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Animation n°8 : Halloween - Be your Alter ego

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Lun 22 Oct 2018 - 21:10
ESPACE DEDIE A L ANIMATION AUTOMNE

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ENJOY !

cool sun
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Animation n°8 : Halloween - Be your Alter ego 81085410
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Dim 28 Oct 2018 - 15:27



« Be your Alter ego »

Animation n°8 : Halloween - Be your Alter ego Giphy



    Rachel, celle en charge du comptoir raccrocha le téléphone, avant d'afficher son plus beau sourire de commerçante devant le drapier arrivé du Vatican. L'homme replet, les bas de joues tombantes et la peau rougeâtre la lorgna d'un air peu amen.

    "Je suis vraiment désolée Monsieur de Santis. Nous n'avons pas encore réussi à la joindre. Voulez-vous un café pour patienter ?"

    La jeune femme lança un signe discret à sa collègue pour qu'elle prenne en charge le négociant. Elle profita qu'aucun client n'attendait ensuite, pour s'éclipser en salle de repos pour tenter de joindre Madame Richards qui ne s'était pas présentée au travail ce matin.


    ***


    Ce matin-là Claire s'était réveillée avec la certitude qu'elle allait passer une très bonne journée. Elle avait donné aux enfants dix livres, pour qu'ils gèrent leur déjeuner et les avait envoyé à l'école à pied. Cela leur ferait faire du sport. Un sourire satisfait avait marqué le départ de Colm pour son stage, laissant la maison à sa disposition pleine et entière.
    Claire avait été débarché la ligne du téléphone, avait coupé le sien et s'était installée au salon pour regarder son émission de télé réalité préférée « Les Anges de Paris » diffusé en direct de la capitale parisienne, en buvant un énorme café caramélisé. Elle envisagea même de se faire des gaufres. Mais l'idée de cuisiner la rendait paresseuse.
    Vers dix heures elle avait commencé à se préparer pour sortir. Elle avait retrouvé sa paire de basket fétiche au fond d'un placard et avait ressorti ses jeans... sans comprendre ce qu'ils faisaient dans l’armoire du couloir plutôt que le dressing de la chambre. Elle filait dans la voiture pour rejoindre le centre ville. Elle avait pris rendez-vous en ligne pour une manucure complète et une coupe. La matinée passa à la vitesse de l'éclair.
    Claire se décida donc pour aller manger dans l'un des restaurants gastronomiques du canal. Tant pis si Lewis ne pouvait pas se libérer, elle avait très envie de homard, là tout de suite. Ce n'était pas dans les habitudes de Charadh se remettre ses envies à plus tard. En plus, elle en avait assez de surveiller les comptes et de contrôler toutes les dépenses. Tout ça à cause de son stupide projet.
    Le maître d’hôtel, un beau gars en costume, lui fit du charme pendant tout le repas. Elle en profita pour avoir une coupe offerte et lui donna son numéro de téléphone. Il n'aurait qu'à l'appeler s'il voulait aller un peu plus loin en affaire. Satisfaite, Claire décida ensuite d'aller faire les boutiques pour se trouver un manteau de fourrure. Celui dont elle rêvait depuis des semaines. Elle espionna la concurrence et lança quelques piques bien sentie au passage à l'une de ses anciennes apprentie. La garce n'avait qu'à pas travailler pour l'ennemi.
    Vers dix-heure heure la Française tenta de joindre ce producteur de cinéma qui la tânait depuis des mois pour lui parler d'un script. Il paraissait que son visage passait bien à l'écran et qu'elle pourrait être une grande actrice. Il proposa un rdv le lendemain et lui envoya le dossier. Claire trouva la salle de spectacle où se passait le show dont elle avait lu un article à sensation dans le journal du matin.
    Il était encore tôt quand elle sortie de la salle. Le soir venait de tomber. Elle n'avait pas très envie de rentrer chez elle, s'occuper des enfants, de la maison, de la journée du lendemain. Quelle horreur. Elle préféra donc appeler Fanny pour lui proposer de l'accompagner au club Mombo pour aller danser et boire quelques verres.
    Ce fût quand cette dernière répondit au téléphone que Charadh compris que quelque-chose n'allait pas... Mais quoi ?
Invité
Invité
Anonymous
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Lun 29 Oct 2018 - 21:44
Je m’étais réveillé avec une migraine atroce, un mal de crâne comme rarement j’en avais eu mais qui ne put entamer pour autant ma bonne humeur. Quelque chose semblait changé, sans que je puisse mettre le doigt sur ce qui provoquait cette sensation. Qu’importe, la journée était splendide et le monde et ses beautés m’attendaient au-dehors. Une vague d’optimisme et de joie de vivre m’envahit soudain, me prenant aux tripes et me soulevant de mon lit en faisant doucement disparaître la douleur lancinante logée dans ma tête. Face au miroir qui trônait au-dessus du lavabo de la salle de bain, mon reflet me paraissait étrange, comme si je le découvrais pour la première fois. Un large sourire s’étirait sur mes traits et bien qu’il fut des plus sincères, il paraissait rouillé, comme si les muscles de mon visage n’étaient plus habitués à l’exercice. Curieux. Pourquoi me paraissait-il si incongru de sourire alors que je ne pouvais m’arrêter de le faire ? Que je n’avais qu’une seule envie, c’était de sortir au-dehors et de le transmettre aux gens que je croiserais ? Peut-être bien que cette migraine m’affectait plus que ce que je pensais.
 
Quoi qu’il en soit, je me préparais en quatrième vitesse, sifflant et fredonnant des airs de jazz, en particulier un morceau de Louis Armstrong qui me mettait en joie. Je me rappelais lorsque je l’avais vu sur scène, bien avant qu’il ne soit connu. J’étais avec ma Rose, me belle Rose que je voyais s’épanouir jour après jour et qui me faisait le même effet. Que la vie était merveilleuse à ses côtés. Un soupir nostalgique s’égara hors de ma bouche mais je me reprenais promptement et chassais ce fantôme de mes pensées. Certes, des circonstances hasardeuses nous avaient séparé, mais il ne servait à rien de ressasser des événements auxquels on ne pouvait rien changer ! Il me fallait aller de l’avant, sortir de ce taudis déprimant et sinistre qui me tenait lieu de logement et croquer la vie à pleines dents ! Il y avait tant de beauté, tant de découvertes et de rencontres à faire. La vie n’était pas un long fleuve tranquille, mais en la prenant avec espoir, tout était possible. Il y avait bien assez de sources de souffrance qui pouvaient nous faire oublier l’essentiel. Il était primordial de se concentrer sur l’entraide et la fraternité dont pouvaient faire preuve les êtres humains. Sur leur bonté et leur bienveillance qui me poussaient à dévaler les escaliers d’un pas précipité pour me jeter au-dehors, à corps perdu dans la ville et ses habitants.
 
Près de mon refuge solitaire se trouvait un marché que je n’avais jamais pris le temps de visiter. Je m’y dirigeais donc, l’air frais d’octobre me fouettant le visage d’une manière agréablement revigorante. Tout autour de moi me donnait envie de sourire et de chanter. La vieille dame que j’avais aidé à traverser la route, le jeune père dont j’avais récupéré les oranges qui étaient tombées de son cabas, le vendeur de marrons chauds qui m’avait gracieusement offert quelques grammes en plus pour féliciter ma bonne humeur. Les petits bonheurs de l’existence étaient là, tout autour de nous, il suffisait de regarder avec attention et de prendre son temps. Rien ne valait une belle balade, dans les rues d’une ville ou en pleine nature. Il y avait toujours quelque chose à découvrir, à dénicher, un petit coin de paradis intemporel ou éphémère. L’existence ne pouvait être épanouissante si l’on se terrait dans le ressentiment et l’aigreur. Je plaignais ceux qui ne pourraient jamais se sortir de cela et qui n’y voyaient aucun problème. La méchanceté mènerait tout être à sa perte, j’en avais l’intime conviction. Ma femme, aussi belle et charismatique soit-elle, était peut-être déjà irrécupérable. Je ne le saurais qu’en la retrouvant, un jour peut-être.
 
En attendant, je décidais de ne pas me laisser polluer par des suppositions et des plans sur la comète. Vivre au jour le jour était bien plus enrichissant et je me laissais porter pour cette journée, mettant de côté la sensation que quelque chose d’urgent devait être fait. J’étais incapable de me rappeler de quoi il s’agissait, alors je permis à la légèreté ambiante de m’envahir et me porter à travers les différents quartiers d’Edimbourg. Je déambulais sans but, passant autant devant la prestigieuse école de prodiges que le château ou encore sur les quais de Leith. Je m'imprégnais des odeurs et des sons qui me parvenaient, en faisant une carte mentale que je gravais également au fond de mon cœur. Je découvrais réellement la ville pour la première fois et voyais ce qu'elle avait à offrir de meilleur pour quelqu'un comme moi. Oh je n'avais pas grand chose à lui donner en retour mais, humblement, j'espérais que je trouverais ma place ici. Assis là sur les hauteurs, à la contempler, je ne pouvais que me réjouir de la parcourir encore et toujours. La perspective d'une nouvelle journée passée à arpenter ses artères, ses veines même qui lui amenaient tant de vie communicative, était la plus heureuse pensée que je pouvais avoir. Je m'y accrochais ainsi qu'au sentiment de bien-être qui m'enveloppait en cette soirée, et regagnais mon logement, une soudaine fatigue m'étreignant le corps. J'eus à peine le temps de m'allonger et de jeter un œil critique à la pièce avant de sentir mon esprit dériver dans un monde de rêves enchantés. Un repos bien mérité m'attendais à présent, mais ce n'était qu'un simple au revoir avant que je ne retrouve cette magnifique cité et ses extraordinaires citoyens pour de nouvelles aventures.
Clyde
Clyde
Animation n°8 : Halloween - Be your Alter ego 15179210
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