout. Il n'était plus maître de ses mouvements, ni de ses paroles, il entendait cette autre voix dans sa tête, qui semblait lui dire de laisser tomber, de se laisser porter par les ténèbres, qui nourrissait sa rage et sa colère contre sa compagne.

Il était spectateur de son propre corps, c'était... surprenant, presque grisant quelque part. Mais il ne voulait pas que l'on fasse du mal à Nikolas. Malgré tout, il ne pouvait l'accepter. Alors il tentait de repousser l'intrus, de toutes ses forces. L'avantage d'un esprit fort, c'était bien le fait qu'il donnait du fil à retordre à cet occupant non désiré. Mais c'était épuisant et il n'était pas non plus au top de sa forme.

Finalement le cri de Cnososs eu la réussite de faire partir un bon nombre des ennemis présents, la voix dans sa tête se tût presque instantanément, il reprenait le contrôle de ses membres, alors que sous le coup, il s'était écroulé comme une marionnette qui n'avait plus aucun fil pour la porter. Ses doigts bougèrent à nouveau lentement, il clignait des yeux petit à petit, reprenant son souffle. Il avait la mauvaise impression d'entendre un ricanement à l'arrière de son crâne, alors qu'un mal de tête le serrer aussi puissamment qu'un diadème. Il grognait, les douleurs n'étaient pas imaginaires elles, le combat avait été assez violent, finalement.


- Nikolas? Finit-il par réussir à articuler entre deux respirations, la cherchant du regard.

Lampeduza tenta de se lever, non sans mal, il s'aida alors du mur, espérant restant droit sur ses jambes, encore flageolante, la possession était quelque chose de suffisamment désagréable, pour faire perdre au corps tous ses moyens. Il avait cru entrevoir Pierre, entrer avec fracas dans la chambre, le cherchant du regard.


- Comment va... Pierre? La respiration était encore difficile, l'esprit trop embrouillé pour qu'il puisse réellement remettre tout en place.
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Jeu 21 Déc 2017 - 19:08
Quando il marito si allontana

Feat. Beleth



Peu à peu il y eu du mouvement dans le fond de la pièce. Un homme couvert de plâtre se redressait en tenant un bras pantelant. Il toussait à plusieurs reprises, la gorge obstruée par la sciure.

« Je vais bien Monsieur… » Répondit Pierre Pelletier à la demande de son employeur.

Un vacarme sans nom montait de la rue florentine. Sans la signalétique, le chaos avait envahie la chaussée. Des accidents s’étaient produits partout dans Florance. L’électricité revenait peu à peu dans le quartier. Les gens sortaient timidement dans la rue pour constater les dégâts. Une prise en charge des morts et des blessées se mettait en place dans une agitation fébrile. Cependant que l'incompréhension persistait dans les esprits.

L’hotel particulier reprenait péniblement son fonctionnement à son tour. Les employés  avaient pour ordre de circuler dans les couloirs afin d’aider, rassurer et de faire un premier bilan. Ils devaient signaler les besoins en terme de premiers secours. Une jeune femme passa ainsi devant la chambre des nobles. Le désordre de la pièce lui fit pousser un cri de panique. Le Français se chargeait d’aller la rassurer en quelques phrases.

Strega avait réussi à se redresser, livide comme la mort, elle s’était effondrée dans l’un des fauteuils encore debout. Sous l’effort un vaisseau avait éclaté créant une rigole rouge sous la narine droite. Un bleu hideux marquait le cou de cygne, là où la main meurtrière s’était aposée. L’écrasement des cordes vocales privait la Duchesse de sa voix habituelle. On voyait dans son regard que l’adrénaline était assez dissipée pour qu’elle ressente la douleur. Sans prononcer une parole, elle vint à la rencontre de Beleth. Le rempart invisible s’était craquelé sous le coup de la crainte.

Pendant que le monde autour d’eux s’agitait, le silence s’étirait entre eux. Un silence déchargé des émotions négatives de la Sorcière. La colère qui assombrissait ses pupilles s’était enfin éloignée. L’épouse avait abandonné la froideur du deuil pour une fatigue humaine. Suspendue au regard de l’Italien, Nikolas tendait doucement une main pour prendre la sienne. Elle la conservait entre des doigts frais. Une infime pression trahissait le bouleversement interne.

Le fantôme de Sofia errait, dans les pensées, la peur restait cachée sous le soulagement premier. Pour autant, cette bataille semblait avoir assainie l’âme malheureuse. De même que le trou béant semblait enfin capable de cicatriser. Il faudrait du temps, mais voilà que la blessure apparaissait saine et tolérable.

« Je vous demande votre pardon Vito…» Moins sur la défensive, la Duchesse était comme rajeunie.

Discret comme un Sioux, Pierre entreprenait de remettre de l'ordre dans la pièce. Il attrapait l'un des couvre-lit pour aténuer l'arriver de l'air froid qui s'engoufrait. A peine eu-t-il terminé son ouvrage que des ouvriers se trouvaient sur le seuil. Celui qui semblait être le chef passait en revue les lieux avec un sifflement admiratif. Pour autant, personne ne posait de question sur les raisons des dégâts particulièrement impressionnants.

Dans cette ruche improvisée la reine d'antan s'était pour une fois pliée aux impodérables, malgré le désir de tranquillité flagrant. Elle avait pris un verre neuf dont le contenu mordoré amenait un peu de couleur à ses joues. Lorsque la boisson fût terminée Strega considéra les mortels en présence d'un œil fatigué.

« Trouvons un endroit où patienter qui soit plus adéquoite pour... parler. Vito ? » L'inflexion de la voix était sensiblement différente, laissant la place à un refus. Ce à quoi même Monsieur Pelletier fût sensible.

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Jeu 4 Jan 2018 - 19:00
- Tant mieux... tant mieux...

La voix du français l'avait quelque peu rassuré. Il s'en serait voulu que ce dernier se retrouve à la morgue par leur faute. Enfin, surtout à cause de ce genre de situation, difficilement explicable - en plus du reste -. Sans compter que le sicilien avait un vrai respect pour leur majordome et que d'une certaine façon, il tenait à lui.

Vito toussa un bon coup, les bruits de la ville ne lui venaient que par bribe, plus focalisé qu'il était sur ce qu'il se passait dans la pièce et surtout, sur son épouse. Le cri d'une voisine lui perça les tympans, il grogna tout en portant une main à son oreille pour atténuer le bruit. Il avait l'impression de sortir de la plus grande gueule de bois qu'il n'avait encore jamais vécue et quelque part, il préférait ne jamais arriver à cet état grâce à l'alcool, c'était suffisamment pénible sans. Se soutenant encore grâce au mur, son regard croisa celui de sa compagne.

Elle n'avait pas l'air en meilleur état que lui. Remarquant la marque sur son cou, il eut une petite moue. C'était sa main qui avait fait cette marque, même si ça n'avait pas été lui... c'était... il s'en voulait. Car malgré tout, jamais il n'aurait levé la main sur cette femme, sur aucune d'ailleurs. Il n'était pas de ces hommes qui pensaient qu'ils avaient droit de vie ou de mort sur celles qui partageaient leur vie... la colère du couple, leurs problèmes et leur deuil, ne pouvait le pousser à un tel acte. Mais qu'un esprit ou quoi que ce soit se soit permis d'utiliser son corps pour lui faire du mal. Il sera un instant les dents, avant de sentir les doigts frais sur les siens.


- C'est moi qui vous demande pardon, Nikolas. Peut-être pour tout, peut-être pour cette marque laissée sur son cou. Il n'osait guère le toucher. Il lui tendit juste un mouchoir, pour qu'elle puisse essuyer le filet de sang sous son nez. Comment vous...

Pourquoi personne ne le laissait jamais finir ses phrases? Au moins l'hôtel était efficace. Au prix qu'ils payaient la chambre et les services, il y avait intérêt qu'il le soit, en fait. Son regard noir s'arrêta un instant sur le chef de l'équipe. Ce n'était vraiment pas le moment de l'ouvrir. Nikolas en profitait pour aller se servir un verre, lui finissait de reprendre possession de tous ses sens. Mais il se sentait passablement épuisé.

Tentant de refermer son veston, il hochait de la tête à la proposition de la duchesse.


- Oui. La chambre de Pierre sera parfaite. Le pauvre majordome n'avait guère le choix, de toutes les façons, le couple avait encore des choses à se dire et si possible, loin des oreilles indiscrètes. Ils s'y rendirent donc. Comment vous sentez-vous Nikolas? Votre cou... je suis tellement désolé. Marquant un temps. Qu'est-ce qu'il s'est passé? Qu'était-ce ces... choses? Pourquoi avaient-elles l'air de vous connaître? Et Sofia... ai-je rêvé?

C'était assez difficile pour un esprit mortel de découvrir que les fantômes et autre bondieuseries n'étaient pas que des contes pour les enfants. Et ce n'était pas parce qu'il avait épousé une sorcière, que cette dernière lui avait montré les différents plans d'existences qui pouvaient exister, justement.

La chambre de Pierre n'était pas la suite présidentielle du couple Lampeduza, mais il y avait assez de place pour être à plusieurs. Le duc entreprit alors de trouver des verres, une nouvelle bouteille d'alcool et les posa devant eux, sur la table où il s'était installé. Lui avait besoin d'être assis et boire ne lui ferait clairement pas de mal, bien au contraire. Les deux verres servis, il attendait les réponses de sa dame.
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Dim 7 Jan 2018 - 14:37
Quando il marito si allontana

Feat. Beleth



Une fois la porte de la seconde chambre close, le bruit de fond, diminua enfin. Les traits de la Duchesse marquèrent les signes d'un soulagement nerveux. Elle fit, les derniers pas jusqu'à une chaise, sans réellement s'en rendre compte. A l'instant où Nikolas sentit l'assise une partie de son épuisement vint écraser ses épaules dénudées.

Lentement son regard se porta sur l'homme qui se trouvait avec elle. Vito Lampeduza semblait alors être son reflet masculin, les traits tirés, le regard désolé, et l'esprit confus. L'épouse l'écoutait poser ses questions avec un air un peu absent. Son esprit était lui aussi accaparé par ce qui leur était apparu. Ses lèvres se mouvaient sans qu'aucun son n'en sorte dans un premier temps. Elle semblait hésiter à parler.

« Vous n'étiez pas en possession de vos mouvements. Je le sais. Je ne vous tiens pas rigueur de ce qui s'est passé, Vito. »

A la façon de constater le drame, la femme démontrait qu'elle était enfin de compte en capacité de faire la part des choses. Du moins en ce qui concernait les phénomènes paranormaux. Une nouvelle preuve que cette immortelle était plus douée pour la sorcellerie que pour les relations de couple. Elle bu, s'offrant ainsi encore quelques secondes de silence. Car Strega savait quels troubles allaient jeté ses prochains mots.

« Vous n'avez pas fabuler. … C'était bien elle. » Nikolas guida le verre au niveau de la table. La voix, si douce, de leur fille, était comme un chant à son oreille. « L'expression de son énergie vitale. » Le nom donné à cela était différent selon les cultures et les relions. Cnossos venait d'un monde où le voyage de l'âme était une vraie croyance.

Cette vision hanterait les rêves de la Sorcière pendant de très longues années. L'une des raisons qui l'encourageait alors à ne pas trop s'attarder dessus.

« J'ai du malencontreusement ouvrir un passage entre deux strates de l'univers. Des esprit-fantômes en auront profité pour passer la frontière. » En disant cela la terrible belle serrait la machoir. A son regard, elle se savait entièrement responsable. Cette dispute conjugale lui avait fait perdre ses moyens au point de les rendre vulnérables, à ses ennemis. « Des anciens adversaires qui attendaient une opportunité pour se venger de moi. Croyez bien que je ne vous aurait pas mis en danger de cette façon. Quelques soient nos problèmes de vie. »

« Le plus fort du groupe a réussi à prendre possession de vous. C'est pour cela que vous avez perdu le contrôle de votre corps. Cela n'aurait jamais dû être possible. » Des dispositions allaient être prises. Il n'y avait aucun doute, Nikolas ne laissait pas l'imprévu se produire deux fois. Sans l'épuisement actuel, elle aurait d'or et déjà débuté le rituel protecteur.

Dans un sursaut de conscience, Strega fixait son mari.

« Il me faut ma sacoche. » En vraie pratiquante des sciences sombres, la Sorcière voyageait en permanence avec une trousse de secours. Il y avait ainsi de quoi parer au plus pressé. Naples regorgeait aussi de boutiques où la Sorcière pourrait s'approvisionner dés le lendemain. « Il me faut vous protéger. » Disait-elle de façon pressente.

Nikolas redoutait sans aucun doute qu'une nouvelle attaque survienne. Pour l'éviter, elle était prête à faire tout ce qui était en son pouvoir. Néanmoins, pour cela, il lui fallait des outils. Il n'y avait qu'un seul endroit sur tout l'Archipel où elle serait à même de faire ce qui était nécessaire.

« Je souhaite que nous repartions pour Lampeduza. Demain. Etês-vous d'accord ? » Questionna la dame en épiant les yeux de Vito Lampeduza.

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Dim 21 Jan 2018 - 17:47
Vito observait son épouse. Rarement il l'avait vu aussi épuisée. Il sentait bien que cette confrontation lui avait demandé une grande partie de son énergie. Il l'avait bien compris alors qu'il était aux prises avec les esprits, mais c'était encore plus troublant de le voir reflétait sur le visage de son épouse, maintenant que le calme avait été retrouvé. Il secoua légèrement la tête, alors qu'il prenait une longue gorgée de la boisson qu'il tenait entre ses mains.

- Il n'empêche... je n'aurai pas dû laisser faire.

L'homme s'était réellement senti souillé, il avait vu ce que cet esprit lui avait faire et ça le rendait plutôt malade. Lui qui pensait être un esprit fort, voilà qu'il s'était fait avoir. Et ça, ça avait de quoi le foutre en rogne. Sans compter que c'était son égo de mâle qui pouvait avoir pris un coup.

Leur fille... tout le reste pouvait être oublié pour un instant. Ils avaient donc pu voir leur fille. Son essence, son esprit, qu'importe. Cela voulait dire qu'elle n'avait pas totalement disparu, qu'elle n'était pas morte et que rien ne l'attendait ensuite. Le père se sentait presque un peu soulagé de cela. Les paroles que sa fille avait dites, elles seraient gravées dans son cœur, jusqu'à sa propre mort. Elle était heureuse là où elle était, même si elle leur manquait terriblement. Il eut un petit soupire triste, mais la douleur allait donc disparaître pour de bon, cette blessure finirait de se cicatriser, enfin.


- Oh... elle... elle pourrait revenir?

Il ne savait pas s'il avait vraiment envie de la revoir, enfin si, il aurait voulu la revoir. Mais ce n'était sans doute pas la meilleure des idées. Écoutant les paroles de son épouse, il se rendait compte qu'il y avait tout un pan de sa vie qu'il ne connaissait pas. Un monde qui lui était totalement inconnu, lui qui avait un esprit cartésien, il n'aurait jamais pensé que cela pouvait vraiment exister.

- Comment.... enfin pourquoi ce "passage" s'est-il ouvert? Est-ce que notre dispute en est la cause? Est-ce que cela voulait dire qu'ils devraient apprendre à faire attention? Tout d'un coup, Vito avait oublié un peu sa maîtresse et ce besoin d'être avec elle. Peut-être bien parce qu'il voyait à quel point le danger était présent concernant Nikolas. Autant d'ennemis vivants et morts... murmura-t-il. Cela ne rendait pas les choses aisées, bien au contraire.

L'homme alla s'installer sur le fauteuil en face d'elle, la fixant, un moment silencieux, se frottant doucement les lèvres, se moquant des douleurs qui marquaient son corps. La conversation prenait toute son attention.


- Moi qui ne croyait pas à ce genre d'histoire... dois-je vois un exorciste pour être certains que cet ennemi est parti? Il avait l'air de vouloir se débarrasser de vous et pour de bon... je ne veux pas être un danger pour vous, Nikolas.

La réponse tomba bien rapidement, il se releva alors dans une grimace. Pour aller appeler le français.

- Pierre? Retrouvez-nous la sacoche de madame et amenez-la ici.

Revenant vers le bar, pour se servir un nouveau verre, qu'il vida d'une traite. Le fait de vouloir retourner à Lampeduza sur le champ était plus que tentante, mais une pensée alla vers la femme qui avait été à l'origine de cette dispute.

- Oui, nous rentrerons demain.

L'homme trouverait bien un moyen de s'expliquer. Il se servit encore une fois. Cette expérience l'avait sans doute plus secoué qu'il n'était prêt à le montrer.

- Il faut que... je dois... prendre l'air.

S'aérer l'esprit ne lui ferait pas de mal. Marcher un peu. Etre seul, remettre ses idées en place. Mais sa façon de le dire, ressemblait à une requête qui attendait son approbation. Nikolas avait peut-être besoin de lui, d'un soutien de sa part d'une quelconque façon. Il n'osait pas trop la laisser seule, bien qu'il en ressente le besoin pour lui-même.
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Ven 26 Jan 2018 - 14:45
Quando il marito si allontana

Feat. Beleth



Strega clignait lentement des paupières pour dissiper les souvenirs. Un sourire désolé répondait en premier lieu au Duc. Quel pu être leur désir de revoir l’esprit de Sofia, la Loi était la Loi. Aucun Homme ne pouvait déroger aux règles strictes de l’Univers.

« Non » Nikolas fixait alors son époux. Une expression rare humanisait ses traits : la compassion.

La Duchesse plongea lentement son regard dans celui du Sicilien. Il était curieux comme l’est le païen face au prodige. Il était ignorant de ce monde à dessein. Rares fûtes leurs conversations à propos de ces activités scientifiques et obscures. Par un code tacite entre les deux amants mafia et magie se gouvernaient hors du regard de l’autre. Néanmoins, les événements de la nuit, brisaient les frontières. Un dialogue devenait indispensable pour leur survie commune.

« Non. J’en suis l’unique responsable. J’ai été défaillante. Sans doute aurais-je pu nous prémunir davantage si je n’avais pas éparpillé mon énergie… » Le soupire de l’artiste était aussi celui d’une épouse contrit par l’échec et la colère. « Mon nom est légion, car nous sommes plusieurs. » Rétorquait l’Immortelle.

Citant-là celui qui fût nommé Saint Marc et qui transcrivit l’un des trois évangiles du Nouveau Testament et dont les mots sonnaient si juste.

Une fois l’instruction donnée, le garde du corps, détacha les mains de son dos et quitta la chambre à couchée. A peine eu-t-il disparu qu’un silence s’imposait à nouveau, que seul le tintement d’un verre abîma. A la vue du liquide dorée madame Lampeduza s’agitait pour signaler un élan de gourmandise alcoolique. Elle attrapa le verre vide pour le tendre à son confident. Lorsqu’il s’accapara l’objet la terrible magicienne attarda ses doigts contre les siens. Renouant de la chair à la chair par la douceur.

« Bien. »

Le silence retombait entre eux après la demande de Beleth. Un silence qui s’étira sans doute un peu trop quand sa compagne se faisait des hypothèses. La jalousie lui mordait le ventre sans qu’elle n’en fasse la remarque. Elle paraissait d’ailleurs beaucoup trop exsangue pour envisager une deuxième rixe conjugale. Une bataille de laquelle elle sortirait probablement perdante. Aussi, sut-elle mettre de côté leur différent et enfin répondre à l’une des attentes du peintre.

« Je serais plus rassurée si vous aviez Pierre avec vous. »

Entre temps l’homme revint avec la précieuse besace qu’il déposa sur la table. Le contenu divers n’avait rien de maléfique pour un œil ignorant. Nikolas enferma quelques pierres précieuses, dans une bourse de cuir. L’objet pesait dans le creux de sa main pansé, armure de fortune, tandis qu’elle venait vers le fugueur. Contre toute attente, la belle s’approchait afin  d’elle-même mettre l’objet dans la poche du pantalon. Un geste qui imposait une promiscuité pour laquelle elle ne manifesta, ni peur, ni dégoût.  

« Et lorsque vous rentrerez nous pourrons… parler de cet armistice… » Proposait-elle enfin à son malheureux conjoint.

Lucide sur les milliers de questions qui bousculaient le mortel, Cnossos désira éteindre quelqu’un de ses doutes les concernant. Ainsi, lui effleurait-elle la joue, telle qu’elle le faisait avant, une fois qu’ils avaient refermé la porte de la chambre à coucher de leur enfant. Un léger sourire venait poindre à ses lèvres pareilles à une promesse muette. Celle que, s’il revenait,  Vito retrouverait enfin sa Nikolas.
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Jeu 29 Mar 2018 - 19:23
Ce non que son épouse prononçait était sans équivoque. Vito n'en était pas surpris. Il se doutait bien que revoir sa fille aurait un prix. Un prix que personne ne voudrait payer. Il y avait des Lois qu'on ne pouvait contourner, même s'il l'aurait voulu. Et jamais il n'aurait mis Nikolas dans une position d'un pareil danger. Il resta donc silencieux, tout en hochant de la tête. Il resterait donc sur le souvenir d'avoir pu croiser ce... fantôme. Et de se souvenir qu'elle était heureuse, où qu'elle soit. Le jour où lui quitterait donc cette Terre, il pourrait retrouver sa fille disparue et ça... ça... ça n'avait pas de prix.

Définitivement, ils étaient tous les deux fautifs de ce qui était arrivé. Cela faisait réfléchir. Vito ne savait pas encore quelle décision finale il allait prendre. Pour le moment son esprit était encore en ébullition avec ce qu'il venait de vivre. Mais il n'en voulait pas à sa compagne. Il comprenait parfaitement que rien de tout cela n'avait été choisi. Nikolas s'était donc montré encore plus vulnérable qu'à l'accoutumée... cela lui démontrait aussi qu'elle tenait à lui plus puissamment qu'il ne l'aurait cru. Mais tout ce qu'il s'était passé avant ça... il ne pouvait pas non plus tout balayer. Elle l'avait tellement repoussé. Il se passa une main dans les cheveux, gardant encore et toujours le silence, tout à l'écoute de ce que lui disait son interlocutrice.

L'alcool était un bon moyen de calmer les nerfs, calmer l'esprit. Elle semblait être d'accord avec lui, il remplissait à nouveau le verre qu'elle lui avait tendu, pour le lui rendre ensuite. Quand elle toucha ses doigts, son regard se planta un instant dans le sien. Il tentait de comprendre. Avant de se râcler un peu la gorge, pour boire d'une traite son propre verre. Décidément, il avait réellement besoin d'aller prendre l'air. Heureusement que le français débarqua pour donner ses affaires à madame. Cette dernière ne lui laissa guère le choix, s'approchant au plus près de lui, pour glisser quelque chose dans sa poche. Le sicilien ne la quittait guère des yeux, elle avait toujours eu un certains pouvoir sur lui, quoi qu'il en dise.


- Je préférai que Pierre reste à vos côtés. Ce n'était pas parce qu'il ne voulait pas que leur majordome le suive, mais c'était son épouse qui avait eu le plus à gérer avec cette affaire. Il ferma un instant les yeux à la caresse sur sa joue, puis lentement, lui attrapa doucement sa main, tout en replongeant son regard dans le sien. Bien... les sous-entendus étaient clairs, ils se comprenaient sans réellement se parler tous les deux.

Vito embrassa alors la main de sa compagne, comme il l'avait souvent fait, avant de la libérer et se reculer un peu.


- Je serai de retour pour notre départ.

Jetant alors un regard à Pierre, pour qu'il comprenne qu'il devra aider la maîtresse de maison à faire les valises, puis revenant un instant sur elle. Il la salua d'un petit mouvement de la tête, avant de sortir de la pièce, attrapant son manteau, l'air frais de l'extérieur lui fit un bien fou. Il attrapa une cigarette qu'il s'alluma machinalement. Ce n'était pas trop son genre, mais là, il en avait besoin. En amenant le briquet près du bout de la cigarette, il se rendit compte à quel point ses mains tremblaient.

Autant dire qu'il était plus choqué qu'il ne se l'avouait lui-même. Beleth parti alors dans la nuit, sans réfléchir à où ses pas pourraient bien le conduire. Le but était simplement de... faire le vide.


THE END
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Jeu 12 Avr 2018 - 15:02
Quando il marito si allontana

Feat. Beleth




Les cris, les sirènes, qui faisaient le paysage sonore, étaient moins envahissants que les pensées qui s'écoulaient dans l’esprit de Strega. Entre les quatre murs de la chambre napolitaine, les deux époux partageaient un instant précieux, car redouté par la première et espéré -sans doute- par le second. A l’égal de deux généraux qui, après leur longue bataille, s’approchaient de la table des négociations. Ils parlèrent factuellement, posant les pierres, sur un chemin encore incertain.  À travers leurs mots ténus une étrange diplomatie tentait de prendre la place sur les ressentiments.

« D’accord. » L’Immortelle rendait ses dernières armes aux pieds du peintre. Avec sur la face une sérénité neuve.

La fierté était mise au banc. Nikolas était trop intelligente pour ne pas voir les ravages qu’avait provoquée cette soirée. Elle devait revenir sur ses pas avant d’avoir à le regretter une solitude dans cette éternité. La manifestation démoniaque, en cela, lui servait à comprendre tout le mal qui avait été fait et tout celui qui pouvait être évité.  Elle approuva silencieusement les dernières paroles de Vito, dont la confusion était à son paroxysme.

Cette fois, la belle prit la peine de se tourner pour regarder le compagnon de cette vie, s’en aller. Comme naguère, elle l’avait contemplé à chaque fois qu’il disparaissait. Comme d’antan, elle se retrouvait dans cette attente que seule imposent les grandes passions. La porte se referma sur lui, et la vieille âme ressentit un frémissement, qu’elle avait failli oublier à force de l’avoir fait taire. Peut-être était-ce la fatigue ? Peut-être bien que revoir Sofia avait entrouvert l'armure érigée autour des entrailles de la Cnossos.

« Commençons par les robes, voulez-vous. » Entonna la dame, en reprenant ses esprits. Elle laissait là le reliquat d’alcool, car la soif qui la prenait ne pourrait s’assouvir de malte.

Monsieur Pelletier, qui n’avait eu de cesse d’observer les Lampeduza, sourit doucement. Il connaissait Madame. Ils s’étaient adoptés l’un l’autre, d’abord par commodité, puis dans le respect. L’âge et les tours de magie, ne le détournerait pas de l’idée, que cette étrange femme était toute aussi humaine que l’était son mari. Il avait attendu, patiemment, comme le Duc que le temps fit son effet. Cette nuit, enfin retrouvait-il la femme qui l’avait convaincu de s’engager dans cette vie de servitude volontaire.

Le Français sortait les valises pour les disposer sur le coffret laqué, au pied du lit. Lui, le premier, était heureux de rentrer au pays. Le Duchet était devenu sa terre. Il avait hâte d’offrir le cheval de bois à son petit garçon et de le regarder jouer dans  jardin. Une tendre pensée qui rendait son pas plus allant, malgré la fatigue. La Strega se contentait d’une introspection, presque paisible, qui lui donnait l’air absente. Elle savait qu’elle ne pourrait pas dormir. D’ailleurs, elle n’avait pas envie de se laisser aller au sommeil. Elle voulait encore, caresser de ses pensées, le souvenir de cette angélique apparition. Sentir de nouveau la douceur du baiser déposé par Beleth.

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