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[CLOS] Vogliamo solo amici al nostro tavolo. / Le duc

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Mar 13 Nov 2018 - 22:07
- Mmmm... je vais voir si je peux sortir du pays et si Eliott peut nous accueillir. Je ne voudrais pas que nous tombions au mauvais moment. Avec un sourire de connivence.

Le Sicilien ne préférait pas déranger les plans du nordique, si ce dernier souhaitait pouvoir être tranquille avec cette fameuse inconnue qui semblait avoir capturé son cœur. En tous les cas, il ferait tout pour pouvoir trouver le moyen de quitter l'Ecosse pour quelques jours, il voulait retourner à Lampeduza pour les fêtes et passer la nouvelle année loin de cette arche, ne serait pas un mal. Mais connaissant ses adversaires, il doutait que cette bataille serait gagnée aussi facilement. Heureusement qu'il était tout aussi hargneux qu'eux. Eliott semblait trouver l'idée bonne, lui se plierait aux envies de sa compagne.

Pour le moment, le garçon avait toute son attention, sa mère était d'accord de le laisser s'en occuper, le duc se levait alors, tendant la main pour récupérer le doudou du petit et jeta un regard à son beau-frère, ce dernier venait de proposer de l'accompagner. Il aurait pu refuser, mais s'eut été fort peu poli de sa part. Surtout qu'il pouvait comprendre que l'homme avait besoin de souffler un peu. Se retrouver scruter par des femmes comme celles qui se trouvaient à la table pouvait être épuisant. Mais ce n'était pas pour autant qu'il n'était pas non plus surveiller par le chef de famille. Tomasi avait fait des erreurs, qui pouvaient lui être fatales, il le savait parfaitement, voilà pourquoi il avait intérêt à la jouer finement avec le Parrain. Ce dernier se montrait plus clément avec les membres de sa famille, il ne fallait pourtant pas trop pousser le bouchon loin. La patience de Vito avait, elle aussi, ses limites.

Il s'abaissait pour caresser un instant la tête du chiot, pour ensuite attraper son neveu et le porter sans difficulté, lui mettant doucement sa peluche entre les mains, alors que ce dernier ouvrait un oeil pour savoir ce qui était en train de se passer. Il lui offrait un petit sourire et un regard qui voulait dire qu'il pouvait retourner voir Morphée, il était entre de bonnes mains. Vito ne le lâcherait pas facilement.

- Tu n'aimes pas les vautours? Lâcha-t-il à l'adresse de l'époux de sa soeur. La conversation entre les deux hommes était moins ampoulée qu'avec d'autres. Quand tu seras au lit, Giovanni. Lâcha le plus vieux au garçon, avant de revenir sur son interlocuteur. Sa marche était tranquille, comme s'il berçait le petit tout en se dirigeant vers sa chambre. Tu devrais apprendre à lui en raconter, c'est le rôle du père.

Les vois féminines attirèrent naturellement son oreille. Il savait le personnel bavard, cela le rendait souvent curieux. Surtout que Nikolas qui n'était pas dans les parages, déliait un peu plus les langues et les esprits. Même si ces dames se taisaient à son approche, il pouvait parfaitement entendre leurs pensées, à toutes. Quand ils se retrouvèrent face à la jeune femme, Vito haussa légèrement un sourcil, il aurait préféré être vraiment surpris par son épouse, si tel était vraiment le fond de sa pensée, si elle pensait vraiment à avoir un enfant à nouveau. Lampeduza ne voulait pas se faire d'idée, il préférait chasser tout cela.

- Pourquoi perdre ce rire cristallin si soudainement Cécile? Je vous fais peur? Lâcha alors un maître de maison charmeur. Comme il savait si bien le faire avec son personnel.

Ce n'était pas son genre de leur voler dessus, à moins qu'ils ne l'aient vraiment mérités. Il n'aimait pas mal traité le personnel. Pas celui de maison en tous les cas. Ses hommes, c'était autre chose. Mais mieux valait tous les avoir dans sa poche. Et puis, il ne pouvait pas les empêcher de parler entre eux et surtout, il n'avait pas à vendre qu'il pouvait entendre ce qu'elles pensaient, au risque de ne plus avoir de personnel du tout. Il fallait passer outre, comme il le faisait à l'instant.

- Monsieur Tomasi et moi-même allons coucher l'enfant, allez voir au jardin s'ils n'ont besoin de rien. D'un ton tranquille, avant de laisser la jeune femme rougissante là où elle se trouvait. Et ramenez le chiot à sa niche!

Sans un mot de plus, Vito continuait son chemin. Il ne voulait pas évoquer ce qu'ils avaient pu entendre tous les deux. Pas pour le moment, pas tant que Nikolas n'aurait pas fait le pas d'en parler elle-même de vive voix. Le petit dans ses bras s'était endormi, il le couchait finalement dans son lit, remontant bien la couverture sur lui, l'embrassant sur le front, avant de quitter la chambre sans un bruit, pour aller voir la petite.

- Profites du temps que tu peux avoir avec eux, Antonio... on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Paroles de sage, sans aucun doute.
Beleth
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Sam 17 Nov 2018 - 20:32
Vogliamo solo amici al nostro tavolo

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Alors la langue de la Strega se détournait de l'anglais, pour la langue chaleureuse et intime, du maître de maison. L'Italien était la langue des joies. Ce n'était pas tant, pour lui parler en secret, que pour nourrir leur complicité. Ils se retrouvaient, de nouveau en jeunes amants, ce qui était une bonne chose pour toutes les personnes présentes ou non à cette table.

Pour ce point Keenan est là. N'est-ce pas... ? Souligna-t-elle Nikolas Lampeduza d'un calme, qui chez elle, présageait les avertissements. Quoi que son regard n'était plus aussi dur que les autres fois. Le Duc faisait son effet sur sa terrible partenaire de vie.

Les derniers micro élans d'indépendantisme de l'Américaine l'avait fait choir des places privilégiées. D'autant que la Duchesse la soupçonnait de vouloir quitter l'Ordre. Une telle défection serait une trahison. On ne trahissait pas impunément l'une des Immortelles les plus retord de l'Archipel. Les seuls à s'y être essayé hurlaient encore dans ce lieu nommé Enfer. Ou alors, ne tarderaient pas à s'y retrouver.

Enfin Strega était certes menaçante, inquiétante et dangereuse, mais son office se faisait sur certaines sphères seulement. Ce qui concernait la régence de l'empire Sicilien était pour la Dona, son frère, et leurs employés. Antonio Tomasi était l'un d'entre eux. Par la force des choses il était entré dans le cercle. Le fait qu'il soit le mari de Giulia ne lui avait jamais donné de passe-droit. Ce qu'il reprochait souvent à sa dulcinée. Giulia était malheureusement pour lui l'une des femmes les moins corruptible qui soit, dans les affaires du moins.

– Je n'aimes pas les charognards non. Tomasi n'était d'ailleurs pas le plus friand des parties de chasses et autres occupations à base de sang et de viscères. En plus de cela le sourire de Giulia quand elle parlait de l'éleveur d'oiseaux.... ravivait ses tendances jalouses. Il n'aimait pas être au fait des penchants de son épouse. Cela le faisait forcément réagir. A vrai dire, il avait déjà songé à envoyer un « message » à ce libertin écossais.

– Son rôle c'est avant tout de le protéger. Protéger de leurs ennemis. Ils étaient légion.

La mafia en général n'aimait pas les Siciliens. Une rivalité vieille comme le monde opposait cette Famille aux autres. Une question d'envie était dissimulé sous tout cela. Le duchet était un bastion solide et jusqu'ici imprenable. Et même en dehors de leur territoire... Il n'y avait qu'à voir comment Beleth s'en tirait. Son retour agitait beaucoup le milieu.

Aux cuisines les poules ne piaillaient plus du tout. Tonio regardait comme au spectacle. Il aimait voir les petits gens confus. Cela nourrissait son désir de supériorité. Puisqu'il ne pouvait l'obtenir dans le travail. Il devait bien le trouver dans d'autres espaces. Il ne savait pas que si sa femme le laissait faire c'était pour mieux profiter de sa propre liberté.

- Peur ? Non non m'ssieur. Y a bien que vo't dame pour nous... Un coup de coude de Julia la fit couiner dans un sursaut. - Peur ? .. enfin j'veux... On est juste bien content que vous soyez là m'ssieur.

Derrière eux le commis et une femmes de chambre se dépochaient de se remettre en action pour cacher leur curiosité. En vérité, tout le monde dans la villa, attendait de savoir ce qui allait se passer entre les deux « vieux ». Leur rajeunissement n'y faisait rien pour le service. Pelletier avait toutes les peines du monde à faire arrêter les quolibets.

T'entend ce que dit Monsieur, Cécile. File. La vieille fixa son supérieur hiérarchique. Monsieur, faut pas nous en vouloir. Ça cause pas vraiment en mal. Elle regardait le petit Giovanni. Faut'y que j'demande aux filles de tourner aussi devant sa chambre ? Une mesure de surveillance, sécurité, protection, que la Duchesse avait imposé des l'arrivée des enfants dans la maison. La preuve s'il en ait qu'elle n'était pas tout à fait tranquille.

En haut, le plus âgé des héritiers dormait presque déjà. Il s'enfouit sous les couvertures encore tièdes. Petit tigre épuisé qui voulait surtout retrouver la chaleur familière du lit. Il souriait au peintre. Leur correspondance, pendant le temps de l'incarcération du mafieux, les avait rapproché.

Bonne nuit mon oncle. Bonne nuit pa... Antonio ne pu avoir la fin de ce salut nocturne.

Le fils dormait, tout comme son cadet, qui était étendu dans le lit adjacent. Une tempête aurait pu passer au dessus de leurs têtes que Roméo n'aurait pas bougé d'un cil. Il profitait de la paix des anges. Un corbeau noir placé sur le rebord de la fenêtre de la chambre s'envolait tandis que la porte se refermait.

– On ne sait jamais... non. Murmura l'homme en contemplant le sommeil de sa fille. Selena avait son petit poing serré. Sa cage thoracique bougeait lentement. Tout à coup elle s'agitait, comme si elle sentait la présence de son père, ou de cet autre présence qui lui faisait du bien. Il faut qu'on parle des Cavaliri. Se lançait enfin l'Italien en attendant son beau-frère. Ils ont profité de ton absence. Ceux ne sont pas les seuls. Wang a repris les rennes de son père. Ce qui semblait travaillait Tomasi plus que de raison d'ailleurs. Lingbao n'avait encore jamais menacé directement les affaires des Lampeduza. Sa seule ennemie était la Sorcière.

Ils pouvaient repartir vers le jardin duquel parvenait les éclats de voix d'Eliott et Nikolas. Leurs rires contrastaient avec la gravité qui se lisait sur le visage du trafiquant. Là-bas on avait fait amené le premier plat de résistance. Odin s'était assigné au service des assiettes et imposait un chômage technique aux filles du service.

– Tu devrais faire un coup de force. Maintenant... Antonio s'arrêtait devant un des énormes molosses de la Duchesse. Il était assit au bout du couloir. Il le scrutait d'un air quelque peu... menaçant. Mal à l'aise l'homme s'arrêtait. On ne peut pas attendre qu'ils rééquilibre la donne.

Julia, qui passait par là avec un pichet, fit une petite courbette avant de filer vers l'animation. La belle Cnossos s'était levée, pour aller chercher un livre, sur lequel Odin et elle avaient entrepris un débat des plus vif. Elle rencontrait donc à son tour le duo des travailleurs de l'ombre. En voyant l'expression hargneuse du canidé elle haussait un sourcil intrigué. Son regard s'attardait sur son époux.

Votre sœur est d'une forme olympique. Antonio prenez les devants voulez-vous. Nikolas prenait tranquillement la main du Duc pour le soustraire à leur parents. Ils entraient dans la bibliothèque ouest. La porte se refermait sur eux. La belle offrait un sourire félin. Elle profitait de cette très courte isolation pour souffler. Il me semble qu'Odin ne nous dit pas tout. Il n'était guère plus question d'affaire de cœur. Malgré cela, elle conservait une pointe de légèreté. Elle caressait le menton du ténébreux homme d'affaire. Tout cela m'avait manqué. Lui confia-t-elle suite à un baiser. Elle lui caressait la gorge le temps d'échanger un regard. Ses yeux s'y perdaient un instant. Un sursaut de mémoire l'arrachait à sa contemplation. Le livre. Là où il y avait le Nordique, il finissait toujours par y avoir un livre.



Nikolas - Guilia - AntonioGiovanni - Eliott
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Jeu 6 Déc 2018 - 18:01
Vito hochait de la tête. En effet, Jessica pourrait faire le nécessaire pour qu'il puisse sortir du pays. Après tout, presque tout était possible pour des gens comme eux. Il suffisait juste de savoir quel fil tirer et ce n'était pas notre homme qui n'avait pas assez de contact pour cela. Même si le Président mettait toute son énergie pour lui mettre des bâtons dans les roues. Il aimait jouer aux anguilles. Encore plus maintenant qu'il était redevenu libre. Mais il était impératif qu'il ne leur donne pas la possibilité de l'écrouer à nouveau trop rapidement. Alors ils feraient les choses de façon correctes. Simplement pour ne donner aucun moyen à ses ennemis de lui remettre la main dessus.

- Oui, nous allons en parler.

Il mettait donc un terme à cette conversation pour le moment. De toutes les façons, le petit de la famille attirait toute son attention et l'oncle était content de pouvoir s'en occuper. Pourquoi est-ce que la réponse de son beau-frère ne l'étonnait guère. Il se demandait parfois comment sa sœur l'avait choisi. Finalement, ils n'avaient pas grand-chose en commun tous les deux. Ce qu'aimait Giulia, Antonio avait du mal avec et presque inversement. Il était plus un outil pour elle qu'autre chose. Vito faisait avec, tout en le gardant à l'oeil, puisqu'il savait ce que cet imbécile avait fait. Il haussait légèrement un sourcil.

- Les protéger oui, mais les aimer et les chérir aussi.. ce n'est pas en mettant de la distance avec eux, que les relations seront plus calmes et agréables...

Enfin, il donnait son avis. Son avis de père endeuillé bien entendu. Il se demandait souvent comment sa fille aurait évoluée, ce qu'elle serait devenue. Il rêvait parfois d'elle, adulte, ce n'était qu'un fantasme, mais c'était déjà ça... une blessure qui jamais vraiment ne s'était totalement guérie.

Beleth aurait pu sourire de voir les membres de leur personnel ainsi pris en faute et cherchant à se dédouaner comme ils le pouvaient. Mais il n'en était rien, il restait tranquille, simplement un petit pétillement dans ses yeux semblaient dire que ce n'était pas si grave que cela. Après tout, il savait comment les choses se passaient dans les coulisses. Et puis, il pouvait entendre toutes les pensées du personnel féminin, alors... qu'elles ne s'inquiètent pas.

- Je sais oui... avec un petit sourire.

Son épouse faisait peur à beaucoup de monde, c'était sa façon de se faire respecter. Au moins, le personnel filait droit. Cela n'empêchait pas les commérages, mais c'était ainsi que vivait une maison. Son regard se portait sur la plus vieille. Un petit mouvement de la tête montrait qu'il ne tenait guère les comptes de ce genre de chose.

- Oui faites.

La protection des petits étaient une priorité. Mais il doutait que quelqu'un s'ose à s'attaquer à eux sur leur territoire. Mais on n'était jamais trop prudent. Le petit était à nouveau couché, il s'endormait profondément sous la dernière caresse sur sa tête de son oncle, avant que les deux hommes ne quittent la pièce. Vito écoutait les paroles de son beau-frère, sans pour autant prendre une décision, il estimait que les mises en garde de Tommasi devaient être décortiquées. Parce qu'il ne voulait pas prendre le risque de tomber dans un piège.

- Et qu'ont-ils fait pendant mon absence? Giulia ne s'est pas laissée faire tu sais. Marquant un temps, alors qu'il remettait un peu en place ses manches, tandis qu'ils quittaient l'étage des enfants. Je sais bien que Wang a repris les rennes, c'est tout à fait normal. Cela n'empêche rien, je discuterai avec les chinois, ne t'en fais pas. Nous trouvons toujours des arrangements.

Lampeduza n'aimait pas les bains de sang, il préférait que les familles trouvent des arrangements. C'était ainsi que les affaires se faisaient au mieux. Qu’apportaient des morts? A part de faire passer des messages, bien entendu. Mais si un certain nombre de personnes se faisaient abattre comme ça, lançant une guerre... ils risquaient d'avoir toutes les autorités sur le dos et Vito voulait passer sous les radars, alors frapper un grand coup.... ce n'était pas dans ses plans pour le moment.

- Personne ne rééquilibrera la donne, Antonio. Je suis là, ne te fais pas autant de mauvais sang. Lui tapotant tranquillement l'épaule, comme pour le rassurer complètement.

La vue de son épouse lui tira un petit sourire. Il ne se lassait pas de voir ce nouveau corps. Maintenant qu'il avait appris à le découvrir, il l'aimait profondément. Toute sa beauté ressortait sous ces nouveaux traits. Elle renvoyait l'italien à la table, pour qu'ils se retrouvent les deux. Suivant le mouvement, il se laissait entraîner dans la bibliothèque.

- Qu'a-t-elle fait encore? Sa soeur était toujours en forme. Ah oui? A quoi pensez-vous? Ils se retrouvaient seuls, un peu d'intimité pour le couple. Il se laissait caresser, embrasser, avec plaisir, mais quand sa dame reprit ses esprits sur le pourquoi ils se retrouvaient là, il lui rattrapait les poignets, tranquille, venant la coller à l'une des nombreuses bibliothèques de la pièce. Le livre attendra...

Ses envies étaient ailleurs, elle les allumait dans de simples gestes. Il ne s'était jamais empêché d'aller au bout de ces dernières, encore moins maintenant qu'ils s'étaient retrouvés tous les deux. Ses lèvres venaient embrasser sa gorge, ses mains parcourir son corps, autant dire que le plat de résistance allait être entamé sans les maîtres de la maison.
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Dim 30 Déc 2018 - 20:25
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Antonio Tomasi observait son beau-frère se revêtir. Heureusement, avec le temps, il avait appris à contenir sa jalousie envers le chef de la famille. Pourtant il était jaloux et les derniers événements n'arrangeaient rien. Vito était à présent de nouveau jeune et libre. Lui et Nikolas occuperaient le trône pendant encore des années, puisque Giulia ne voulait pas s'opposer à lui. Mais lui, et ses fils, avaient bien mérité d'avoir leur part... Une envie qui lui avait lentement corrompu les sens et l'avait poussé à faire des actes regrettables.

Mira Cavalleri cherche à voler le marché. Elle a des aides légales. Rome semble vouloir lui accorder sa confiance. Cuba... Cuba nous boude depuis des mois Vito. Les Lampeduza avaient fait fortune grâce aux armes à feu et à la drogue. Entre les guerres entre prodiges et anti-prodige et les guerres de cultes les cinquante dernières années avaient été florissante. Seulement cela avait provoqué l'apparition de nouveaux acteurs de la pègre. La famille Cavalleri était une adversaire directe. D'autant que ses affinités avec un certain Verstand leur apportait une protection non négligeable. Une protection qu'Antonio avait besoin de voir disparaître. On pourrait se servir de la petite ballerine pour faire pression. Le frère reverrait ses calculs. Une tactique qu'il avait d'ailleurs déjà suggéré à la Dona. Lotte était de toute façon sous la coupe de Nikolas. Il était stupide de ne pas en profiter selon lui. Mais soudain Tomasi semblait perdre un rien de couleur. Parlementer avec un Wang... S'il est comme ses frères. Lui en savait quelque-chose puisqu'il avait d'or et déjà conclu un accord avec l'un des demi-frère de Lingbao. Tonio avait vu une opportunité et il l'avait saisie, bien entendu sans en parler à sa femme.

L'énorme chien de la Duchesse se postait devant la porte close de la bibliothèque. La tête de l'animal bougeait pour suivre les pas des employés qui passaient dans le couloir. Il montait une garde silencieuse ce qui permettait à Monsieur Pelletier d'avoir une soirée de relâche. Car au cœur même de son foyer la Strega était vigilante. Sa paranoïa c'était accrue au cours des dernières semaines. Le comportement ambivalent de Nikiya, Magus qui venait de refaire surface, l'enquête sur la disparition de son ôte. Voilà qui gâtait le retour de son Peintre en sa demeure. Ce qu'elle pouvait lui cacher, elle, dont il ne pouvait lire l'esprit.

Oui. Elle est en train de tenter de convertir Eliott au troc virtuel. L'Internet avait permis des commerces illicites beaucoup plus étendues et beaucoup plus rapides. Cela faisait partie des raisons de l’expansion de certains trafics. Ainsi que la peine des autorités pour arrêter les flux. La Loi avait beau s'être renfoncée les Siciliens étaient enracinés partout. Il est entré en contact avec Tohum. Répondait alors l'épouse avec une assurance.

Ce qui ne pouvait dire qu'une chose. Elle espionnait l'une ou l'autre des parties. Qui sait voir même les deux. En tous les cas elle voyait tout cela d'un mauvais œil. Pour connaître la Nomade elle savait combien il était périlleux de la laisser rassembler des forces. D'autant que les accointances de cette femme avec Arkadia compliquaient encore ses affaires. Avec cela la Sorcière soupçonnait Odin d'avoir des vues sur le petit archéologue or elle avait encore besoin de lui pour régler une dernière... transaction.

Ah... Plantant ses yeux couleur de nuit dans ceux du félin.

De quoi distraire Cnossos de ses calculs dantesques. Si d'aventure elle résistait à l'attraction c'était pour mieux s'y abandonner par la suite. Le sourire au coin de Vito inspirait Nikolas sur des voies certes plus agréables, quoique dangereuses, pour les sens. Elle succombait ceci dit, avec un plaisir non dissimulés, attirant la nuque de son amant pour sceller leur désir d'un baiser. De l'autre côté du mur les oreilles du molosse se tendirent. Insidieusement une babine se retroussa.

Mmm. Le murmure montait de la gorge de la dame, nue, allongée sur le guéridon de soie rose. La langueur lui ôtait enfin sa raideur naturelle. Elle souriait, un rien lubrique, tout en détaillant le corps de Beleth. Les yeux perdus sur les courbes masculines pour profiter de la vue. N'allez pas trop vite... Dans une petite boutante tandis qu'elle le regardait attraper le caleçon sur le tapis. Il était vrai qu'elle devenait beaucoup moins pointilleuse sur la gérance de la Maison quand ils se retrouvaient ainsi. Il fallait alors... comme à l'instant, qu'une gentille soubrette viennent se rappeler à leur souvenir.

Au salon deux plats avaient défilé sur la grande table. Vin sicilien et fromage de brebis arrivaient devant les convives. Les éclats de voix étaient détendus. Il n'y avait qu'un étrange courant d'air dans l'aile pour aténuer la chaleur des lieux...



Nikolas - Guilia - AntonioGiovanni - Eliott Eirik
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Mer 16 Jan 2019 - 23:38
- Tu me crois bête à ce point, Antonio? Tu penses vraiment que je ne sais pas déjà tout cela? Que je ne me suis pas douté que les Cavalieri profiteraient de cette absence? Je te l'ai dit, Giulia s'est occupée de tout et tu devrais apprendre à faire confiance à ta femme, sur les affaires tout du moins, le reste ne me regarde pas.

Vito connaissait sa sœur et ses goûts. Elle pouvait être tout aussi libertine que lui. C'était ainsi, difficile de retenir ces Lampeduza dans un couple et de les avoir à soi complètement. Quoique... Strega réussissait pourtant l'exploit, depuis qu'ils étaient tous les deux revenus. Il fallait espérer que les choses restent ainsi et ne changent pas. Quant aux affaires, le sicilien était plutôt confiant, il connaissait ses ennemis, il n'était pas né de la dernière pluie et contrairement à eux, il avait de l'expérience, une très longue expérience. Ce genre de situation, il l'avait déjà vécue. Ce n'était pas pareil, certes, tout était toujours différent, mais il savait gérer, il savait comment s'y prendre. De plus, notre homme savait que le stress, l'inquiétude, faisait faire de nombreuses erreurs, qui pouvaient parfois s'avérer mortelles... il espérait juste que son beau-frère n'avait pas fait toutes les conneries qu'on lui avait rapportées. Parce qu'il voulait encore... lui laisser une sorte de bénéfice du doute. Sans doute parce qu'il était de la famille. Ce qui pouvait, là, passer pour une erreur de jugement. Mais le parrain se montrerait intransigeant si la situation finissait par l'exiger.

- L'allemand n'est pas un problème... il craignait plus, justement, la ballerine. Elle semblait fomenter quelque chose contre son épouse et il n'appréciait guère. Oui, il n'est pas son père, peut-être que nous trouverons un accord.

En fait, sa décision n'était pas à discuter. Il tenait au courant son beau-frère, mais c'était bien tout. Même s'il entendait ses inquiétudes, lui avait déjà fait ses choix. C'était ainsi et pas autrement. Heureusement, son épouse arrivait pour que les deux hommes arrêtent de parler affaire, il préférait se laisser conduire par cette dernière. Mais elle aussi, avait besoin de partager ses pensées.

- Devons-nous nous méfier de cette entrée en contact? Après tout, ils se connaissent et Eliott s'est toujours montré extrêmement neutre sur tout. De ce qu'il connaissait le nordique, le duc ne l'avait jamais vraiment vu prendre parti pour l'une ou l'autre. Il préférait les aider l'une et l'autre, à part égale. Ce qui pouvait être extrêmement dangereux aussi. Enfin, plus du côté de Strega, que de Tohum. Bien entendu.

Pourtant, le peintre souhaitait mettre toutes ces considérations de côté. Le temps d'un moment de plaisir. Parce qu'elle lui en avait soufflé l'envie. Sans mot dire, mais c'était ainsi et puisqu'elle s'abandonnait à lui, il allait en profiter. Un moment plus qu'agréable en sa compagnie. Il embrassait encore sa peau nue, sa gorge, alors qu'ils reprenaient leurs esprits tranquillement. Avant de se redresser légèrement pour attraper ses dessous, un fin sourire amusé marqua ses traits aux paroles de la Duchesse.


- N'ai-je pas déjà fait suffisamment attendre nos invités? Avec un petit air malicieux. Il était prêt à prendre son temps, bien entendu.

Lentement, l'homme se redressait pour s'étirer, l'esprit tranquille, le corps apaisé, pour ramasser les habits de sa dame et les lui poser sur le dossier du guéridon, avant de se diriger vers une mappemonde en bois, d'une certaine taille, dans laquelle se trouvait un minibar. Il en sortait deux verres, une bonne bouteille et les servait. Il prenait donc encore un peu son temps, toujours souriant
.

- Pour vous.

Un moyen comme un autre de se donner un petit boost d'énergie, avant de retourner à la table. Après avoir fini son verre d'une traite, il s'habillait à nouveau, tentant de faire en sorte de ne pas montrer ce qui avait bien pu les retenir. Même s'il n'avait aucun doute sur le fait que leurs invités, ne se posaient même pas la question. Ils devaient savoir. Ouvrant la porte de la bibliothèque, une fois sa compagne prête, il posa une main sur la tête du chien qui montait la garde pour une légère caresse, avant d'offrir son bras à sa dame, qu'ils rejoignent leurs invités.

- Nous ne trouvions pas votre livre... lâcha-t-il avec toute l'innocence du monde, tandis qu'ils s'installaient à nouveau à table. Taquin, envers Eliott, bien entendu.
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Dim 20 Jan 2019 - 23:03
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Depuis le début de cette soirée la chaleur du repas était tempérée par l'humeur de ce beau-frère. Sa femme qui le soupçonnait -précisément- d'être en train de prendre la tête de Vito espérait que ce dernier n'aurait pas la patience suffisante. Un état d'esprit qui ne ressemblait à Guilia. Mais sans doute était-elle lasse des mesquineries de sa moitié. S'il n'avait pas été le père de ses trois enfants, ce qu'il était, elle aurait été beaucoup moins patience avec lui.

Si tout va bien. Il leva les deux mains en signe de retrait. Le regard de Lampeduza suffisait tous les discours. Tonio n'était pas assez bravache pour tenter quelque-chose ici.

Les choses allaient même très bien chez les Lampeduza. Aussi bien que pouvait aller une famille mafieuse en terre d’Écosse. Alors que le gouvernement était sur le pied de guerre avec la corruption, eux s'épanouissaient. Tant absents que présents étaient parvenus à accomplir ce qu'ils désiraient. Cette réussite, même si elle ne pouvait durer éternellement, était délectable. Nikolas voulait elle-même s'en délecter. C'est seulement qu'elle imaginait le pie, le plus risqué, ou dangereux. Les êtres de sa nature sont forcément contaminés par leur propre malveillance.

– Il l'est oui. Je pense que nous devons garder l'oeil ouvert.

Il y avait ainsi plus d'aisance et d'envie à se laisser aller dans le secret d'une pièce de la maison. A folâtrer entre amants, sans s'inquiéter une seconde de manquer un bout de conversation. Car ce soir-là les Siciliens n'avaient en réalité rien à anticiper.

Non. Confirmait la Duchesse en accompagnant son époux dans son mouvement pour être à sa hauteur. Cachée derrière son dos elle apposait sa bouche sur son épaule. Un sourire félin et possessive ourlait sa bouche gonflées de leurs baisers. Elle avançait ainsi sur la courbe pour trouver la carotide.

Nikolas le laissait se mettre debout. Une main langoureuse encore posée sur le dos pendant qu'il s'écartait de leur couche improvisée. Elle concevait un plaisir singulier à observe l'artiste évoluer dans la pièce sans rien sur le dos. Ses yeux oscillaient le long de ce corps qu'elle avait vue jeune, puis vieillir. Sur lequel elle venait de déposer de nouvelles marques de propriété. Elle s'était laissée prendre à son propre jeu.

L'apport d'une boisson était fort à propos pour porter la rêverie lutine de la dame. Elle s'étirait paresseusement. Avec une élégance toujours plus royale elle s’asseyait sur le bord du guéridon pour réceptionner le verre. Elle échangeait un sourire mutin avec son beau serveur.

– De quoi abreuver mes sens. Elle suspendit son verre au niveau de sa bouche. Le temps d'une salace pensée.

Chair et esprit s'accordaient dans une paresse animale. Toute la désinvolture de la dame se retrouvait dans sa façon d'abord l'habillage. Elle recouvrait sa peau lentement. Les tissus glissants un à un sur son corps encore chaud et désireux. Finalement, elle s'observait grâce au reflet d'une vitrine d'exposition. Elle lissait ses courts cheveux bruns pour caresser un épi et tirait sur le bas de la robe pour effacer un faux plis. Son regard s'attardait sur Vito. Elle lui caressait le col pour le remettre en place.

Le chien frotta sa tête contre la main de Beleth. A la fois en témoignage d'un respect pour le maître et un message de soutient. Tout allait pour le mieux de ce côté-là. Une fois le couple partie du couloir il quittait son poste pour retourner dans le jardin.

Le fameux objet de l'éclipse, l'alibi de la disparition, fût posé devant Odin. Le vieil homme remerciait leur hôtesse dans un Crétois moqueur. Elle posait alors une main sur l'épaule du centenaire et la pressait doucement. Eliott allait s'absorber dans l'étude du manuscrit mais relevait son regard sur le Peintre. Ils purent partager un sourire amical. Lui était surtout heureux de voir ces deux ténébreux s'être enfin retrouvés. Il eu donné beaucoup pour pouvoir ainsi ravir sa belle à ses activités nocturnes.

Un Niss avisé l'aurait changé d'endroit. Certainement ! Déclarait donc le Norvégien de bonne guerre.

De l'autre côté de la table les cadets de la famille s'amusaient de la scène. Cela leur rappelait à chacun des souvenirs d'une autre époque. Strega n'avait plus les cheveux blonds, mais ses iris prenaient la même couleur, que dans le passé. La mafieuse Italienne se ravençait sur sa chaise et souriait en coin comme son frère.

Julia a gardé vos plat au chaud. Au cas où vous auriez encore faim. Légère taquinerie qui visait autant l'un que l'autre.

Oh. Mais voilà qui à l'air appétissant. Deux cloches à fromages arrivaient à la table. Chacune amenée en parallèle et dans un parfait accord pour finir sur le chemin de table et à distance égale des convives. Eirik acceptait le vin versé dans son verre vide. La Strega prenait place. La nuque moins raide et le visage plus détendu lui allaient bien.

Vito Giulia se détournait déconcentrée par la présence du jeune homme qui apportait le plat de salade verte. Elle attrapait les couverts posés sur le bord du plateau avant de reprendre : Avec Eliott nous nous disions que l'on pourrait organiser une levée de fonds cet hiver. Un gala de charité. Je suis sûre que le Président adorerait.

– Pourquoi pas. Soufflait alors Nikolas sur la droite du Parrain. Elle écartait sa main de la cuisse qu'elle caressait, laissant à la place le bout de son pied posé contre le mollet de son mari. Nous pourrions demander à Silvio de s'occuper de la musique. Quant au cadet, peut-être se montrerait-il à une soirée pacifiste. Une chance d'avoir une table complète.



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Lun 21 Jan 2019 - 21:26
Tout irait bien. Comme souvent. Vito pouvait se faire avoir, mais pas sur ce terrain-là. De plus, il avait une expérience que Wang fils n'avait pas. Il réussirait à discuter. Il l'espérait. Et au pire, il avait un atout de taille dans sa manche. La petite ballerine pouvait être une parfaite monnaie d'échange. Finalement, que cela plaise ou non à Nikolas, le parrain finirait bien par intervenir dans ses affaires, surtout quand il sentait, entendait, que cette dernière pouvait être en danger. A cause d'une demoiselle qui avait les yeux bien trop grands pour son ventre. Ce qu'elle ne savait pas, c'était à quel point le peintre pouvait être aussi retord et dangereux que son épouse. Sous ses airs d'homme calme et charmeur, dormait une bête plus sournoise. Qu'il valait éviter de réveiller, mais quand on touchait aux siens, il ne répondait plus de rien. Après tout, ce couple se protégeait l'un, l'autre. A l'insu ou pas de l'autre d'ailleurs.

Heureusement, son beau-frère déposait les armes. Il aurait fini par l'agacer et ce n'était pas ce qui était attendu de cette soirée, dans laquelle tous les convives étaient là pour le plaisir. Surtout qu'Odin n'avait clairement pas à devoir supporter la mauvaise humeur de l'un des siciliens. Mais ce serait sans doute tout le contraire, vu ce qu'il venait de se passer. Vito était un homme heureux, quand son épouse s'abandonner ainsi à ses envies, à leurs envies. Il la retrouvait pleinement. Il se rendait toujours dans ce moment, à quel point elle lui avait manqué. A quel point certaines choses dans leur vie, les avaient éloignés. Ce ne serait plus le cas. Même s'il pouvait aimer le corps des femmes en général, celui de son épouse, était celui auquel il s'accrochait, pour cette éternité qui leur avait été promise. Aucune autre ne pourrait, aujourd'hui, éclipser la belle Crétoise. C'était une certitude qui marquait son esprit, alors qu'il sentait ses lèvres sur sa peau, un petit sourire flottant sur son visage. Pas de doute, s'ils s'étaient retrouvés seuls, jamais ils n'auraient bougés de cette bibliothèque. Pas tout de suite en tous les cas.

Le retour à la table du diner fût remarqué, bien évidement. Aucun des convives n'étaient dupes. Beleth le savait, tout comme les autres. Cela n'empêchait pourtant pas de s'en amuser. Il faisait un petit mouvement de la tête vers Eliott à sa remarque.


- En effet, ils savent cacher les objets dont on ne pense plus faire usage. Gardant son petit sourire en coin. Une main caressant doucement celle qui se trouvait sur sa cuisse, avant que son regard ne se porte à nouveau sur sa soeur. Julia sait avoir les bonnes initiatives. J'ai une faim de loup!

Après tout, ce genre de petite partie de sport improvisée, lui donnait faim. Tandis que les fromages étaient donc apportés, lui demandait à ce qu'on lui apporte le plat de résistance, qu'ils avaient ratés. Avant de revenir sur leurs invités, sa soeur attirant à nouveau son attention à elle. Elle proposait un gala de charité.

- Mmmm... une levée de fond pour les sinistrés des Arches? Je ne prendrai pas le risque d'offrir tout de suite une nouvelle opportunité à notre cher Président de me passer les menottes devant un parterre d'invité. Mais faites seulement.

Le ton était donné, si l'homme de la maison acceptait l'idée, il n'y participerait pas. Ce n'était pas par peur, mais il avait besoin de refaire un bilan des oreilles qui trainaient un peu partout pour lui sur cette Arche. Car personne n'avait pu le prévenir de ce qui allait lui arriver au vernissage et ce genre de situation, ne devait plus pouvoir être possible. Ce qui rendait ses apparitions publiques plus rares pendant quelques temps. Mais ce n'était pas plus mal. Cela augmenterait le prix de ses prochaines toiles, un artiste rare, rendait son travail encore plus précieux.
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Dim 27 Jan 2019 - 13:11
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Feat. Beleth & Odin





La Dona aux yeux bleus contempla son grand frère. Une pointe de malice s'imissa sur son visage gracieux. Elle aimait retrouver son aura paisible. Il lui avait manqué pendant ces longs mois d'absence. Même si ce n'était rien en comparaison de ce qu'elle avait perçu chez sa belle-sœur. Nikolas s'était isolée et avait bien failli lui fermer la porte au nez, tant elle semblait s'entourer de vide. Giulia la soupçonnait fortement d'avoir renouer avec des mauvaises habitudes. Mais enfin, ça ne la regardait pas, et à présent Vito était là.

Sans ta présence les gens viendront moins... L'Italienne prenait son époux à témoin. Deux jeune filles déposèrent les plats devant le Duc et la Duchesse. Elles soulevaient les cloches dans un bel ensemble. Un superbe morceau de faisans était exposé avec l'esthétisme.

Les affaires légales, les bonnes œuvres, ne marchaient pas bien quand Vito n'était pas là. Même quand Silvio était là comme représentant masculin de la famille les résultats n'étaient pas mirobolants. Les gens voulaient voir le Sicilien. Les mafieux parce qu'ils voulaient reprendre les affaires avec le parrain. Les civiles parce qu'ils voulaient parler à l'artiste. La carrière artistique de Beleth avait connu un renouveau l'année passée. Étrangement le fracas fait pendant le tout dernier vernissage avait provoqué de l'intérêt.

Cependant... je comprends sa réserve. Giulia nous passerons par mon réseau si cela vous tient tant à cœur. Proposa le serein Odin.

Il pouvait sentir chez son ami ce désir de paix qu'on les voyageurs qui viennent de rentrer au port. Rien de plus ordinaire après avoir été privé de son foyer. Le vieux loup se demanda si sa douce amie avait éprouvé la même chose en revenant sur cette arche. Avait-elle retrouvé un cœur léger et comblé ? Il l'espérait pour elle mais en doutait fortement. Gabrielle n'était pas Écossaise et Édimbourg était, selon ses dire, une ville parmi les villes.

 « Et puis il y a beaucoup à faire ici. » Tempérait Tomasi d'une voix bourrue.

Toujours refroidi par les propos de Beleth un peu plus tôt, il se servait de la présence de sa compagne pour relancer le sujet. Giulia alternait le croisement de ses jambes, chose qu'elle faisait quand elle voulait gagner un peu de temps de réflexion. La brusque obsession de Tonio l'agaçait tout doucement mais aussi commençait à l'intriguer.

– Antonio. Nikolas toisa l'Italien. Restes à ta place veux-tu. Assena Madame sans une once d'agressivité. Elle était paisible, détendue, entourée par la présence et l'odeur de son amant sur sa peau. Aussi elle baignée dans l'atmosphère du soir avec des amis en compagnie. La soirée était bonne. Le repas se déroulait à merveille. Il n'y avait pas d'intérêt à revenir dés maintenant sur des questions à tension.

Giulia alla automatiquement poser une main apaisante sur le genou de son compagnon, ce dont son ôte lui fût reconnaissante.

Nous aurons bientôt une Lune Jaune. L'Immortel posa la serviette de tissu sur le coin de la table et repoussa la chaise pour se mettre debout.



Kleidukos
IDENTITE : Kleidukos
GROUPE : Voyageur
SPHERE : Art
AGE : 26 ans
ETAT CIVIL : Inconnu
PROFESSION : Germologue
POUVOIRS : Métamorphose
ETAT DE SANTE : /
LIENS : Ancienne apparentie de Strega, Soeur d'Hécate, Fille de Junon, membre de l'Ordre ; Alliée de Nikiya



D'ici la lumière de la terrasse était diffuse. On devinait les silhouettes attablées. Les échos de la conversation étaient lointain.

... cela veut dire que l'été va être beau.... Le Norvégien racontait comment les vieux pécheurs prédisaient le temps avec des vieilles pierres et de la terre.

Fawn avait déjà quitté son service depuis trois heures. Les gros chiens étaient au repos de l'autre côté de la villa. La jeune sorcière avait attendu toute la soirée que le vieux baisse sa garde. Dés qu'elle avait sentit son aura peser moins lourd, elle avait repris forme humaine. Mais, elle ne savait pas combien de temps elle avait devant elle pour agir. Cela la rendait nerveuse. Elle débloqua le loquet de la porte et entra à pas de velours.

Le chenil était plongé dans le noir.

- Lux. Une lumière irradiait dans la pièce. Kleidukos avançait lentement pour ne pas faire de bruits. Les ombres des chiots se dessinaient lentement. Beccaria, Aristote, Hécate, Socrate, les quatre étaient là. Parfait. C'était sa dernière mission avant de disparaître. Le Lex Remotionem se faisait dans quelques heures.







Strega manqua de s'étouffer. Elle posa brutalement le couvert pour porter une main à son ventre. Les couleurs de son visage désertaient d'un seul coup. Quelque-chose n'allait pas. La voix d'Eliott se suspendait lorsqu'il vit l'expression de la dame.

Nik' ? Mais la Duchesse n'entendit pas. Elle frissonnait de tout son long malgré la chaleur harassante. Un vrai trouble s’installa autour de la table. Tonio lui-même haussait un sourcil de circonspection. Que se passait-il ?

Un concert de hurlements canins s'éleva dans la nuit chaude. Les trois chiens adultes surgissaient de tous les angles de la Villa, pour rejoindre les êtres humains, et surtout la maîtresse. Ils montraient les crocs et grondaient. On les voyaient rarement sur la défensive de cette façon.

– Maurice. Appela alors la belle. Elle poussa la chaise pour quitter sa place. Son sixième sens était en train de faire imploser son esprit. MAURICE ! Mais l'homme de main avait pris congé pour la nuit.

Hum. Le Nordique se leva à son tour. Vito... mon ami... retenez-là ici. Tandis que les chiens courraient en direction du chenil.

La Sicilienne prenait le pas, marchant dans le jardin nocturne, en sentant ses entrailles se liquéfier. La plainte du premier chien mâle adulte lui frappa la poitrine. Les trois anciens sortirent un à un les cadavres des petits. Leur nuque était brisée. Leur poils était teinté de pourpre. Stigmate d'une magie dont seules quelques initiées avaient le secret. Nikolas s'arrêtait à un mètre d'eux. Incapable de les toucher.

– … Vito... Vito ! Criait-elle prise d'un sentiment de détresse et de colère difficile à contenir. La guerre qui couvait depuis quelques temps déjà venait d'être offciellement déclarée.



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Dim 10 Fév 2019 - 22:51
Vito offrait à sa petite soeur un sourire de connivence, presque pas désolé de ne pas se plier à sa bonne volonté. Il fallait bien, parfois, que le Parrain reste un peu dans l'ombre, prenne le temps de rassembler ses forces. Et encore, il ne savait pas à quel point, cette pensée était précieuse à l'instant.

- Je sais, mais vous saurez faire sans moi.

Il savait qu'il n'était pas irremplaçable, qu'il y aurait toujours des gens intéressés. Ce n'était pas le moment qu'on revienne le pointer du doigt. Heureusement, Eliott proposait son aide. Ce qui n'était pas déplaisant, au contraire. Mais c'était surprenant. Ce vieux loup qui faisait tout pour rester éloigner de tout, revenait dans la vie active? Est-ce que nos deux hommes étaient en train de faire une sorte d'échange de place? L'un se mettait en retrait pour laisser l'autre revenir un peu plus sur l'avant de la scène, d'une façon ou d'une autre? Sans doute pas, mais c'était l'impression que cela pouvait donner.

- Merci Eliott.

Comme les deux femmes de sa famille, le sicilien aurait pu faire une remarque à son beau-frère, ce dernier avait la fâcheuse tendance à se rappeler à eux de façon fort peu agréable. Comme s'il cherchait quelque chose, tout en le faisant de la pire des façons. Beleth lui avait dit ce qu'il pensait et il avait estimé le débat clos. Cela ne semblait guère être le cas de son interlocuteur. Le regard qu'il lui lançait était pour lui faire comprendre de ne pas dépasser la limite et surtout, de ne pas venir manger sa patience. Qui bien qu'elle était grande, pouvait finir par se voir limitée et s'il passait la ligne rouge... mais Nikolas eut le nez fin de le remettre à sa place. Comme il se devait. Il fallait vraiment qu'Antonio apprenne jusqu'où il pouvait se permettre d'intervenir. Car à ce niveau, c'était son épouse qui était cheffe de famille et pas l'inverse. Et même si cela pouvait faire du mal à son égo, ce n'était pas près de changer en sa faveur. Ça ne risquait même de jamais arriver, à moins qu'il ne décide de faire tomber quelques têtes, mais Vito lui déconseillait fortement de tenter de trahir ce qui lui servait de famille.

Heureusement, l'invité d'honneur reprenait la parole, permettant de mettre de côté les petites crises familiales, la tablée l'écoutait, plutôt attentive, tandis que le chef de maison consommait son repas avec appétit. Il fallait bien avouer que sa femme avait tendance à le lui ouvrir, de la plus agréable des façons. Pourtant, quelque part, il sentait un frisson parcourir sa nuque, comme si quelque contre laquelle il ne pouvait rien faire, était en train de se préparer. Cette sorte de pressentiment termina par s'avérer vrai. Si tout était plus calme et paisible depuis quelques minutes, cela ne devait pas durer. C'était ainsi pour des gens comme eux, bien qu'ils le savaient, il y avait toujours une part chez lui, de vouloir goûter un peu plus longtemps, à une sorte de paix.

Vito lâchait ses propres couverts, posait une main dans le dos de sa compagne, tout aussi inquiet que les gens attablés autour d'eux. Quelque chose clochait et ce n'était rien d'anodin. Rarement sa compagne avait eu de telles réactions.


- Nikolas?

Elle ne semblait pas l'entendre plus que Giulia, Odin lui donnait un conseil, certes, mais Strega était déjà debout, courant en direction du chenil. Sans réfléchir plus loin, Lampeduza était déjà sur ses talons. Qu'elle appelle ainsi le français, prouvait à quel point rien de tout ceci n'aurait dû avoir lieu, il était à sa hauteur alors qu'elle l'appelait lui, et la prenait directement dans ses bras, sans réfléchir, lui faisant tourner le dos aux chiots tués. Car il n'avait guère de doute sur ce qui avait pu leur arriver. Les chiens autour d'eux, ne réagiraient pas ainsi sinon.

- Je suis là... murmurait-il d'un ton rassurant, frottant lentement son dos. Les sourcils froncés.

Les cris des humains, comme des animaux, avaient alertés une grande partie du personnel qui était encore en service. Dont Luke. Car si Maurice était en congé, ce n'était pas le cas de tout le monde et Beleth n'avait pas donné autant de l'attitude à celui qui le secondait. Doucement, il lui demandait de s'occuper de madame, de voir avec la cuisinière de quoi faire un thé, pour la calme, il jetait un regard à sa cadette pour qu'elle suive le mouvement. Alors qu'il s'approchait des animaux morts. S'il ne comprenait pas tous les rituels magiques, qu'il avait toujours promis de ne pas trop se mêler des affaires de son épouse, qu'on se permette de venir sur son territoire, caché dans les ombres, pour tuer des chiots innocents, remettait pas mal de chose en perspective...

Leurs ennemis étaient prêts à beaucoup. La disparition de la ballerine n'y était sans doute pas pour rien. La mâchoire serrée, il se promettait de faire payer cher tous ceux qui pourraient y être pour quelque chose. Car si le couple Lampeduza mettait ensemble leurs moyens d'attaque, ils pouvaient devenir encore plus dangereux. Et il était peut-être temps de faire une piqure de rappel, à tous ceux qui souhaitaient voir leur empire s'effondrer.


>> Retrouver la Rose

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