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[CLOS] Many years thinking about.... you. Feat Lily

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Jeu 28 Juin 2018 - 18:45

Many years thinking about.... you. SEAN & LIDYA

Le match de samedi avait été le match de trop. J’avais senti mes vertèbres craquer quand j’avais fais le mouvement pour récupérer la balle. Je l’avais eu… la balle et le lumbago en prime. Je ne suis pas allé au taf, ni lundi, ni mardi. Mon médecin m’a conseillé repos et kiné. J’ai commencé par un petit shoot à la codéine, qui fait du bien. Le dernier kiné que j’ai été parti en congé prés-retraite. Pas de bol. Heureusement, dans le réseau, on se donne pas mal d’infos, dont le nom des cabinets qui acceptent encore des nouveaux clients.

J’ai appelé le cabinet en question juste avant la fermeture. La secrétaire m’a trouvé un créneau pour 9h00 le lendemain. 9h00 ça faisait très tôt. Je dors sur le matin quand je suis dans cet état. Mais, faut que je retourne bosser assez vite. L’été c’est la misère au niveau des effectifs. Et le milieu du crime ne ralenti pas lui. Raison pour laquelle à 8h12 je suis dans un bus bondé, avec les odeurs de sueur qui me piquent les narines. J’espère que le gars va me remettre rapido presto sur pied.

Le trafic est dense à cette heure.  J’arrive un peu en retard. Enfin avant 15 minutes je considère que ça n’est pas vraiment un… surtout avec toutes les plombes que j’ai eu à poireauter dans les hôpitaux. Quand je dis des plombes je suis gentil. Le cabinet est accessible. Ce qui même avec la modernité n’est pas systématique. J’ai vu des bâtiments dédiés à la médecine qui auraient de quoi faire rire les lois de la logique. Je me présente au bureau d’accueil et sans même y penser je compare cette secrétaire à toutes celles que j’ai croisé depuis sept ans.

On me dit de patienter. Pas de surprise. Je regarde la « salle d’attente ». Il y a des fauteuils. Une table basse avec des revues mises à disposition. Pas vraiment de place pour nous parquer « T » et moi. Je me marre sous cap et défreine. Un élancement me fait alors serrer les dents. Je sens la douleur remonter le long du dos. Salope. Quel sac à… Je regrette de ne pas avoir pris la morphine au réveil. Ça aurait empêché un bon diagnostic. Mais au moins je ne serais pas plié en deux. Je tends la main à l’arrière pour prendre la bouteille d’eau et la finir. Putain j’espère qu’il va arriver vite…

Ah. On me dit de suivre. IL m’a entendu le traiter de connard on dirait. Je suis, je suis. La réparation d’Hollie le rend plus malléable. C’est cool. Je vais même pouvoir repousser l’achat du prochain. C’est ça de pris. Parce que j’ai pas mal merdé sur les dépenses depuis mars. Pour ne pas dire que je suis dans le rouge. En même temps le bon rhum ce n’est pas donné. C’est tout. Enfin, je regarde la salle de soin. Elle ressemble à toutes les autres. La grande fenêtre, le matériel, la table de travail…

No Shit.

_ Lili ?

Je détaille sa silhouette. Oui. C’est bien elle. Aux dernières nouvelles, elle était encore sur le terrain. Je… C’est une putain de surprise. J’imagine que je suis en train de sourire. Pendant une seconde, je suis juste content de voir qu’elle a l’air d’aller bien. Non en fait elle a l’air en forme. C’est un truc qui me fait plaisir. Elle a finalement ouvert son cabinet alors. Cool. Elle a avancé. Ça me confirme que j’ai eu raison de ne pas revenir dans sa vie.

En même temps que la surprise passe… Certaines phrases de ses lettres viennent à flot. Tout ce qui fait notre vécu commun remonte. Mon sourire s’efface quand je la revois au camp, s’assoir prés de moi, avec son café et son sourire matinal. Elle ne le sait pas mais ce sourire m’a aidé à tenir, après la mort de Mako.

_ Ca fait plaisir de te voir. Voilà un tuc qui est vrai.

Après, qu’elle devienne m’a soignante. Ça ne m’emballe pas des masses. Il y a quand même un regain de fierté en moi visiblement. Lydia fait partie des personnes qui m’ont connue avant. Avant, quand je pouvais lui courir après, la porter, lui faire l’amour. Mais, c’est un peu tard pour échapper à sa réaction. Je suis beaucoup moins sexy qu’au moment où on s’est quitté. Ça…

_ Alors comme ça c’est toi qui te charge de mon cas hein… Si elle a envie de me confier à un collègue je comprendrais.

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Mar 3 Juil 2018 - 0:38


Sean & Lydia

Many years thinking about.... you.


6 heures du matin. "Bien le Bonjour Edimbourg. Aujourd'hui il fait beau, il fait chaud... Il est six heures c'est l'heure de se réveiller en musique..."

Je grogne... Il est trop tôt pour se lever... Je me planque la tête sous l'oreiller. Mais pourquoi j'avais accepté d'accompagner Misha au bar un mardi soir? Bon d'accord y'avait ce groupe de musique super sympa et son ami était plutôt mignon... Richard? Non... Scott? Non... William? Willy? Ah on s'en fiche... Comment on éteint ce réveil? Je tends la main vers ma table de nuit. Rien. Ah c'est vrai j'ai déplacé mon réveil pour me forcer à me lever... Bon aller debout.

Je me lève avec un léger mal de tête. Y'avait pas que des fruits dans ce cocktail de fruits... Bon c'est pas la gueule de bois mais il fallait faire quelque chose... Et le remède était simple: une bonne douche, de la musique et des pancakes au sirop d'érable! Je savais le remède sûr depuis mon séjour en Lybie. Je souris aux souvenirs des camarades avec des petits yeux qui avaient un sourire jusqu'aux oreilles quand j'amenais les pancakes. Mes frères en étaient fous, lui aussi l'était. Ah non pas moyen! NO WAY. Tu ne vas pas devenir mélancolique! 5 ans c'est bon. Ca devrait même plus te toucher. Je me mets un coup de pied aux fesses mentalement et me dirige vers la salle de bain. J'éteins le réveil au passage et lance la stéréo où de la musique rythmée prend le relais.

6 heures 30, je me déhanche dans la cuisine en culotte et débardeur, au rythme de la musique, en préparant la pâte. Le temps qu'elle repose un peu, je file dans ma chambre pour me préparer. Heureusement aujourd'hui je ne commence pas avant 9 heures. La secrétaire m'avait prévenu en début de soirée que j'avais un nouveau client envoyé par l'armée. Mais comme d'habitude le dossier devait être tellement censuré que je n'aurais même pas les conséquences de l'accident. Il faudrait donc que j'y sois avec une demi heure d'avance si je voulais comprendre mon patient. Aller quoi mettre aujourd'hui? Nouveau patient, il fallait faire bonne impression... J'opte pour un chemisier Kaki, une jupe noire droite qui s'arrête aux genoux et des chaussures à petit talon noir. Je relève mes cheveux en un chignon lâche. Il ne fallait pas faire trop strict non plus. Mon patient n'entrait pas dans un cabinet militaire. C'est d'ailleurs pour cela que j'avais créé des ambiances différentes dans mon cabinet. Je termine par un trait noir sur mes yeux, du mascara et un gloss discret. Mes habituels bijoux sont là. Ma plaque d'identification sous le chemisier, un collier avec une petite clé offert par mon frère Oliver, une paire de petites boucles d'oreilles argentées, un bracelet en cuir tressé, souvenir de son passage en Lybie et quelques bagues. Je n'en mettais jamais à l'annuaire.

Une fois le petit déjeuner fait et avalé, je me rends au cabinet. J'arrive quinze minutes avant mon rendez vous. Une fois le dossier récupéré auprès de Margareth et mes instructions données, je monte consulter le dossier. M.S ok pas de nom pour le monsieur, PTSD suite au trauma qui lui a coûté ses jambes mais je n'en sais pas plus. Je ne sais pas quand ni dans quelles conditions il les a perdu. Tout ce que j'ai c'est des radios du reste du corps. Ca avait l'air d'aller de ce côté là. Il venait pour un lumbago suite au sport. C'était une bonne chose qu'il soit actif. Il avait dix minutes de retard, c'était courant. Je suis donc partie vérifier les autres cabinets. Au bout de cinq minutes, mon bip sonne. Il était arrivé. Je me suis donc dirigée vers la cabine, dossier en main. Je le regarde une dernière fois en entrant et ...

Bonjour je suis Lydia O'Neill et je serais votre... Je bloque.Mon coeur s'arrête. Non c'est impossible... C'est le cocktail d'hier qui me joue des tours... Mais... Sean? Ca ne pouvait être que lui. Je n'avais jamais pu oublier ces yeux... Quand il prononce mon nom c'est certain. C'est bien lui. Il me détaille comme s'il voyait un fantôme son sourire laisse place à un air désabusé. Un peu comme moi. Je le détaille. Il est toujours aussi mignon. La barbe lui va toujours aussi bien. Je ne me souvenais pas qu'il avait autant d'épaule... Et mon regard s'arrête sur les jambes et je revois le camion avec lui dessous. Mon coeur se serre mais je ne laisse rien paraître. Des souvenirs inondent ma tête. Ses bras autour de ma taille, ces grands yeux bleus sous les étoiles, son sourire au petit matin... Et les lettres sans réponse... Cette vingtaine de lettres sans réponse. Je finis par lui sourire.

Salut Sean. Contente de voir que tu es toujours en vie. Oui bon d'accord commencer par une remarque c'est pas terrible... Mais merde 5 ans sans nouvelle et le voilà qui débarque un bon matin dans mon cabinet avec un "Ca fait plaisir de te revoir"? Sérieusement? Je prends une petite inspiration. J'ai trop de sentiments qui tourbillonnent en moi : Amour, colère, surprise, joie, tristesse, espoir... Stop... On reste professionnelle...

Et Oui c'est moi ta Kiné. Ca va ça te dépaysera pas trop. Tu connais déjà ma façon de faire... S'il croyait que j'allais le renvoyer à un collègue, il se fourrait le doigt dans l'oeil. Je lui fis le plus beau sourire que j'avais en stock et je me suis dirigée vers la table. Tout mon matériel est prévu pour les handicaps. La table est amovible. J'appuie sur la pédale et la table descend. J'installe les anneaux pour que Sean puisse se soulever seul et je me tourne vers lui. Tu viens pour un lumbago c'est ça? Tu sauras t'installer seul ou tu veux de l'aide? Faut que tu tombes le haut mon grand pour que je fasse mon travail J'essaie de prendre un air détaché et enjoué mais c'est émotionnellement dur. J'ai trop de souvenirs dans la tête... Alors et si tu m'expliquais comment tu t'es fait ça et ce que tu deviens par là même occasion...




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Jeu 5 Juil 2018 - 9:58

Many years thinking about.... you. SEAN & LIDYA

Ce n’est pas la fille que j’ai quitté sur le terrain. Elle a changé. Elle a mûrie. Mais je parviens à saisir les émotions qui passent sur son visage, pendant les premières secondes. Tout ce que je vois je m’y attends plus ou moins. Ok. C'est de bonne guerre Lili. Je le mérite.

J’étais parti. Sans lui laisser d’autre possibilité que de faire avec. Honnêtement, ça reste l’une des décisions perso les plus hard que j’ai eu à prendre. Sans l’accident, je lui aurais proposé de faire un bout de chemin ensemble. Mais je n’allais pas lui dire ça, alors qu’on était sur le point de me transformer en homme tronc. Ça n'aurait servi à rien.

Alors, je souris aussi.

Je la regarde évoluer sur son territoire. Riant doucement à sa petite pique. Je secoue la tête. Non. Elle n’a pas tant changé que ça. Tant mieux. C'est comme ça qu'on l'aime. Je suis encore en contact avec Misha de temps en temps. Oli un peu moins. Il est occupé. Puis, je crois qu'il m'en veut pour ce que j'ai fais à sa sœur. Bon l'autre aussi, mais... On se donne les news de base. Il y a comme un accord tacite entre nous. Le nom de Lydia n’est jamais sorti en 5 ans.

J’actionne les roues.

_Nop c’est bon. Plutôt m’écraser sur le sol que de demander à cette nana de m’aider. J’ai encore un fond d’amour propre. Petit. Okay. Mais là.

D’abord je teckt la hauteur des anneaux. Nickel. En baissant les yeux mon regard tombe sur le bracelet de Lili. Je sais où elle l’a eu. La Libye. Ça fait longtemps que je n’ose plus penser à cette mission par moi-même… Allez, on attrape, une, deux, on tire. Concentre-toi Miller, l'infirme.

_Aggggrrrr ! Putain mon dos. Je serre les dents. Fort. Je peux être con concernant la douleur. Autant dire que dans le cas présent…

Putain Lili. Mais qu’est-ce qu’on foue là ? Sérieux. Je m’aide des mains pour reculer sur la table. Je me cale. Je la regarde. En vrai je n’ai pas envie de me mettre à poil devant elle. Je n’ai pas envie qu’elle voit. Je voudrais qu’elle conserve une image nette de mon corps. C’est con. Je le sais…

Je manque presque de renoncer. Après tout, moi je peux demander à avoir quelqu'un d'autre. … Mais, il y a une partie de moi, une partie qui n'a pas envie de partir. Dans quoi je me lance là ? Je me force à le faire vite. Le t-shirt tombe au sol. Rien à battre. Bilan ? Y a le muscle ça pas de souci. Y a aussi les cicatrices. Celles qu’elle connaît. Et puis celles de l’accident. D'autres encore, que je me suie fait pendant la réduc. Puis, ils m’ont ouverts de tous les côtés, pour me « sauver ».

_ J’ai eu un faux mouvement pendant un match de foot. Ça a fait craque. J’en ai eu un cet hiver. Je tiens le rebord de la table de chaque côté. Je ne me sens pas super à l’aise.

La proximité n’aide en rien. J’ai des souvenirs qui remontent. Ceux que je croyais avoir enfouis sous le wiski. Je recommence à me dire que ce n’est pas une bonne idée. Je regarde sa main gauche. Juste histoire de savoir à quel point elle a avancé dans sa vie. Bon et puis aussi parce que j'ai envie de savoir.

_ Je suis flic. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire. A part que je suis flic. Sinon quoi ? Que le terrain me manque. Que là-haut, je ne suis pas vraiment parti. Que j’ai passé les dernières années à attendre de retourner au désert. Attendre que les douleurs se calment. Nan. Puis avec mon dossier elle doit en savoir une bonne partie. _ Et toi ? O’Neill ?

Elle a sûrement trouvé un joli petit officier avec qui s’éclater. En vrai, ça me ferait plaisir pour elle. Au moins je saurais contre qui balancer mon humeur. J’ai l’impression de revenir 5 ans en arrière. Sauf qu’il ne faut pas. Je pourrais lui dire que je suis désolé, pour mon silence, pour tout. Mais elle ne me croirait pas. Je tente de sourire.

_ La vie civil a l’air de te réussir en tous cas. C’est cool. Putain, mais tu dis que de la merde. Ferme-là.

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Dim 8 Juil 2018 - 13:42


Sean & Lydia

Many years thinking about.... you.


J'évite de regarder Sean pendant qu'il s'installe. Je sais que ça peut gêner. Mais je ne peux m'empêcher de le suivre du coin de l'oeil. Je sais qu'il est en contact avec deux de mes frères. Mais ils ne me disent jamais rien. C'est totalement par hasard que j'ai su qu'il était à Scotland Yard. J'étais allée rendre visite à Myers et j'ai vu son nom sur le plan d'orientation. J'ai failli faire demi tour à ce moment là. Mais il ne travaillait pas au même niveau que Myers. Je ne risquais pas de le voir.

Un léger gémissement me sort de ma rêverie. Il s'est installé mais son dos lui fait mal. Foutu orgueil ça au moins il l'a toujours. Mais s'il a mal c'est qu'il a pas pris d'anti douleur. Ca va me faciliter le travail. Il me regarde, je le regarde. Je sais, je le sens bien, qu'il n'a pas envie d'être là, que je vois ce qu'il est maintenant. Mais a-t-il conscience qu'il mérite le respect de beaucoup?

Il finit par se décider et fait tomber le maillot. Je reconnais certaines des cicatrices, les deux impacts de balles, une à l'épaule, l'autre en bas. Il y a de petites cicatrices nouvelles d'au moins 4 ans, surement l'accident, puis celles de l'intervention. Instinctivement, mes doigts veulent le toucher à nouveau. Je me fais violence pour l'écouter.

Il est complètement stressé. Je le vois à la crispation de ses muscles. Je viens me poser devant de lui pour laisser mes mains sur son dossier. Ce ne sont pas des lumbagos chroniques c'est déjà ça. Il est devenu flic. Finalement on s'éloigne jamais vraiment de ce qu'on est à l'intérieur. Je souris. Mes frangins ont fait pareil. Et moi je suis toujours entourée de militaires ou d'anciens militaires au final. Faut croire que j'aime réparer ce qui est brisé.

_ Et toi ? O’Neill ?

Je n'avais pas levé la tête du dossier jusque là. Je le regarde droit dans les yeux. Qu'est ce que je peux bien lui dire? Lui mentir? Lui dire que je suis mariée? Que j'ai été mariée? Lui dire la vérité ? Que depuis lui y a jamais rien eu de fixe? Que je fuis dés que ça devient sérieux? Restons plutôt entre deux eaux. Oui la vie civile me va tellement bien que je retourne régulièrement sur le terrain d'entrainement pour des parties d'airsoft avec les potes de mes frangins, que j'ai toujours une arme dans ma table de chevet et que je m'entraine toujours en salle avec Misha. Je lui rends son sourire.

Je suis pas mariée si c'est ta question. J'ai pas d'enfant, pas de p'tit copain non plus. O'Neill c'est mon vrai nom. Tu travailles d'ailleurs avec mon frère ainé si t'es devenu flic. Myers O'Neill la quarantaine, deux enfants littéralement à croquer...


J'arrête de parler. Je vois bien que je lui dois des explications. Mais pas en face à face. Ca m'aidera pas. Je pose le dossier. Je me dirige vers mon armoire et en sors mon huile pour les lumbago. Je me place derrière lui. Et je lui détaille ce que je vais faire et utiliser. Je sais que la plupart des patients se foutent des méthodes mais je préfère quand le patient est au courant.

Je vais utiliser une huile pour détendre tes muscles, Sean. Un luxe qu'on avait pas sur le terrain mais qui est vraiment bénéfique. Elle est à base de gaulthérie, de pin, d'eucalyptus, de lavande et de macérât. Ensuite je vais poser mes mains en bas de ton dos pour détendre tes muscles. Penche toi légèrement vers l'avant. Est ce que le blocage descend dans tes fesses ou dans tes cuisses?


Je mets quelques gouttes sur mes mains que je frotte entre elles. Puis je les appose sur son dos. Je commence alors mon travail tout en lui parlant.

Quand j'ai intégré le service actif, j'ai pris le nom de ma grand mère. Mes parents sont assez connus dans le milieu tout comme mes frères. Je ne voulais pas de traitement de faveur. Mais ça change pas grand chose. Je suis sortie de l'armée y a quelques mois et j'ai repris mon nom de naissance. Je sais que t'es toujours en contact avec Oli et Misha même s'ils ont toujours refuser de parler de toi avec moi. Bon assez parlé de moi. Et toi alors? Y'a une Madame Miller?


Mes doigts commencent à chauffer légèrement la zone du lumbago. Ca devrait commencer à le soulager.






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Jeu 12 Juil 2018 - 17:21

Many years thinking about.... you. SEAN & LIDYA

Ces yeux ce qu'ils ont pu me faire rêver. Pendant un temps ça a été la seule chose qui y parvenait. Parce qu'ils étaient vivants, ces yeux. Si vivants. Ils me rappelaient pour quoi on était là, tous, à mourir la gueule ouverte. Je ne lui ai pas dit ça non plus. Je ne voulais pas lui mettre de pression. Je n'ai jamais trop su lui parler à cette fille. Pas des trucs sérieux en tous les cas. Ça me semblait déplacé.

Mince alors. Pas mariée... Pourquoi ? Je sais que c'est un truc qui l'attirait quand on était là-bas. Avoir un nom à partager, avec quelqu'un. Qu'est-ce qui s’est passé ? Par contre... ce qu'elle m'apprend me laisse pantois. Je sais qu'elle a trois frères. Donc, en fait, je connais toute la smala sans le savoir. Faut croire qu'on finirait par se recroiser elle et moi. L'Arche est petite. Amusant... je crois.

_ Myers O'Neill au deuxième étage ? Sans déc, le monde est petit. Je vois bien le visage du gars en question. On ne se parle pas souvent. Mais, c'est vrai qu'il est plutôt cool. Je lui souris. Sa famille est chouette. Plus que la mienne. Je les aime bien. Dommage qu'on ne se voit plus trop.

Je ne la suis pas des yeux, mais à l'oreille. Je l'écoute. Je peux fermer les yeux et retrouver son pas. Tout le monde a une façon de bouger particulière. On apprend ça sur le terrain. C'est utile pour repérer les intrusions. Je sens sa présence surtout. Son parfum. Il n'est plus tout à fait pareil. L'espace d'un instant, je la revois, soulever le pan de la tente, avec son petit sourire. Miller, stop-it. Ça n'aide pas.

_ Ouais ça vient jusque là. Je sais qu'elle le verra de toute façon. J'aime autant me débarrasser pour de bon de la douleur. Avec un peu de chance je vais pouvoir aller à la réunion de 14h.

Le premier contact me fait sursauter. Ça fait un moment que les contacts physiques avec autrui se résument au domaine médical. Je ne cherche pas autre chose. Je ne vois pas l'intérêt. Il paraît que la perte de libido arrive parfois après un gros trauma. Pour ce que ça me manque...

J'essaye de me détendre. Les pressions qu'elle impose réveillent la douleur lombalgique. Je sais que c'est un mal nécessaire. Respirer.

Je comprends mieux. A la mention d'Oliver j'ai un petit sourire. Mec, merci. Je t'en dois une. Je vois en doit une. Ils sont cools de ne pas avoir parlé. Au moins, je peux recomposer la réalité un peu comme je veux. Je ne veux pas mentir. Je l'ai assez fait avec elle. Je peux au moins lui cacher les trucs les plus glauques. Comment je suis tombé dans l’alcool. Comment je résiste chaque soir à me foutre une balle dans le crâne. Ou bien que les seules femmes qui m'ont caressé je les ai payé.

_ Nop. Personne. Ma peau chauffe. Ça soulage un peu, c'est vrai. J'arrive à détendre un peu mes épaules.

Je ferme les yeux. Je nous imagine dans le campement. Comment elle me prenait par le cou dans mon dos. Pour me raconter une connerie. Je souris. Juste après, je sens mon cœur qui se compresse. Ce n'est pas une bonne idée de chercher ces souvenirs. Je sais dans quel état ça va me laisser. Malgré tout ce que je peux me raconter... Cette nana est une faiblesse.

Une pression sur une zone plus sensible me fait sursauter. Je me tend à nouveau. Je ne dis rien. Pendant ce genre de séance le mieux c'est de subir et d'attendre. Je suis armé pour.

Je suis partagé en fait. J'ai à la fois envie de la laisser retourner à sa vie sans « Sean Miller ». J'ai aussi envie de passer du temps avec elle. Je suis curieux de voir comment elle a évolué. Mais, j'ai gâché mes chances il y a longtemps.

_ Tu revois d'autres gars du bataillon ? Je sais qu'il y en a un ou deux qui l'aimaient bien.

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Mer 18 Juil 2018 - 19:49


Sean & Lydia

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J'ai du être un peu trop vive vu comment il a sursauté. 'spèce de crétine. Contrôle toi un minimum. Alors comme ça il avait personne... Il était pourtant pas moche et il avait le prestige de l'uniforme... Je ne dis pourtant rien, je viens de localiser le noeud. J'appuie légèrement dessus. Vu comment il tressaillit en serrant la mâchoire j'ai touché le gros lot. Mais je sais aussi que je n'aurai pas le noeud comme ça. Il allait devoir s'allonger et que je prenne du haut vers le bas. J'allais lui dire de s'allonger quand il me pose une question plutôt ambigüe... Ah les gars du bataillon. Sur le coup mes mains s'arrêtent et se détachent de son dos. Je respire pour me calmer un peu.

Tu pourrais te mettre sur le ventre Sean? J'ai trouvé d'où venait ta douleur mais je peux rien faire si tu restes assis...

J'attends qu'il soit allongé la tête dans le trou de l'appuie tête. Je me place devant sa tête. Il ne voit plus de moi que mes chaussures et mes jambes qui bougeront doucement en même temps que mes mains sur son dos. Je pose mes mains sur ses épaules et me concentre un peu. Mon don a un léger déclencheur, un peu comme un interrupteur. Tant que je n'appuie pas dessus le massage reste un massage classique. Une fois allumé, il est capable de réparer les cellules endommagées si elles ne sont pas trop nazes, de détendre les muscles et les ramener à un stade plus sain et surtout mon massage peut libérer les muscles de la douleur naturellement. J'espère un jour me perfectionner assez pour restaurer entièrement un muscle endommagé et que mes patients puissent à terme se passer entièrement d'anti-douleur. Mais chaque don a un prix. Le mien c'est la fatigue. Faut que je dorme beaucoup si j'utilise mon don trop longtemps ou trop fort. Mais là c'est de l'entretien de surface.

Mes mains commencent à irradier d'une douce chaleur, signe que mon don est allumé. Je finis par lui répondre.

T'as personne? C'est étonnant un beau gosse comme toi... C'est ton caractère de cochon qui les fait fuir? J'ai un léger sourire sur les lèvres qui s'entend dans ma voix. Ah ça le caractère il en manquait pas. Il pouvait se montrer têtu comme une mule, jusqu'au boutiste et incroyablement sûr de lui. En même temps c'est aussi ça qui m'avait plu chez lui. Le fait qu'il ne s'écrase pas, qu'il soit combatif, qu'il lâchait rien. Et voilà, j'ai le coeur qui me refait le grand huit. Je le revois persister sur une intervention pour sauver deux femmes et leurs mômes coincées sous le feu ennemi alors que les ordres étaient clairs, fallait se retirer mais il avait refusé d'abandonner et on l'avait suivi. Il avait sauvé plus que des vies ce jour là, il avait permis à notre bataillon d'avoir un soutien sur place. C'étaient les enfants du chef de tribut . Depuis ce jour là, on avait plus eu d'ennuis avec la tribut au contraire.

Aller sors de ton film commémoratif Lydia t'as un patient sur la table... Mes mains commencent leur massage par les épaules. Je commence par l'effleurer. Elles descendent jusqu'aux reins où est la douleur, remontent, redescendent plusieurs fois. Pendant ce temps là je finis par lui répondre. De temps en temps, je revois Max la menace et Mike les gros bras mais plus de nouvelle du reste du bataillon depuis que je suis sortie. En même temps, on a été pas mal dispersés au fil des mois. Quand t'es parti, je suis restée quelques mois de plus. Puis Max, Mike et moi on a été muté en Jordanie. 6 mois plus tard, Mike et moi on partait pour le centre de l'Afrique. Après j'ai fait deux ans dans les hôpitaux militaires à droite à gauche pour me spécialiser et y a quoi 6 mois je suis revenue ici. J'ai vu Max y a deux mois et Mike y a deux semaines entre deux permissions. Ils ont l'air de bien se porter. Max songe à raccrocher et à revenir au bercail. Mike se verrait bien sur l'arche Péruvienne. Et toi t'as garder des contacts ou t'as fait le ménage de printemps? "comme avec moi" ajoutais je mentalement.

Une fois que je sens que l'huile a entièrement pénétré et que les muscles sont assez chauds, je passe à un massage un peu plus vigoureux. Je fais rouler ses muscles sous mes doigts. Je sens la tension partir, les muscles se détendre. Le noeud commence doucement à se délier. Ca devrait commencer à te soulager.






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Lun 23 Juil 2018 - 16:04

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Vache. Ah ça ouais t'as trouvé... Je grogne un peu. Elle sait bien faire la part des choses la toubib. La souffrance physique c'est un putain d'aiguillon. Même si je suis accoutumé. Quand j'ai mal, bah, j'ai mal. God. J'ai beau savoir que ce sera comme ça tout le temps. Fait chier.

Sans un mot dit, je regarde la table d'allonge. Dans un mouvement je bascule sur le côté. C'est vrai que je suis un bourrin. J'y vais toujours franco. Mais parce que c'est Lydia j'essaye de faire un minimum gaffe. Sans me l'avouer, j'aimerais faire bonne figure. Ça m'évite en plus de relancer la douleur trop fort. Aussi de ne pas réfléchir à la scène. Ce putain de corps en train de se traîner, et puis de rouler sur le ventre. Ah il est loin le beau soldat Miller, hein ! La vie est quand même une chienne, me mettre dans cette posture sous le nez d'une ex. C'est quoi le message ?

La tension dans mes épaules se relâche un peu. J'avais oublié comme elle est douée de ses mains. J'aurais donné cher pour qu'une infirmière soit au moins aussi douce qu'elle pendant l'hospitalisation, et même après. Non, Miller, non. Le temps passé reste passé. Arrête ton char.

_ Y a de ça ouais. Je note quand même qu'elle dit « beau gosse ». Autant de Jack je prend ça avec un sourire moqueur. Autant venant de Lili... Je le prend en plein cœur. Elle est franche ma Lili. Ça m'amène à repenser à ses lettres. Pour la première fois, je me demande si... si j'ai bien fait de les laisser sans réponse. Ces retrouvailles sont juste entrain de me retourner le cerveau. Comme si j'avais besoin de ça. J'aurais peut-être du insister pour avoir un autre kiné. Est-ce que je ne ferais pas mieux de la blaser tout de suite ? Histoire qu'il n'y ait pas un autre rendez-vous ? Et puis, y a plus la mécanique. Ça c'est fait. Si à ce stade, elle n'a pas capté que je suis devenu une sous-merde... Au moins, elle pourra me mépriser, plutôt qu'être en colère.

J'écoute. Mike... pas de surprise sous le soleil. Je souris pour moi même. En même temps, je comprends. Mon départ avait libéré une place. Il ne s'en était jamais caché que Lydia était à son goût. Évidement que Michael en a profité. Quant à l'autre... no comment. J'aurais quand même préféré qu'elle cherche ailleurs. D'autant que mon imagination me lance des images plutôt désagréables maintenant. J'inspire un peu.

Aller profite plutôt du massage.

_ Cool s'ils vont bien les deux. Je suis peut-être envieux mais pas salaud. Ces mecs, j'ai traversé l'enfer avec eux, plus d'une fois. Je m’abstiens de passer un « bonjour ». Au bout de quatre, ou presque, ça n'a plus trop de sens ce genre de message. Et puis, dans le fond, est-ce que j'en ai vraiment envie ? C'est loin tout ça. Non. En même temps, les trois premiers mois, j'étais tellement défoncé par la morphine. J'avais déjà du mal à savoir quel jour on était. Ou j'étais. Ou était mon corps, mes jambes.

Lili n'y ait pour rien. Okay. J'essaye de m'adoucir un peu. Même si je sais qu'elle ne voudra pas entendre. Je ne vais pas lui mentir. C'est comme ça que j'ai vécu mon invalidité. Est-ce que c'est si méchant d'avoir voulu épargner ça à la fille qu'on aime ? J'ai une petite houle de rancœur qui remonte. Ses mains sont trop douces. J'ai envie qu'elle me caresse le dos... Putain, mais quelle connerie. Concentration.

J'ai été pas mal pris par l'hosto. Et puis après... je n'ai pas trop vu l'intérêt. Pour qu'on parle de missions, tout ce bordel. C'était fini pour moi. Fataliste ? Non, non, très réaliste. La lettre du commandement avait très bien mis les choses au clair. J'ai été remercié pour ma loyauté envers le pays. Point.

L'aigreur me quitte en même temps que la douleur lombalgique se dissipe. Enfin la pointe de mal se calme. Merci Aspro. J'éloigne les souvenirs du bataillon. Je respire lentement. Je me détend. Ça fait un bail que je n'ai pas réussi à autant me détendre. Les yeux fermés, je sens ses mains, la chaleur. C'est agréable. Ça soulage. Je ne pense à rien à part ses mains. Elles me font du bien.

J'ai envie qu'elle ne s'arrête jamais. Je me prend même à avoir envie de retrouver sa chaleur prés de moi pour piquer un somme. Une petite sieste. Ça ne peut pas faire de mal. Je pousse un gros soupire de bien être sans m'en rendre compte. Je voudrais enfouir mon visage dans ses cheveux comme là-bas. Qu'elle me dise que tout va bien se passer. C'est bon je dérive. Il faut que je me sauve.

_ Lili... Je me retiens de coller mon nez contre son ventre. Je tend une main pour arrêter son bras gauche. Pourquoi je fais ça ? Je ne sais pas. Là, je veux juste le lui dire. Tout ce que je lui ai fait là-bas, c'était par amour. J'aurais du répondre à tes lettres. Je suis désolé. J'étais mal. J'étais paumé. Je voulais pas ça pour toi. … désolé. Je presse son bras. J'espère ne pas être trop tendre. A vrai dire, je ne sais pas. Je sens seulement le bien être. Même s'il est éphémère, je sais que c'est grâce à elle. Je veux juste qu'elle comprenne combien elle est magique. Fallait que l'un de nous deux garde la flamme.

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Mer 25 Juil 2018 - 20:32


Sean & Lydia

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Quand il me dit qu'il a plu la mécanique qui fonctionne, je ne relève pas. C'est surtout dans ta tête que ça fonctionne pas mon gars. Nul part dans ton dossier y a marqué que tu étais devenu impuissant. Par contre la baisse de libido dûe au PTSD ça certainement. Suffisait que tu te trouves la bonne fille (ou le bon gars soyons pas sectaire) pour que ça redémarre comme en quarante... Mais je pouvais pas lui dire ça.

Je reste silencieuse parfois ça fait du bien quelqu'un qui vous écoute. Je continue mon travail pendant ce temps là. Je sens la boule qui part, les muscles qui se délient. Encore un quart d'heure comme ça et il sera OP comme on dit dans le jargon. Enfin il commence à se détendre. Il était temps. J'étais en train de me dire que mon don était cassé... Alors que le silence est complet et que sa respiration est régulière, je nous revois au camp, sous la tente. C'était de notoriété publique que le chef se tapait la toubib. Ca n'empêchait pas les blagues auxquelles je répondais bien volontiers et les tentatives de drague que je remballais en faisant toujours gaffe à blesser personne. J'en arrivais même à taquiner les gars au bout de 4 mois là bas. Je repense à nos séances de kiné personnelles, en dehors du domaine médical, quand je lui apprenais où placer ses mains pour me détendre quand j'avais trop bossé et que mon don m'avait assommé. Comment il était doué quand il s'en donnait la peine...

Je suis ramenée à la réalité par sa main sur mon bras. Mes mains sont au milieu de son dos. Quand il relève la tête mon nez n'est qu'à quelques centimètres du sien. Sean t'a pas le droit de me faire ça! J'ai pas besoin de tes excuses, elles arrivent 4 ans trop tard. T'es plus rien pour moi. T'es juste un souvenir. J'ai tourné la page, refais ma vie. J'pense plus à toi. C'est ce que j'aurai du lui dire, c'est ce que j'dois lui dire. Au lieu de ça, je suis sans voix. J'ai du mal à mettre de l'ordre dans ma tête. Mes mains chauffent un peu plus. Je vais être crevée ce soir si je fais pas gaffe. Plein de scénarii passent dans ma tête en moins d'une minute, dans l'un deux je lui décolle une baffe, dans un autre je l'embrasse comme une assoiffée qui a vu une oasis, celui que je choisis est nettement moins extrême. Je te regarde bien dans les yeux. Je sais que t'es sincère. J'me dis même que t'as peut être du m'aimer à un moment.

Tu voulais pas de ça pour moi? Ca quoi? Que l'un de nous garde la flamme? Je suis interloquée. Et ce que je voulais moi tu y as pensé deux minutes? Je t'en veux pas de t'être barré, d'avoir quitté l'ado amoureuse que j'étais. Je t'en veux d'avoir fait ça en traitre sans me laisser le choix. Sans me donner la possibilité de te dire qu'avec ou sans tes jambes y a rien qui changeait pour moi. T'étais en vie c'était suffisant. J'ai tellement prié pour que tu meurs pas sur la table. Je me redresse. De mon bras libre, je te remets la tête dans le trou de l'appui tête. Je refuse que tu me vois la larme à l'oeil. Je refuse que tu vois à quel point je t'ai pas oublié, ni à quel point j'ai mal. Ca te regarde pas. Ca regarde que moi. Mais c'est plus fort que moi, ma main caresse tes cheveux. Là t'es mon patient Sean. Faut que je finisse mon travail sur toi. Et si tu tiens tant que ça à te faire pardonner offre moi un diner! Attention pas un truc dans un bar miteux où j'vais entendre les supporters gueuler entre deux bières. Mais je dis pas non à la bière. Mon ton s'était fait plus léger. Plus badin. Fallait pas que je prenne ça trop à coeur.

J'enlève ma main de ta tête et récupère mon bras gauche. Je diminue l'intensité de mon don. Le noeud est presque parti pas besoin d'une telle intensité. Je m'applique pour faire disparaître le noeud. Je descends sur tes reins. Je passe et repasse. Je me reperds dans mes pensées mais je reste attentive à ce que je fais pour te délier. J'intensifie mes massages pour que le noeud parte. Une fois qu'il est parti je repasse en mode "détente" pour faire redescendre la tension générée par le départ du noeud. Et sans m'en rendre compte je suis beaucoup plus douce que ce que la bienséance n'autorise.




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Jeu 26 Juil 2018 - 8:58

Many years thinking about.... you. SEAN & LIDYA

Je sens tout de suite le changement chez elle. Faut dire... je l'ai connu dans tout ses détails. Même s'il y a eu un temps depuis qu'on ne s'est pas revus, il y a des trucs qui restent. Donc je sens qu'elle est contrariée. Je regrette déjà d'avoir ouvert ma gueule. Évidement qu'elle est contrariée.

Ça fait quoi trois-quart d'heure qu'on vient de se retrouver. Moi, je fais quoi ? Je lui sors des phrases sorties d'une télé-novela. Bravo. Sur le moment, ça m'a paru une bonne idée. Comme si, le calme qui est entre nous, me laissait une place. Ouais... Bah Miller, good job. Au ton qu'elle emploi, clairement, mon sens de l'analyse, lui non plus, ne fonctionne plus...

Merde. Ce n'est pas ce que je voulais.

Au moins elle répond. Automatiquement, je baisse les yeux. Comme le gamin qui vient de faire sa connerie et qui sait qu'il doit assumer. Faut bien assumer à 36 piges. Je ne l’interrompt pas. Même si j'en ai bien envie sur le coup. Les réponses me viennent tout de suite. Je sais que je ne suis pas le plus grand expressif de la terre. Mais, j'aurais pu le lui confirmer. Quand on m'a extrait de sous le Rover, que j'étais à moitié en train de partir... C'est à elle que j'avais pensé. Pas à ma mère, aux potes, ni même à Mako. A Elle...

La culpabilité commence à remonter à la surface. Soudain, je me dis que je me prendrais bien une cuite. Une bonne cuite, bien grosse, bien sale, histoire d'effacer la page. Avec Dany, ou avec Jack, avec l'un des gars, qui pourraient me dire que tout ça finirait par passer aussi. Encore une fois. Alors, je ne proteste même pas, quand elle reprend le contrôle. Je foue ma tête dans le creux. Je lui suis même reconnaissante de me donner une cachette.

Et puis, sa main dans mes cheveux, là comme ça... Ça me prend par surprise. Je ne m'y attendais pas. Je ne savais pas. Je ne sais plus. Quand pour la dernière fois, une femme qui n'est pas payée pour ça, m'a caressé les cheveux ? Je ne me souviens plus. Je ne veux pas vraiment savoir. Tout ce que je sais c'est que là... là c'est agréable. Peut-être parce que c'est elle qui le fait.

Elle arrive à me faire rire. Aussi dingue que sa puisse paraître. Aussi merdique que soit cette situation. Ouais son ton me fait rire. Parce que j'imagine très bien le sourire qu'elle doit avoir. Et parce qu'il me rappelle cette autre époque, où on plaisantait comme ça. Avec elle, avec les gars, on arrivait à tenir le coup, comme ça. Sans doute aussi parce qu'on a tous les deux besoin de calmer le truc.

Mais, je ne répond pas. Je ne dis rien. Le simple fait d'imaginer un dîner en tête à tête me vrille le cerveau. Je repense, à ces nombreuses fois, où j'avais fantasmé un moment de ce genre avec elle. Au moment où on se voyait régulièrement. Sur le front, à passer notre temps dans la poussière, dans impermanence, je me voyais l'embarquer pendant une permission, pour lui faire le grand jeu. Elle m'en avait donné l'envie. Elle m'avait presque guérie, du Tchad, de Mako, de toute cette merde.

On connaît la suite.

J'essaye de me concentrer de nouveau. Comme elle l'a s'y bien dit, je suis ici pour qu'elle me soigne. De fait, je ne sens plus la douleur dans le bas de mon dos. Ce n'est que maintenant que je m'en rend compte. Parce qu'on ne parle pas et que je ne peux que me fixer sur ces mains. Et peu à peu... ça devient différent. C'est moins ferme. C'est plus doux. Un peu comme une caresse prolongée. Personne ne m'a touché de cette façon depuis l'accident. Pas que je m'en souvienne en tous cas. Pendant longtemps la simple possibilité qu'on touche mon corps me faisait faire une crise d'angoisse. Maintenant, c'est surtout que je ne veux plus. Enfin... là...

Elle me fait frissonner. Vraiment ? Je ne sais pas comment elle s'y prend. Ou plutôt si je sais. Elle fait le spécial Lydia. Et je me souviens... je me souviens des nuits et des petits matins. Et plus je me souviens, plus je me sens bien.

Tellement bien que...

_ Lydia. Ma voix me semble un peu trop roc. Faut dire que c'est la première fois, en quatre ans, que je bande sans une assistance manuelle. Pas que j'en ai honte. Enfin si... si putain. Elle me caresse et ma seule réaction...

_ Steu plaît... arrête. Je lui dis doucement. Alors que je sens que mon corps réclame autre chose. Le salaud me fait une traîtrise. Encore une fois. Je grogne dans l'appuie tête. J'inspire. Je fais rouler mes épaules. Je lutte contre les trucs contradictoires qu'elle vient de déclencher. Il ne manquait que ça. Oui j'ai envie de dîner avec elle. J'ai envie de dormir prés d'elle. Et visiblement j'ai aussi envie de plus. Ou bien c'est juste que le système se remet en marche ? Je ne sais pas bordel.

Je crois que le mieux c'est d'arrêter. Limitons les pots cassés. Je souffle. Sans lui demander la permission, je commence à me redresser sur mes bras. Je regarde vers « T ». Puis je la regarde elle. Je regarde sa peau, sa jolie peau. Elle me semble plus claire que dans le désert.

_ Je ne sais pas si c'est une bonne idée que... je sois ton patient. J'essaye de ne surtout pas regarder ses mains, surtout pas.

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Dim 5 Aoû 2018 - 23:25


Sean & Lydia

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Finalement, on arrive à rire. C'est pas si mal pour des retrouvailles qui n'auraient jamais du se faire. Finalement l'atmosphère s'est assez détendue pour qu'on parte chacun dans nos souvenirs. Ceux du front, quand après les missions on se posait au coin du feu avec notre tasse de café cabossée. Ou pendant les permissions quand on descendait dans le souk. Soudain je repense à cette petite boutique de tatouage perdue dans une ruelle sombre. Nous, le bataillon, les bières et cette idée de tatouage identique pour tout le monde. Je te revois me tenir la main, nos doigts enlacés. Ta voix me ramène sur l'instant présent. Je m'écarte d'un bond de la table. Non ça c'est ce que j'ai envie de faire. Mais je ne le fais pas.

Doucement j'enlève mes mains. Il n'y a plus aucune lueur au bout. Je fais trois pas en arrière. Assez pour lui laisser sa liberté de mouvement mais pas pour fuir. Je ne veux pas fuir. Je fuis depuis trop longtemps et toi aussi apparemment. J'essaie d'avoir un sourire apaisant. Je sais que ça lui a fait quelque chose. Que la machine s'est remise en route. Je l'ai entendu dans le son de sa voix. Je reconnaitrai ce ton là. Je l'ai entendu assez longtemps pour pas l'oublier. Je vois que tu hésites entre rester ou partir. Je t'entends même l'envisager mais tu ne bouges pas de cette table.

Alors c'est moi qui bouge à ta place. Je m'accroupis pour récupérer ton t-shirt. Mais je ne te le rends pas tout de suite. Je me redresse à ton niveau, à portée de ta main. Je plonge mon regard dans le tien. Je sais que si je te laisse repartir maintenant je ne te reverrai plus. Et je ne suis pas prête à te voir franchir cette porte pour la dernière fois. Je te souris.

Si tu veux changer de Kiné, je ne t'en empêcherai pas. Je n'ai pas à te dire ce que tu dois faire mais tu sais que je suis la meilleure dans mon domaine et que mon cabinet est le seul habilité pour les ressortissants de l'armée. D'ailleurs tu es débloqué. Tu devrais pouvoir te mouvoir sans soucis. Ton nœud est parti. Si tu me le permets j'aimerai continuer à te suivre. Une fois par semaine. C'est ce que je te conseille en tant que médecin. J'aimerai te faire faire des exercices d'entretien et de renforcement. Tes lombaires en ont besoin.

Je te regarde une dernière fois dans les yeux. J'ai tellement envie de toucher ton visage mais je sais que ça te ferait partir en courant. Alors je résiste. Je me redresse et attends que tu t'installes à ton aise. Il me faut dédramatiser la situation. Le regard rieur, je te souris et te dis.

Et pour cette sortie? On dit Samedi 20heures? Je connais un bar où ils servent une excellente bière du pays et qui diffuse les matchs de foot de l'équipe nationale. Ca te tente? Ca fait longtemps que j'ai pas vu un match en bonne compagnie. Je t'envoie ton t-shirt dans la figure. Comme quand on devait se lever et quitter la tente alors qu'on avait qu'une envie c'était d'y rester enfermé toute la journée. J'appuie sur la pédale pour descendre la table et rapproche ta chaise. Puis le temps que tu te réinstalles je vais vers le frigo et en tire deux petites bouteilles d'eau. Je me sens déshydratée. Je t'en tends une et me cale contre mon bureau. J'attends tes réponses pour le diner devenu une sortie bière foot et pour tes prochains rendez vous.





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Lun 6 Aoû 2018 - 18:12

Many years thinking about.... you. SEAN & LYDIA

J'inspire, une fois, deux fois. La distance me permet de reprendre un semblant de contrôle sur mes sens. Je garde la tête inclinée, pour ne pas affronter le regard de Lili tout de suite. Je suis beaucoup trop mal à l'aise. Je redoute beaucoup trop sa réaction. Ce qui ne m'aide en rien. Mais qu'est-ce qui se passe au juste ? Qu'est-ce qu'elle m'a fait ?

Depuis mon retour je n'ai plus été dans un état comme celui-là. Je ne sais plus ce que c'est que ça. Ce déséquilibre dans le cerveau. Cette gaule, qui me gêne, tant elle est franche et directe. Je devrais être rassuré. Mais c'est le contraire. Je n'en veux pas de cette libido en fait. Mon état d'abstinence et d'indifférence me convient très bien comme ça.

Et pendant ce temps elle me parle de séances de kiné. Faire des séances avec elle... Alors, quoi ? Ça ne lui pose pas de problème qu'on ait bossé ensemble, qu'on est couché ensemble, qu'on ne se soit pas vu depuis l'accident. Elle est prête à passer outre ? Elle est plus forte que moi, faut croire. Non, ce n'est pas faut croire. Lydia est plus forte que moi.

Étant donné l'état dans le quel je me met au bout d'une séance, je m'imagine mal au bout de trois. Je sais qu'en vrai, elle me parle de son job. Elle est une pro du médical. C'est normal de vouloir un travail régulier. Un truc de fond pour me soigner. C'est ce qu'ils veulent tous faire avec moi. Et je sais qu'elle est douée dans son boulot. Mais... la voir aussi souvent. Je sens que ça va juste mettre ma vie en vrac.

Non Lili... ta vie sera mieux sans un éclopé alcoolique, crois-moi.

Mais, non, elle garde le cap. Elle me reparle d'une sortie commune. Du repas d'excuses, on passe à la soirée match. Son regard plissé, son sourire, tout ça fait remonter les souvenirs. Je sens le passage de ses mains sur mes reins. Je sens la chaleur qu'elle y a laissé. En fait, je me sens divisé en deux. J'en rirais presque de moi-même. Miller, tu es tellement dans la merde.

J'attrape le t-shirt, et pour une fois le geste ne provoque pas une onde de douleur. Punaise. Elle a vraiment réparé la machine. Je le passe vite fait. La première fois que c'est facile depuis une semaine. Alléluia. Au moins ça aura donné ça.

Je me prépare pour faire le transfère vers « T » pendant qu'elle bouge. J'essaye de ne pas penser à la bosse qui est encore un peu visible. Je n'ai rien pour la cacher. Et puis, elle l'a vu, où en tous les cas, elle l'a deviné, je le sais. J'ai vu son expression. Je me redresse, tant que je peux, pour me donner un peu d'appuis.

J'accepte avec gratitude la bouteille. En fait, je meurt de chaud. En m'en faisant la réflexion, je me souviens de nos douches communes là-bas. Autrement dit, partager le contenu d'un baquet dos pendant que le soleil se couche. On est jamais tout à fait propre quand on vit dans le sable en permanence. Je la revois me verser de l'eau sur la tête, venir boire l'eau dans mon cou. Je la regarde boire, ici et maintenant.

Ce n'est pas le même effet. Mais, ça me trouble quand même un peu. L'idée de ne plus la revoir me soulage et me fait flipper en même temps.

_ Pour les séances, je ne sais pas. Vraiment... Lili je ne sais pas. Mais, okay pour samedi. Je le lui dois. C'est le minimum. Et peut-être que hors du cabinet, loin de ses mains, ce sera plus facile. J'ai envie de voir ce qu'est sa vie. Je voudrais bien. Et puis, quand elle en aura marre de l'handicapé, elle s'en ira. Vrai ? Je la laisse décider.

Je vide la bouteille vide de son air pour la réduire de volume. Je rebouche le bouchon. Et je fais un lancer pour la poubelle qui est près du bureau. Dans le mille. Finalement peut-être que les quelques match de basket ont servi.

Je m'approche. Je sors mon porte-feuille de ma poche droite pour prendre ma carte bleue. C'est nous qui avançons le fric. Ils nous rembourssent parfois.

_ Doit y avoir mon numéro de portable sur ma fiche. Comme ça, tu me préviens, si tu as un changement. C'est une façon polie de lui dire que je comprendrais, si finalement, elle me lâche au bord de la route. Ce serait totalement normal. Et probablement, que si j'étais un peu plus couillu, je resterais sur ma première idée. Je couperais le pont en construction. Là, comme ça, direct. Mais, tout ce que j'ai, c'est la banque de souvenirs grand ouverte et l'envie d'aller l'embrasser.

Je paye la séance. Je sens que physiquement, c'est good. Je vais pouvoir aller bosser fissa. Tant mieux. Il faut que je m'occupe là.

_ Okay... voilà. Merci pour le dos. On est... bon du coup. … tu me dis quoi pour la fin de semaine... Ne pas montrer que je suis nerveux. Je lui souris.

Allez Sean, now casse-toi. Sort de là.

Je vais aller prendre ce putain de bus. Je vais reprendre le taf et coincer le Corbeau. Okay. Ça c'est un bon plan. Je fais un dernier sourire et je me tourne vers la sortie. Putain... Je n'y crois pas encore. Lydia vient me décoincer le dos et de lancer une invite. A quel moment je suis passé dans une réalité alternative ?

Bon... Focus, Yard. Je ne pense pas à ses cheveux. Je ne pense pas à sa peau. Je pense aux salauds à arrêter. Je suis un flic. Un flic qui perd un peu les pédales. Mais un flic.

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Sam 11 Aoû 2018 - 18:59


Sean & Lydia

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Apparemment, il est plutôt chamboulé le Sean. D'aussi loin que je m'en souvienne, c'est bien la première fois que je le vois comme ça. Il est vraiment pas décidé. Ni dans un sens ni dans l'autre. Je devrais me réjouir de le voir torturé entre deux choix. De le mettre mal à l'aise avec ses choix passés. J'en avais eu envie un temps de monter Edimbourg pendant une permission et me poser, là, devant lui, en lui demandant des comptes. Le mettre mal à l'aise au point que le grand Mailman perde ses moyens de communication. Mais maintenant, je suis plus triste qu'autre chose. Il finit néanmoins par accepter la sortie.

Je lui souris quand il marque son panier à trois points. Il s'est amélioré au lancer. Il me tend sa carte. Je la prends et passe derrière le bureau. Je lui prends aussi sa carte d'assuré militaire. Ca accélèrera le remboursement de mes soins qui restent quand même corrects. Il me dit que son numéro est sur le dossier. Je vérifie. Oui il est bien là. Le prévenir si je change d'avis? Compte là dessus et bois de l'eau fraîche mon cher Sean. Ca fait trop longtemps que j'attends que tu m'expliques. Je lui rends ses cartes et lui souris.

Ne t'en fais pas je n'annulerai pas. A part pour une urgence médicale bien sûr. On est jamais à l'abri. Mais j t'enverrai un sms vendredi pour te confirmer l'heure et l'endroit.

Je lui rends son sourire. Bretzel... Ca me fait toujours le même effet que dans le désert. Il passe la porte et je m'effondre sur ma chaise. Qu'est ce qui vient de se passer? T'as perdu la tête ma pauvre fille... Dans quoi tu t'engages là? T'as pas assez souffert? Mais je peux pas m'empêcher de sourire. Mon prochain patient est déjà là. Pas de repos pour les braves disait l'adage. Fallait croire que c'était vrai.

Bonjour Mr Vinck! Alors cet arthrite?





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