Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Une promesse est une promesse [Strega]

 :: Édimbourg :: Leith :: Villa Sofia Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 27 Fév 2019 - 20:13
J'avais mis une petite heure pour revenir à Edimbourg, à croire que même mon véhicule était impatient de pouvoir aller chercher ce qui me revenait de droit. Le petit Jeremy c'était endormi, trop épuisé par la terreur des événements qu'il venait de vivre. Je l'avais pourtant épargné de mon mieux. N'aurais-je pas eu un cœur que je l'aurais laissé livré à lui-même dans cette maison en compagnie du corps de l'immortel. Au lieu de cela, je le ramenais discrètement chez lui en prenant soin de rappeler à sa mère qu'elle avait plutôt intérêt à ne pas avertir les autorités avant de longues heures si elle voulait voir son morveux grandir. Je n'avais aucun moyen de contrôler ce qu'elle ferait après mon départ, mais ma longue expérience d'activité... criminelle, m'avait appris que la peur pouvait se transformer en une assurance imparable. Et celle que je lisais dans les yeux de cette femme était une promesse qu'elle ferait comme je le lui indiquais. Quand à mon complice, celui-ci dormait toujours dans mes bras lorsque je le déposais dans son lit. Peut-être penserait-il se réveiller d'un atroce cauchemar ? Ou peut-être serait-il marqué à vie par l'horreur. Cela m'importait peu au final et je ne m'éternisais ni sur les lieux, ni sur la question. J'avais d'autres chats bien plus importants à fouetter et je me dirigeais en trombe dans la campagne écossaise, d'habitude si déprimante mais au combien réjouissante dans cette nuit noire.

Après un voyage qui me paru durer une éternité, j'arrivais enfin devant les hautes grilles délimitant la demeure des Lampeduza. Je m'annonçais avec un ton hâtif à l'interphone et m'engouffrais par le passage désormais libre avant même que le portail ne soit complètement ouvert. Je remontais l'allée d'arbres à toute vitesse pour m'arrêter d'un mouvement sec dans la cour où m'attendait déjà Médor. Après avoir ramassé le sac de cuir noir, je sortis le rejoindre sur le perron d'un pas pressé. L'air n'était pas plus chaud ici et ma patience arrivait à ses limites. Il fallait que je voie la Strega immédiatement, même si une alarme dans mon inconscient ne cessait de résonner. Je me jetais à corps perdu dans la gueule du loup et ce avec rien d'autre que la parole d'une sorcière. Ce qui a mes yeux ne représentait absolument rien. Mais la perspective de revoir ma Rose me rendait des plus imprudents et il me fallait croire que la Duchesse allait honorer sa part du marché. J'avais tué Kassianov, à elle de tenir sa promesse. Et si elle ne le faisait pas... Et bien disons que dans mes recherches pour occire l'immortel, j'avais rencontré des ennemis à elle qui pourraient être des alliés de poids. Ne jamais, jamais, tenter de doubler un fou.

Planté derrière Médor, je le suivais à la trace dans un dédale de couloirs jusqu'à arriver dans un petit salon au haut plafond. La Lampeduza était déjà là, assise sur un large canapé et semblant m'attendre. J'entrais d'un pas étonnamment pesé et m'installais dans un fauteuil face à elle, braquant mon regard azur dans le sien. La satisfaction se lisait sur mes traits parsemés de gouttes de sang et un fin rictus s'était glissé sur mes lèvres. J’arborais une expression presque hautaine et le ton que j'employai pour commencer la conversation ne s'en éloignait pas beaucoup. Oh oui j'étais fier et j'avais de quoi l'être après avoir assassiné Timekeeper.


- Merci de me recevoir à cette heure tardive. J'ai pris cette liberté, compte-tenu du fait que c'est pour vous annoncer une bonne nouvelle... Je m'adossais à mon siège, joignant les mains dans une attitude presque sereine. J'ai le regret de vous apprendre que Kassianov n'est plus. Je viens donc chercher ce qui m'est dû, comme nous l'avions convenu.

J'attendais une réaction de sa part, un éclat dans ses yeux, un signe qui trahisse ses émotions. Afin de déclencher cela mais également pour lui prouver la véracité de mes dires, sans dire un mot, je me penchais en avant et lançais le sac sur la table basse qui nous séparait sans la quitter des yeux. Les tasses contenant le thé qui venait à peine d'être servi tressaillirent sous le poids de la tête de l'immortel. Une tâche poisseuse commençait à se répandre sur le tissu et je ne pus que sourire d'avantage en pensant à l'incongruité de la scène. Dans ce salon si impeccablement décoré et entretenu, voilà que du sang venait le souiller de manière irrémédiable. Car c'était sur les mains de la Duchesse qu'il resterait, pas sur les miennes, bien que cela ne nous empêcherait de dormir ni l'un ni l'autre. Mais dans la grande course au pouvoir qui semblait se jouer sur l'Arche Ecossaise, qui accorderait de l'importance à celui qui avait porté le coup plutôt qu'à son instigateur ? Quelque chose me disait que la sorcière venait de se faire de nouveaux ennemis et cela ne pouvait que me réjouir.
Clyde
Clyde
Une promesse est une promesse [Strega] 15179210
Messages : 37
Etat Civil : Marié
Pouvoirs : Immortel - Âme-soeur - Enervement
Revenir en haut Aller en bas
Lun 15 Avr 2019 - 14:46
Una promessa è una promessa



Feat. Clyde



La nuit était déjà tombée sur Edimbourg. Dans le cœur de la Villa Sofia débutait une activitée noctambule et frissonnante. Un petite partie du personnel continuait un travail ingrat. Le chef de garde en service ce soir-là, était allé réveiller le Français, dès que le véhicule était apparu sur le radar. Maurice Pelletier avait rapidement enfilé un uniforme noir, avant de se présenter à la salle des commandes. Il s'était posté près de son subalterne pour observer l'écran de contrôle de la vidéo-surveillance. Les images envoyées par le drône n'avaient pas tardé à confirmer les faits.

- Activez la sécurité dans le salon jaune. Avait alors ordonné Maurice Pelletier. Il n'avait donc pas perdu une minute. La Duchesse de Lampeduza devait être avertie.

Rares étaient les employés qui oseraient ainsi venir déranger le couple à la nuit tombée. Pourtant l'homme de confiance de la Strega n'hésitait pas une seconde. Il frappait à la porte de la chambre à coucher commune. Il attendait calme et silencieux sur le seuil. Sa présence, étant un élément inhabituelle, avait suffit à alerter les sens d'une femme paranoïaque. Nikolas s'était donc levée, passant un peignoir de soie noire sur son corps nu, pour rejoindre le Veilleur.

- Clyde.

– Enfin. Allez-y. Chuchotait la Duchesse après une oeillade vers l'homme qui dormait à poings fermés dans le lit conjugal. Elle repoussait une mèche de cheveux encore rebelle d'un mouvement furtif avant de reprendre. Un thé dans le salon jaune. Le Français acquiesça d'un signe de tête et se retira dans la pénombre.

La Strega ouvrait déjà sans un bruit le dressing. Elle n'avait pas le temps de faire beaucoup de manières. Une combinaison noire en main, elle s'éclipsa dans la salle d'eau, pour se vêtir. Face au grand miroir elle admirait amusée ce corps volé, alors qui disparaissait dans l'étui de lain. Un zeste de parfum, les cheveux ordonnés, un simple bracelet d'or à son poignet gauche. L'Immortelle adressait un sourire prédateur à son reflet. Elle agitait ses mains, dans une étrange chorégraphie, en murmurant ce qui était probablement de l'Hébreux. Sa peau claire se mit à luire pendant quelques secondes puis plus rien.

Julia venait d'être sortie de ses draps pour s'atteler au service. Un thé fumant ne tardait pas à rejoindre la Duchesse. Elle patientait, assise, le visage tourné vers la gauche vers le jardin d'hiver endormi. L'odeur du sang frais arrivait dans l'air tel un doux présage. Les yeux sombres de la Sorcière regardèrent le tueur entrer dans son champ de vision. Durant un bref battement de cil elle cru retrouver le chef d'une tribu Celte depuis longtemps oubliée.

– Voilà qui est bien triste en effet. Jouait Madame Lampeduza, aussi affectée que si le Fou venait de lui apprendre le décès d'un inconnu. La satisfaction de la Dame se devinait dans sa façon de contempler le sang sur le visage de son interlocuteur. Elle savait que ce sang était celui de son ennemi. Elle non plus ne détachait pas son regard de lui alors qu'il imposait entre eux la preuve de son œuvre mortifère.

Nikolas ne se pressait guère. Elle détachait lentement ses yeux du Maudit pour étudier le bagage clôt. Elle s'avança au bord de l'assise et se penchait pour faire coulisser la glissière. Elle repoussait ensuite les bords et plongeait à deux mains pour saisir la tête de Pietro Kassianov. Le sang du Russe gouttait et se répandait sur les avant-bras de la Sorcière.

– Magnifique. Susurrait-elle en saisissant le crâne par les cheveux. Elle fixait les yeux vitreux pendant quelques secondes. Elle posait cette tête sur ses genoux sans se préoccuper de la saleté. Sans sourciller, elle énucléé l'oeil droit, à main nue. Le nerf optique faisait un rien de résistance et cédait dans un bruit spongieux. La Strega sourit tranquille. Elle déclamait une incantation en vieux hindou avant de souffler sur l'oeil et de le porter à ses lèvres pour l'avaler.

Une fois ingurgité la Sorcière répétait la même incantation. Ses pupilles devinrent aussi blanches que le lait de la lumière. Elle accédait à la mémoire visuelle de Timekeeper pour quelques instants. Elle découvrait son trépas à travers lui. Un sourire extatique se dessinait lentement sur son propre visage.

– Et l'enfant ? Demandait-elle une fois que l'incantation fût terminée. A présent c'était ses yeux noirs qui scrutaient MrMontgomery.




Maurice Pelletier
Strega
Sphère Artistique
Strega
Une promesse est une promesse [Strega] 708016petitavastrega
Messages : 489
Etat Civil : Mariée au Duc Lampeduza
Pouvoirs : Inibition du gène x chez autrui
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Juil 2019 - 9:59
J'avais presque oublié à quel point les manies magiques de mon interlocutrice pouvaient profondément m'agacer. Dans ma course pour retrouver ma Rose, il n'y avait quelle qui occupait mes pensées et la Strega n'avait aucune importance à mes yeux. Pourquoi donc m'attarder sur elle ? Ce n'était que pure perte de temps et seule m'importait son utilité à atteindre mon objectif. Maintenant que j'avais effectué sa sale besogne, je n'avais d'autre choix que de la croire sur parole afin qu'elle me donne ce qui me revenait de droit. Le fait qu'elle ait l'air aussi satisfaite de voir le sang parsemer mes traits était un bon indicateur pour la suite, quoique je n'avais aucune confiance en elle de toute manière. J'avais appris à mes dépens à ne jamais faire confiance à une sorcière et le fait que mon destin - notre destin à mon âme-soeur et moi - dépende de cette femme, me donnait une envie irrépressible de vomir. J'étais dégoûté de la bassesse à laquelle je devais me restreindre et jamais je n'aurais pu aller aussi loin sans perdre la raison si je n'étais pas rempli d'une magnifique espérance. Car je le savais, j'allais retrouver ma belle Rose et nous ferions payer ceux qui nous avaient bafoué. Ça serait magistral, inspirant, sans commune mesure avec nos précédentes actions. Le meurtre de Timekeeper n'était qu'un avant-goût annonciateur d'une déferlante qui s'abattrait sur cette maudite arche écossaise.

Je ne bougeais pas d'un cil en observant la Lampeduza s'emparer de la tête de son ennemi. Le liquide rouge sombre et poisseux qui coulait sur sa peau confirma ce que je pensais quelques secondes plus tôt : c'était elle qui avait son sang sur les mains. Un beau symbole si j'avais voulu m'y attarder, mais j'étais bien trop occupé à contenir un soupir agacé alors qu'elle s'en prenait à l'oeil de ma victime. Je n'étais pas un adepte des mutilations, surtout si la cible avait déjà rendu son dernier souffle. Je n'accordais aucune valeur à ce type d'agissements que je trouvais bien trop inélégant, mais lorsque c'était perpétré par une adepte de la sorcellerie, cela ne m'étonnait même pas. La raison profonde m'échappa jusqu'à ce qu'elle commence à psalmodier une incantation. Encore. Elle avait tenu à peine deux minutes avant de s'y atteler, c'était un record personnel sûrement. Ma mâchoire se contracta dans un mouvement involontaire alors que je tentais de maintenir mes nerfs sous contrôle. L'adrénaline que j'avais ressenti durant cette soirée et qui avait atteint son paroxysme en voyant la tête de Kassianov rouler sur le sol, coulait encore dans mes veines. Elle me maintenait alerte tout en amenuisant ma patience déjà entamée. Je venais de tuer un immortel, que la Strega ne l'oublie pas.

Lorsque cette dernière goba le globe oculaire, je levais mes propres yeux au ciel dans un geste irrité et ne put retenir un claquement de langue. Son petit manège fonctionnait peut-être avec les misérables insignifiants qui l'entouraient, mais cela ne m'impressionnait pas. Demander un compte-rendu était visiblement au-dessus de sa petite personne, qu'elle ne compte donc pas sur moi pour lui donner de m'étendre sur le destin de Jeremy. Avec un rictus à peine voilé, je joignais à nouveau les mains et lui rendit son regard sans ciller.


- Rendu à son légitime propriétaire. Ce n'était qu'un empreint pour la soirée. Mon sourire s'élargit alors que je déshumanisais la vie de ce petit qui ne serait plus jamais pareille. En pensée, je hochais les épaules et passais à la suite. Je n'avais jamais versé une larme pour qui que ce soit d'autre que ma Rose et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais commencer. Maintenant il est temps de tenir votre part du marché, Duchesse. Mes traits se durcirent et mon sourire s'évapora en une fraction de seconde. Je la scrutais avec attention, sentant mon sang cogner contre les parois de ma peau. L'immunité Madame. Et la libération de la malédiction pour ma femme et moi.

Il était temps à présent de voir si la sorcière était réellement à la hauteur de sa réputation. Il était si facile de mettre de la poudre aux yeux des imbéciles, j'en avais croisé qui excellaient dans cet art au court de mon existence, mais ils ne tenaient jamais la distance. La longévité de la Strega, ses pouvoirs sans commune mesure, tout ceci n'était pas vérifiable et elle le savait pertinemment. Je me fichais de savoir si elle était née avant-hier ou en même temps que les mammouths. Tout ce qui m'importait, c'était qu'elle tienne parole et il en allait de sa sécurité à ce stade. Mes pupilles dilatées assombrissaient mon regard d'habitude si clair, lui donnant une teinte diabolique alors qu'un feu le consumait. La folie était à la porte de mon esprit, elle frappait bruyamment pour que je la laisse rentrer. Non, chut, pas encore. Pas tant que ma Rose ne m'était pas revenue. Surtout si elle ne m'était pas rendue...
Clyde
Clyde
Une promesse est une promesse [Strega] 15179210
Messages : 37
Etat Civil : Marié
Pouvoirs : Immortel - Âme-soeur - Enervement
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 18 Juil 2019 - 15:02
Una promessa è una promessa



Feat. Clyde




Nikolas obliqua du regard une fraction de seconde le temps de donner un ordre muet au bras-droit. “Jeremy” suffirait, en plus des autres données pour retrouver ce témoin oculaire. Montgomery, aussi insensible qu’il fût avait commis une faute en laissant âme qui vive derrière lui. La Strega ne s’en étonnait point. Ce mercenaire n’avait aucune vision d’ensemble, aucune conscience, aucune connaissance de la guerre ancestrale dont il était l’un des instruments. Il manifesta son impatience à voir leur contrat aboutir. Pour toute réponse la Duchesse étendit sa main pour saisir la hanse d’une tasse de thé fumante. La coupelle se tâcha de sang au creux de sa paume vermeille.

– Hum. Votre femme oui. Rose. Depuis leur dernière entrevue Mr Pelletier avait eu du temps pour approfondir les recherches. Rose Montgomery n’était plus tout à fait une inconnue. Strega avait apprécié son portrait et même envisagé de la recruté dans son Cercle clandestin. L’Ordre ne se composait pas uniquement de pratiquantes de la Magie.

– Maurice. Il approcha, les mains protégées d’une paire de gants il récupéra la tête de TimeKeaper pour la ranger dans le sac qu’il déplaça dans la pièce adjacente. Un domestique se chargea d’aller mettre le membre en chambre froide dans l’atelier de la Sorcière. Le sang restait un indice sur l'ignominie de l’accord en cours et voilà tout.

– L'immunité. Approuva l’Immortelle en scrutant le Maudit. Là encore il ne se rendait pas réellement compte du prix d’un tel avantage. Les Immunisés, comme la Strega étaient en voie d’extinction depuis la création de l’Archipel. Pour immuniser un mortel il fallait des dons et des ingrédients qui étaient de plus en plus difficile à trouver. Votre compagne devra attendre de me rencontrer pour en jouir.

La porte s’ouvrit en silence. Le salon plongé dans un silence intense. Le Français vint déposer un coffret de rangement au bois noir. En apparence anodin, il était néanmoins protégé par pas moins de trois sorts et deux enchantements. Autrement dit, il était plus imprenable qu’un coffre-fort à la banque national. Cnossos en caressa la surface, récita une formule roumaine, actionna un mécanisme. Le couvercle de la boîte se leva lentement. Sur un duvet de velours vert reposaient deux pendentifs en tous points identiques. Au bout d’une chaîne sombre pendait un bijou de belle facture avec en son centre une émeraude.

– Ceci est une amulette protectrice. Leur fabrication à cédé dans les années 1800. Elles sont d’une grande rareté. Accompagné de l’enchantement que j’y ai joint c’est un outil d’une extrême puissance. Aussi manier le avec précaution et respect. Lui ordonna-t-elle d’une voix professorale. Peu important à Strega l’individu face à elle. Elle se moquait comme d’une guigne qu’il meurt. Mais qu’un tel trésor soit perdu lui arracherait le coeur. Elle connaissait son art et ne disait rien qui ne soit authentique. Une amulette d’un qu’un seul et unique protégé. Elle n’est pas échangeable. Elle ne peut pas se prêter. La personne qui l'utilisera sans y être liée aurait de graves ennuis. Une petite bise agitait le collier qui pendait maintenant vers la table basse. Ne l’enlevez pas. Lorsque la pierre n’est plus en contact avec la peau elle est inactive. … Comprenez-vous bien ? Lui demanda-t-elle en lui tendant le bijou magique.

– Pour ce qui est de votre malédiction. Je peux vous en débarrasser. … Mais pas ici. Strega ne prendrait pas le risque de contaminer son domicile avec un rituel de cette envergure. Il y avait des résidus d’énergie après ce genre de pratique. Rien ne devait être sous-estimé. Elle avait des personnes à protéger, son époux en premier lieu, ses employés ensuite. Nous devrons nous déplacer dans un lieu neutre afin que le rituel soit exécuté dans les meilleures conditions.

Les paramètres étaient nombreux et parfois compliqués à mettre en place. Heureusement, Strega n’en était pas à sa première fois. Elle vérifia l’heure sur la pendule murale. Cela ne pouvait pas non plus se faire à n’importe quel moment. Les éléments devaient être prêts à accueillir les flux.

– Il reste peu de temps avant l’aube. Maurice, indiquez à Mr Montgomery où prend une douche. Ce n’était pas une facétie hygiénique de la part de la Duchesse. Le corps de Clyde devait être préparé au changement lui aussi. Faites également préparer la voiture. Et prenez les chiens. Une protection de plus autour de la Strega. Elle devait maximiser les chances de s’en sortir. Magus, son dernier héritier vivant, risquait de les repérer étant donnée l’amplitude d’énergie en jeu. Il était, avec Wairua, une véritable menace contre la Crétoise.

- Suivez-moi. Maurice attendit l’homme d’exécution pour l’escorter dans une autre elle de la villa. Il lui ouvrit la porte d’une chambre d’ami. Soyez rapide.

De l’autre côté de la demeure Nikolas montait son atelier personnel pour rassembler ce dont elle aurait besoin. Elle agissait avec méthode rassemblant d’abord tout sur l’établi pour faire un inventaire à voix haute. Une valise fut bientôt remplie. Elle prit également le temps de rédiger un mot pour le Duc. Elle y précisa ce qu’elle allait faire et sa localisation exacte. Brown se chargerait de le lui remettre en temps voulu.

La Strega se trouvait déjà assise dans le véhicule. Elle était immaculée. Elle n'adressa pas un regard au mercenaire, froide, concentrée, muette. Les trois énormes chiens étaient bien présents, assis au pied de la banquette noire. Une fois le trio prêt à partir, ils quittèrent le repère des Lampeduza direction la campagne, le bord de l’Arche Écossaise elle-même.



Maurice Pelletier
Strega
Sphère Artistique
Strega
Une promesse est une promesse [Strega] 708016petitavastrega
Messages : 489
Etat Civil : Mariée au Duc Lampeduza
Pouvoirs : Inibition du gène x chez autrui
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers :

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Arche :: Édimbourg :: Leith :: Villa Sofia-