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[Clos] Help, I need somebody

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Lun 9 Avr 2018 - 0:27



Le temps se comportait de manière étrange pour Zephyr depuis la mort de son père. Il semblait tantôt s'étirer de manière douloureuse, comme si chaque seconde s'écoulait avec réticence. Les journées lui paraissaient interminables et la léthargie dans laquelle il avait été plongé ne l'avait en rien aidé. Parfois pourtant, il semblait filer à toute vitesse lorsque le jeune homme saisissait que cela faisait bientôt une semaine que sa vie avait basculé. Cette cruelle réalisation le sonnait encore comme au premier jour et ce ne fut qu'après la cérémonie des funérailles qu'il assimila, enfin. La claque qu'il s'était pris avait été salutaire et même s'il restait dévasté, la boule de fureur au creux de ses tripes n'avait cessé de grandir jusqu'à prendre le dessus. Il n'avait pas de plan précis, juste quelques informations qu'il avait obtenu de ses tantes au sujet de sa nouvelle proie. Celle qu'il pourchasserait sans relâche jusqu'à ce qu'elle ait payé ce meurtre. Peu lui importait qu'elle soit la mère de Matthew, Leon comptait bien la tuer de ses propres mains en ayant pris soin au préalable de la faire souffrir comme il avait pris goût à le faire au fil des années. Ca serait la séance de torture la plus délectable de sa vie et rien qu'à cette pensée, un sourire carnassier transformait ses traits en leur donnant une expression monstrueuse qui n'avait rien à voir avec l'innocence qu'il affichait d'habitude.

Pour l'aider dans sa tâche, il avait contacté le Big Boss de l'Organisation XIII qui avait semblé prêt à lui porter main forte dans la seconde. L'artiste ne voyait pas vers qui d'autre se tourner et il avait été soulagé de recevoir une réponse positive à sa demande. Il se dirigeait donc vers le Céleste après s'être éclipsé de son appartement en se soustrayant à la vigilance de Castiel. Il n'était pas en prison, non, mais son ami se faisait du souci pour lui et le voir sortir ainsi au beau milieu de la nuit l'aurait peut-être inquiété. Zephyr allait devoir mentir à son entourage plus que jamais à présent, mais s'il pouvait éviter, il préférait ne pas avoir à le faire. Il gardait des secrets sur sa vie depuis tant d'années que mentir était devenu une seconde nature pour lui. Ce n'était pas pour autant qu'il ne ressentait pas une petite pointe de culpabilité lorsqu'il devait trahir la confiance de ses proches. Il avait donc fait mine d'aller se coucher de bonne heure, ce qui lui arrivait souvent depuis la mort de Percy, et avait attendu d'entendre de légers ronflements venir de la chambre de son colocataire avant de sortir en catimini.

L'air frais de la nuit charriait des parfums agréables d'herbe et de fleurs que Leon nota à peine lorsqu'il s'élança en direction de la colline où se trouvait le siège de l'Organisation XIII. Marcher lui faisait du bien et lui permettait de mettre de l'ordre dans ses idées. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait donné rendez-vous à Barthram une heure après l'avoir contacté. Il voulait prendre le temps de repasser en revue les événements, les discussions, les détails même infimes qui pourraient les aider à prendre Marisa au piège. A envisager ses alliés potentiels également dont la liste n'était pas très étendue. Il était hors de question de faire appel à Arkadia sans qu'il n'encoure un risque de dévoiler sa couverture. Autant lorsque son père était à sa tête cela ne posait pas de problèmes, mais à présent il voyait l'organisme comme un danger potentiel et ne lui accordait aucune confiance. Il en valait de même pour ses tantes et quand à Matthew, il était hors de question de le mêler à ça. Restait Dahlia qui, bien qu'elle ne soit pas au courant des intentions de son frère, ne verrait sûrement aucune objection à se faire aider par Babar au vu du but qu'ils voulaient atteindre.

Il entra dans le Céleste d'un pas mesuré, le regard noir et s'avança vers les deux gardes du poste de contrôle. Même si ces derniers le connaissaient, on n'était jamais trop prudent. Ils le laissèrent toutefois rapidement passer et Zephyr grimpa les marches qui menaient au bureau du Big Boss avec lenteur. Il faisait penser à un mort-vivant, un zombie qui se mouvait uniquement par automatisme sans avoir besoin de réfléchir à ses actions. C'est que son esprit entier était tourné vers sa vengeance qui le consumait de l'intérieur et avait amené une détermination et une cruauté sur ses traits. Cette expression, il avait pu l'arborer en mission, parfois, lorsqu'il laissait la douleur physique de ses victimes l'envahir. Mais jamais elle n'avait été aussi intense qu'au moment ou Leon frappa trois coups à la porte de Babar et entra sans y avoir été invité. Jamais il n'avait fait ça auparavant, jamais il ne se le serait permis. Mais Leon Godwinn était mort à l'instant où Perceval Rose s'était reçu une balle entre les deux yeux. Cette vie n'était plus la sienne et semblait à des années-lumières de l'être empli de fureur qu'il devenait inexorablement.
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Jeu 12 Avr 2018 - 18:12

ft. Zephyr

ft. Scavenger

「Help, I need somebody」
Chers lecteurs,

La famille, il n’y avait que cela qui comptait vraiment, au final. Et pas forcément celle de sang. Vu comme avaient fini mes parents, et ce qu’ils m’avaient fait, encore heureux. C’était aussi celle que l’on se faisait et que l’on choisissait. Quoique, peut-être que c’était l’horloge biologique qui me rattrapait ces dernières années, mais j’avais tout à coup ressenti le besoin de retrouver mes descendants. Cela tenait sans doute du fait que mieux fallait se retrouver dans des situations gênantes avec sans le savoir, parce que l’inceste, c’est mal. Et le genre de trucs dont il faut faire attention quand on est immortel, et qu’on a plusieurs enfants dans la nature et à travers les siècles. Ce qui ne m’empêchait pas d’aimer aussi mes petits numéros, et d’être capable de tout pour eux. Sauf Nova, parce que ma bonté ne va pas aussi loin, quand même.

Aussi, lorsque je reçus le message de mon petit Zephyr, je n’eus pas une seule seconde d’hésitation avant d’accepter de l’aider. J’interrompis même mon super marathon Seigneur des anneaux version longue en plein milieu des Deux tours, et mis tous mes invités dehors sans le moindre remord pour me dépêcher d’aller chercher mon VAP et de foncer vers le point de rendez-vous fixé.
A cette heure-ci, il y avait peu de monde au Céleste. Même Booky ne faisait pas autant d’heures sups, ce qui en faisait l’endroit parfait pour une partie de cache-cache nocturne. Ou pour un rendez-vous d’urgence. Je saluais les gardes à l’entrée, leur faisant faire notre petit salut avec différents signes des mains qui se terminait par un high five à l’envers. Je les prévins de l’arrivée de Zephyr, avant de prendre la direction de mon bureau, intimant l’ordre à tout le monde de ne pas venir nous déranger. Et de faire comme si nous n’étions pas venus ce soir.
On ne savait jamais, je sentais que l’affaire était grave.
Du coup, je passais les quelques minutes à attendre dans mon bureau dans un état d’impatience fébrile. J’entrepris même de grimper au mur d’escalade que j’avais fait installer dans la pièce, avec des prises jusqu’au plafond, histoire de me défouler un peu. Mais je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter un peu pour mon petit préféré. Me demandant dans quel état j’allais le retrouver.
Ce qui se confirma lorsqu’il entra dans la pièce après avoir frappé mais sans avoir attendu que je l’invite à le faire. Je sus alors que c’était important.
Lâchant les prises d’escalade, je me laissais choir du plafond au sol, et me dépêchai de le rejoindre pour tourner autour de lui, aussi agité qu’une puce.
"Mon Dieu Zephyrou ! Qu’est-ce qui se passe ? Tu t’es fait mal ? On t’a fait mal ? Qu’est-ce que je peux faire ?" Puis, le détaillant un peu plus, je remarquai son air particulièrement sombre, je poussai un petit cri : "Nova t’a jeté un sort ? La gourgandine ! Ça ne va pas se passer comme ça ! Je vais la pousser du bord de l’arche, après l’avoir chatouillée jusqu’au sang, fait manger toutes ses chaussettes sales et lui avoir planté un pieu en Crystal en plein cœur ! Tu pourras lui casser les doigts de pied avec l’ancre du Céleste aussi et puis…"
Je continuais à tourner autour de lui, échafaudant les pires tortures et morts imaginables pour cette sorcière de Nova. Ou pour quiconque avait blessé mon numéro préféré. La colère m’envahissait peu à peu, je ressentais le besoin de me défouler sur quelque chose.
Je sortis alors ma poupée vaudou à l’effigie du président, ainsi qu’une grande aiguille à tricoter, et commençai à la piquer avec énergie. Ce qui aidait à me calmer. Un tout petit peu.

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Sam 14 Avr 2018 - 17:52
Lorsqu'il entra dans le bureau, l'artiste ne fut même pas étonné de voir son patron pendouiller du plafond avant d'atterrir avec souplesse sur le sol tel un superhéro. Même s'ils ne s'étaient pas beaucoup côtoyé, il connaissait assez le personnage et ses excentricités qu'il trouvait amusantes en règle générale. Là, elles le laissaient tout simplement de marbre et il avança dans la pièce avec un visage fermé qui n'invitait pas à la plaisanterie. Babar dut le remarquer car il parut s'inquiéter immédiatement de l'allure sombre de son numéro et le bombarda de questions sans prendre la peine de reprendre son souffle. Mais celles-ci passèrent complètement au-dessus de Zephyr qui ne semblait même pas entendre les horreurs proposées pour punir Nova. Il était venu ici pour vider son sac, parce qu'il avait besoin d'aide pour venger son père mais également parce qu'il était en présence de la seule personne un peu extérieure à l'affaire à qui il pouvait se confier. Ses proches étaient trop impliqués dans le décès de Percy et ils devaient gérer leur propre deuil. Quand aux autres personnes présentes dans sa vie, il n'était pas assez en confiance pour leur révéler certains détails. Barthram, lui, était en possession de bien des infos sur son compte et étant à la tête d'une organisation considérée comme terroriste, il savait se montrer discret. De plus, son affection visible pour Leon serait un atout pour qu'il lui apporte son soutien dans sa quête. Alors oui, ce choix n'avait rien d'innocent et avait été mûrement réfléchit par le petit numéro.

Sans un regard pour la poupée vaudou, il traversa le bureau pour s'installer sur un fauteuil, attendant que son boss lui prête attention. Lorsque le silence emplit l'espace qui les séparait, Leon prit une grande inspiration, joignit ses mains et planta son regard dans celui de Babar. Des larmes coulaient le long de ses joues sans qu'il ne s'en rende compte mais son regard montrait une détermination sans faille. Il était tellement enragé qu'il bégaya à peine en prenant la parole.


- M-mon père est m-mort. C'ét-tait Perceval Rose. I-il a été assassin-né par Carla Stone. Alias Maris-sa C-coulter. Elle est à l-la têt-te de M-mesa Corp-poration.

Il fit une pause pour pousser un soupir en fermant les yeux. Formuler à voix haute ce qui s'était passé, de manière aussi froide, clinique, c'était à la fois une épreuve et un soulagement. Cela rendait les événements cruellement réels tout en y apportant une distance dont il avait besoin. Pour continuer à avancer, pour garder les idées claires, pour atteindre son but. Pour ne pas devenir complètement fou, tout simplement. Des observateurs extérieurs auraient pu objecter qu'il basculait indéniablement dans la démence, mais dans son esprit parfois embrouillé, Leon faisait la différence entre la folie catatonique et celle qui le consumait à présent : la meurtrière. Lorsqu'il retrouva les yeux du Big Boss, un feu mortifère brûlait dans ses iris qui semblaient avoir pris une teinte de bleu plus foncée. Sa voix, résolue, ne flancha pas, prononçant la sentence comme un juge dénué d'humanité, d'un ton froid et tranchant.

- Je veux la tuer.

Aussi simple que ça et pourtant si compliqué. Marisa n'était pas une femme que l'on pouvait atteindre facilement, Sinon Papa n'aurait eu aucun mal à le faire, pensa-t-il avec un pincement au cœur. De plus, elle avait un moyen de pression indéniable sur eux : s'il lui arrivait quoique ce soit, Matthew, Anny et Lou mourraient également. Il devait d'abord exposer l’entièreté du problème à Babar avant qu'il ne s'emballe. Il lui raconta donc tout ce qui s'était passé cette nuit fatale, tout ce qu'il avait vu, entendu. Le sacrifice de son père, la magie qui les empêchait d'agir, l'urgence de la situation. Car bien que Leon ait toute son attention concentrée sur sa vengeance personnelle, il ne lui avait pas échappé que l'assassin de son père présentait une menace considérable pour le reste de la population. Il se ferait d'autant plus un plaisir de l'arrêter et ne reculerait devant rien, pas même devant la demande qu'il fit avec aplomb à son chef.

- J'ai b-besoin d'un-ne sorc-cière. V-vous pouv-vez cont-tacter Strega ?

L'artiste connaissait pertinemment l'animosité que portait Scavenger à la Sicilienne, mais il ne pouvait en tenir compte. Pas maintenant. Pas alors qu'il lui semblait mourir à petit feu et que la seule chose qui le maintenant en vie était la perspective d'anéantir Marisa et de lui faire comprendre la signification du mot « supplice ». Les barrières de sa timidité tombaient face à la promesse qu'il s'était faite de la retrouver coûte que coûte. Il ne pensait même pas à la réaction que pourrait avoir son patron, au fait qu'il puisse l'envoyer balader. Il misait tout sur le fait qu'il l'appréciait et qu'il était accouru ce soir-là pour lui porter secours sans savoir de quoi il retournait. La loyauté allait peut-être dans les deux sens au fin de compte et Zephyr était sur le point de le découvrir, fixant son vis-à-vis en silence dans une expression décidée.
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Lun 18 Juin 2018 - 19:29

ft. Zephyr

ft. Scavenger

「Help, I need somebody」
Chers lecteurs,

Parfois, il y a une petite voix dans votre tête qui vous dit quoi faire. Et vous ne pouvez que la suivre. Mange ce cookie, pousse ce vieux dans les escaliers, déchire ce t-shirt, met une balle dans la tête de cette personne. C’est comme un bouton on/off. D’un seul coup, ça dérape. Si c’est pour un cookie, ça ne perturbe pas trop. Mais il suffit que quelqu’un touche aux mauvais boutons, et bim, on se retrouve dans une salle remplie de cadavres. Ça m’arrivait souvent. Moins maintenant, mais quand j’étais plus jeune, une contrariété pouvait me mettre dans un état second. Et ça finissait généralement assez mal pour ceux qui avaient enclenché cet état. Ca créait des blancs dans ma mémoire, peut-être une manière de me préserver. Parce que je n’aimais pas me mettre en colère. Vraiment en colère. Même si parfois, c’était largement justifié. Quand on faisait du mal à mes proches, typiquement.

Mais dans ce moment, je devais certainement avoir le même regard que celui que m’adressa Léon. L’effet fut instantané, et j’arrêtais mes gestes pour prendre une posture calme et immobile, mes yeux dans les siens.
Ce n’était pas le Zéphyr que je connaissais. Et pour cause, la raison fut très rapidement énoncée. Mon cerveau, d’ordinaire dispersé et explosif, était étonnamment réactif. Il fit rapidement le lien entre toutes les informations données. Perceval Rose, directeur d’Arkadia. Père de Léon. Mort. Tué par Marisa Coulter/Marisa Stone, directrice à la Mesa. Tous ces éléments étaient connus, mais rarement ils avaient été aussi clairs dans mon esprit pour être rassemblé de la sorte. Et toutes les conséquences et implications en découlèrent immédiatement.
Dans une autre vie, j’aurais fait un super détective.
"Je suis désolé, Léon."
C’était tout ce qu’il y avait à dire. Et j’étais vraiment peiné pour lui, et pour la douleur que cette perte semblait créer chez lui. Si on s’en prenait à quelqu’un que j’aime, j’aurais certainement la même réaction.
Pas quelqu’un de ma famille, cela dit. Encore moins mes parents. Après tout, c’était moi qui les avais tué, après qu’ils aient tenté de faire de même avec moi. Œil pour œil… Mais cela semblait assez malvenu de dire ça maintenant.
Surtout que, de toute évidence, il y avait autre chose. Léon ne serait pas venu simplement pour parler de ça. Pas avec ce regard.
La suite ne fut pas vraiment surprenante. Au contraire, c’était même parfaitement logique. Œil pour œil…
Calme, je hochais simplement la tête, attendant le reste. Je l’écoutais sans l’interrompre, de bout en bout. En d’autres circonstances, et si ça n’avait pas été mon petit Léon, j’aurais trouvé ce récit très divertissant, digne d’un roman ou d’un film. De la magie, un rituel, un sacrifice, la vengeance. Mais non, mon esprit restait continuellement concentré. Comme rarement il l’avait été.
Il fallait dire qu’il n’y avait que très peu d’occasion d’être vraiment sérieux. Mais c’en était assurément une.
La requête de mon numéro me laissa pensif. Je voyais où allait son raisonnement, et si cette Marisa était une puissance sorcière, seule une autre pourrait l’aider. Mais la vieille peau…
"Je peux. Et la connaissant, elle serait du genre à vouloir faire tomber ses rivales. D’un autre côté, tu ne peux pas lui faire confiance, et ça risque certainement de se retourner contre toi. Et si elle n’a pas d’intérêt à t’aider, elle ne le fera pas."
Sorcière, ne voulait pas vraiment dire mauvaise. Mais dans le cas de la Sicilienne, si. Je ne lui confierais pas une plante verte en plastique pour qu’elle s’en occupe.
"Si c’est ce que tu veux, je peux te mettre en contact." dis-je, en haussant les épaules. Après tout, c’est lui qui choisissait. "Ou alors, je peux te donner d’autres noms de personnes pratiquant la magie. Et qui sont un peu plus fiables."
Déjà, il y avait Lotte. L’apprentie de, mais tout le monde sait qu’à un moment, l’élève essaie de dépasser le maître. L’assistant déluré du détective, aussi. Mais là, c’était plus difficile de les mettre en contact. J’étais à deux doigts d’avoir un périmètre de sécurité à respecter autour de l’agence et de ses membres. Mais pour un problème magique, peut-être que ça pourrait jouer.
Et puis, j’avais encore deux-trois contacts, notamment en Irlande et dans les arches nordiques.
"Tu as un plan ?"
Toute bonne chasse aux sorcières commençait avec un bon plan. Ou pas.
Scavenger
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Lun 30 Juil 2018 - 23:05
Dans le silence de la nuit, l'agitation de Babar semblait quelque peu déplacée face au sérieux de Leon et il sembla s'en rendre compte rapidement en voyant l'expression de ce dernier. Il stoppa net ses gesticulations excitées et arbora une expression concentrée, ses yeux reflétant étrangement ceux de son visiteur. Les muscles du petit numéro se détendirent légèrement lorsqu'il fut sûr et certain d'avoir l'entière attention de son boss et il le remercia intérieurement de ne pas l'interrompre dans son discours. Il était déjà assez douloureux de mettre ses pensées en ordre, de poser des mots dessus et de les proférer. Le faire dans le calme l'aidait dans sa tâche et lui permettait de maintenir sa concentration rivée sur sa vengeance. Plus rien d'autre n'importait à présent et il ne tolérerait aucune distraction dès que son plan serait en place. Pour ça, il aurait besoin de toute l'aide qu'il pouvait trouver et après avoir répondu par un brusque hochement de tête à ses condoléances, il attendit avec impatience la réponse de son vis-à-vis.

Les secondes s’égrainaient avec une lenteur indécente aux yeux de Zephyr qui ne lâchait pas du regard le chef de l'Organisation XIII. Celui-ci resta pensif quelques instants après la demande faite par son subalterne et pendant une court instant, l'artiste eut peur d'essuyer un refus. Il avait une foi inébranlable envers son patron, ses contacts et les infrastructures à disposition. Pourtant à ce moment précis, il douta qu'il puisse lui venir en aide. Pire, qu'il le veuille. Ca plus que toute autre chose aurait été perçu comme une véritable trahison, impardonnable. Et il ne pouvait pas perdre le peu de points d'amarrage auxquels il pouvait encore s'accrocher. Il avait besoin de Barthram, aujourd'hui plus que jamais. Lui qui avait toujours été dévoué à sa cause avait besoin qu'on lui rende la pareille, sans quoi il ne lui resterait que peu de personnes vers qui se tourner, en qui avoir la foi. Rien qu'à ces pensées, la tension dans son corps avait de nouveau atteint un pic et il se triturait les mains nerveusement en attendant une réponse.

Un furtif soupir s'échappa inconsciemment de ses lèvres alors qu'il écoutait avec une attention scrupuleuse le discours de Babar. Il ne refusait pas de l'aider, ce fait en lui-même lui provoqua un soulagement immense qu'il laissa l'envahir avec bonheur. Son sang semblait à nouveau pulser avec force dans ses veines et les couleurs qui avaient déserté son visage le colonisaient maintenant peu à peu. Le reste de ses propos n'était toutefois pas des plus encourageants. Que la Strega cherche son propre intérêt dans un marché tout en n'étant pas loyale, il s'y était un peu attendu. Il espérait pourtant que l'une des plus puissantes sorcières qu'il connaisse puisse lui être d'une quelconque utilité dans sa chasse. Telle une marraine la fée sombre et tordue qui volerait sur son balais à son secours. Un rêve d'enfant qu'il ne pouvait se permettre en pareille situation. Il était un homme adulte qui avait vu mourir son père sous ses yeux. Il le vengerait coûte que coûte et était prêt à en assumer les conséquences, même si cela voulait dire être redevable ou subir le courroux de la Siciliene.

Cependant, son boss lui proposa une alternative qu'il aurait été idiot de ne pas envisager. Il existait d'autres personnes qui versaient dans la magie, pourquoi effectivement ne pas faire appel à elles d'abord avant de se tourner vers le requin ? Rien ne l'empêchait de prendre son temps et d'explorer plusieurs pistes, même s'il avait hâte de sentir la vie de Marisa s'échapper d'entre ses mains. Leon savait mieux que quiconque qu'un plan bien préparé était la clé d'une opération réussie et Scavenger aborda lui-même rapidement le sujet, conscient lui aussi de ce point essentiel. Le regard toujours aussi déterminé mais la mâchoire un brin moins crispée, l'artiste prit la parole d'une voix toujours aussi froide et distante, presque robotique.


- P-pas enc-cor-re. J-je v-voul-lais vou-ous p-parl-ler av-v-vant.

A ses yeux, il énonçait l'évidence. Il ne pouvait se tourner que vers lui et il avait besoin de son réseau et de son imagination pour fomenter un plan qui puisse réussir. De son soutien également et de sa colère, car bien qu'il n'ait jamais assisté à un accès de rage du chef, il en avait assez entendu parler pour savoir que s'il prenait un problème à cœur, il pouvait s'emballer. Vite. Et de manière destructrice. Et au vu de la lueur que Zephyr voyait briller au fond de son regard, de celle qui teintait également le sien, il savait qu'il avait visé juste. Que Barthram était l'homme de la situation et qu'il lui serait utile dans sa traque. Ne restait plus qu'à espérer qu'ensemble, ils trouveraient une solution pour mettre Marisa Coulter hors d'état de nuire une bonne fois pour toute.
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Sam 6 Oct 2018 - 16:06

ft. Zephyr

ft. Scavenger

「Help, I need somebody」
Chers lecteurs,

La magie, c’était un don. On naissait avec, ou non. Et il était difficile de la maîtriser. Ce n’était clairement pas pour tout le monde. Et si j’aurais adoré pouvoir le faire, j’avais fini par comprendre que cela demandait une clarté d’esprit que je n’avais pas. Mais au final, ce n’était pas plus mal. Je préférais mon esprit impulsif et désordonné, et aller regarder les spectacles de magie en m’émerveillant. Chacun avait son talent, et le mien était ailleurs. D’autant que si c’était pour côtoyer des vieilles peaux, je préférais encore l’aristocratie écossaise. C’était dire. Toutefois, cela ne m’empêchait pas de connaître quelques noms. La Strega, mais d’autres heureusement. La magie, c’était comme l’art, un milieu extrêmement diversifié.

Alors, pour aider mon petit Zephyr, nous avions plusieurs options à notre disposition avant de nous tourner vers le serpent empaillé. Malgré la situation, il fallait réfléchir pour trouver le meilleur moyen de neutraliser Marisa Coulter. Et mon petit Léon avait raison, on ne pourrait y arriver qu’avec le soutien d’une autre sorcière. Ou sorcier. Parce que voilà, on ne discrimine pas ici.
Et puisqu’il n’avait pas encore de plan, il fallait y réfléchir. Je pris mon menton entre mes mains, attrapant une pipe à bulles pour tourner en rond dans la pièce, des sphères de savon envahissant peu à peu la pièce. Je trouvais ça relaxant, et cool aussi. Focus, focus, focus…
"L’Organisation XIII existe pour ce genre d’injustice à réparer. Mais comme c’est une affaire personnelle, on va dire que cela restera entre toi et moi. Pour le moment, et en attendant de trouver des personnes de confiance…" Pas que je ne crois pas en mes petits numéros. Mais quand ça parlait de magie, pas sûr que tous soient préparé. Et, après ce qui était arrivé à Fafawn, il fallait se montrer particulièrement prudent… Pas question que je risque de perdre un de mes petits chéris à nouveau. "Par contre, toutes les ressources dont j’ai accès sont à notre disposition, donc ça pourrait servir… Mais…"
Je m’arrêtais, pris soudain d’une pensée fulgurante. Une évidence.
"Je crois qu’il est temps de t’introniser officiellement comme numéro, mon Zephyr. Tu aurais ainsi plus de passe-droits et d’indépendance au sein de l’Organisation. La liste des contacts, des moyens matériels, des archives… Tout ce qui pourrait nous aider à monter un plan pour arrêter ta sorcière." Je me tournai vers lui, un grand sourire fier sur les lèvres. J’avais toujours su qu’il ferait un membre important. Et maintenant, il allait enfin pouvoir accéder au rang qu’il méritait. "Normalement, cela devrait se discuter avec les autres. Mais je sais que tu nous es fidèle et que tu fais du bon boulot pour nous. Et je ne suis pas le seul à le penser."
Bon, peut-être pas Booky et Nova. Mais j’étais le boss. Le numéro 0. J’avais la chaise à roulettes du grand chef. Alors, si je pouvais faire comme je voulais, pour une fois, alors j’allais le faire. Non mais.
Je m’approchai de Léon, restant toutefois à un mètre de lui, pour le regarder avec des yeux brillants d’impatience.
"Prêt à devenir numéro 11 ?"
Cela faisait longtemps que je n’avais pas baptisé de nouveau numéro. Dans tout groupe, il fallait renouveler régulièrement, pour avoir du sang frais, de nouvelles idées. Et de nouveaux anniversaires à fêter officiellement à la cafétéria du QG.
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Mer 2 Jan 2019 - 17:23
L'obsession que devenait le meurtre de Marisa était aussi forte dans l'esprit de l'artiste que l'image de son visage lorsque son père avait appuyé sur la gâchette. C'était gravé pour l'éternité et même si la mort de cette meurtrière lui apporterait un sentiment de justice et de satisfaction intense, jamais il ne pourrait l'oublier. Lui qui n'avait pas eu une vie toujours facile, qui avait dû faire face au rejet de ses semblables, il avait cru qu'il se retrouverait en sécurité quelque part une fois qu'il avait retrouvé sa famille. Il n'avait pas pensé au vide que leur perte pourrait laisser dans son existence, simplement parce qu'il n'avait jamais voulu penser qu'il retournerait en arrière. Qu'un jour ceux qu'il aimait tant pourraient le laisser, que cela soit de leur propre volonté ou non. En somme, il pensait naïvement qu'ils seraient toujours là pour lui comme ils l'avaient été depuis le jour de leur réunion. Il se refusait à imaginer un monde sans eux qu'il n'avait que trop bien connu, même si cela rendait aujourd'hui l'absence de son père d'autant plus douloureuse. Il n'était pas prêt à affronter tout cela, il n'avait pas eu le temps de rattraper le temps perdu que déjà on le lui avait arraché. Alors il ne lui restait qu'à se raccrocher à sa vengeance pour continuer à avancer. Autant son amour pour ses proches et sa famille n'avait pas de limites, autant le meurtre de son père avait planté la graine de la crainte au creux de son être. Il devait reprendre des forces avant de les affronter à nouveau sans que la terreur de les perdre ne l'assaille.

Demander de l'aide à son boss et élaborer un plan faisait parti de ce processus de guérison dont il avait besoin pour se réinsérer dans le monde et dans sa vie. Il fut donc ravi de le voir se lever pour réfléchir, à sa manière un peu théâtrale, au problème qui lui était posé. Leon l'observa silencieusement tandis que les bulles de savon emplissait l'air jusqu'à ce que Barthram ne prenne la parole pour faire part de ses réflexions que son petit numéro écouta avec une grande attention. Le visage concentré, les mains jointes sous son menton, il paraissait avoir pris dix ans d'un coup. La ressemblance avec Percy s'accentua durant ce court instant qui dura le temps que Babar reprenne le fil de la conversation. Cependant la lueur d'intelligence qui avait rejoint sa détermination et qui brilla au fond de son regard, se maintint. Il acquiesça au discours et y répondit sur ce ton toujours distant et froid dont il n'arrivait pas à se départir même s'il l'avait voulu. C'était comme si tout son être s'était mis en mode stand-by afin qu'il ait le temps de se reconstruire un minimum avant de s'élancer à nouveau dans la folie qui l'entourait.


- J-j p-préf-f-èr-re qu-que ça r-r-est-te en-entre n-nou-ous. Lui dont la liste de personnes de confiance semblait fondre comme neige au soleil n'avait rien contre cette idée. De plus, comment savoir si Marisa n'avait pas réussi à infiltrer l'Organisation XIII ? C'était une possibilité qu'il ne fallait pas négliger et il en fit part à son boss avant de poursuivre sur la liste de leurs alliés ou ennemis potentiels. M-ma s-soeu-eur et m-ma mèr-re n-nous aid-d-eront s-s-sûrem-ment. J-je ne v-veux pas f-fair-re ça s-san-ans elles. Et Ark-kad-d-dia est d-dev-ven-nu d-danger-reu-euse.

Il voulait protéger la famille qu'il lui restait, mais tenir Dahlia et Ellen éloigné aurait été aussi idiot qu'infaisable. Autant alors les inclure dans le plan dès le départ, surtout que leur aide serait précieuse. Tout comme celle de Babar qui lui assura qu'ils auraient à disposition tous les moyens dont ils pourraient avoir besoin au sein de l'Organisation XIII. Cette nouvelle détendit légèrement les traits de Zephyr qui le remercia avant de se figer de surprise lorsque l'excentrique aristocrate planta les freins pour faire part d'une idée qui venait de surgir dans son esprit. La surprise de son subordonné se transforma lentement mais sûrement en profond ahurissement alors qu'il avait de la peine à réaliser ce qu'il était en train de dire. Lorsque Barthram se tourna vers lui, Leon lui rendit un sourire incrédule. Il était touché de savoir que son travail avait été remarqué par d'autres au sein de l'Organisation et que, par-dessus tout, il avait été apprécié. Il ne s'était pas engagé pour la reconnaissance, mais il était toujours plaisant de savoir que l'on faisait du bon boulot.

Il regarda Einar s'approcher sans trop savoir quoi penser. Pendant un court instant, il avait presque oublié pourquoi il se tenait devant lui, tant la proposition qui lui était faite le déstabilisait. Il se ressaisit pourtant en pensant à son père. Quelque part, c'était un peu comme si on lui offrait l'opportunité de marcher dans ses pas en montant les échelons. On aurait pu lui dire qu'être le patron d'Arkadia et rejoindre le groupe à la tête d'une organisation dite terroriste n'avait rien à voir. Peut-être aurait-on eu raison, mais pas pour Leon. Il avait l'opportunité de faire quelque chose de bien, c'était ce qui l'avait poussé à rejoindre les rangs de l'OXIII et cette opportunité était à présent amplifiée. S'il rejoignait les numéros, il aurait plus de poids, plus de responsabilités aussi, ce qui l'aurait stressé sans aucun doute en temps normal. Mais il ne pensa qu'aux possibilités que cela ouvrait pour lui. Et pour sa vengeance.

Les traits de son visage se durcirent à nouveau mais il garda cette fois-ci un fin sourire et répondit simplement en se levant.


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Sam 26 Jan 2019 - 18:06

ft. Zephyr

ft. Scavenger

「Help, I need somebody」
Chers lecteurs,

Être à la tête d’une organisation rebelle, ça demandait beaucoup d’efforts, mine de rien. Et je regardais assez de films pour savoir que l’ennemi venait souvent de l’intérieur. Au final, je ne pouvais être sûr de personne. Ou alors, en effectuant des petits tests, pour savoir si on me mentait. Avec mon don, c’était finalement assez facile. Ce qui ne l’était, c’était de le faire sans que l’autre se méfie… Et sans non plus être trop intrusif. Car je les aimais mes petits numéros, il n’y avait pas de doute là-dessus. Sauf Nova, mais personne ne l’aimait de toute façon. Et, même si jusqu’à présent, tout le monde semblait fiable, on n’était jamais sûr de rien.

Surtout quand il s’agissait d’un plan aussi gros et personnel. Je pouvais comprendre mon petit Zephyr là-dessus. Surtout si on s’attaquait à une sorcière puissante, qui pouvait déjà avoir envoyé un espion ou deux dans l’Organisation. J’allais devoir demander à Booky de renforcer les tests d’intégration, pour plus de sécurité.
Pour le reste, je devais admettre ne pas savoir que mon petit Leon avait de la famille. En dehors de moi, s’entend. Ou peut-être que je l’avais su, mais oublié. L’Organisation XIII était une famille en soi, et je n’avais pas vraiment envie de me rappeler de ma propre famille. Mauvais souvenirs.
"Si tu penses qu’on peut leur faire confiance, alors moi aussi. Mais mieux vaut éviter de leur dire, pour l’Organisation…"
Ne pas mettre ses œufs dans le même panier, tout ça, tout ça… Mais bon, on n’était pas seuls, c’était déjà une bonne nouvelle ! J’allais mener mon enquête, côté magique. La petite Nikky pourrait peut-être nous aider, si la sorcière ne lui avait pas déjà mangé le cerveau. Ou alors, peut-être qu’Oli pourrait me donner quelques pistes ! Pas question de le faire intervenir là-dedans, il était beaucoup trop gentil et pipou…
Bon, il était temps de passer aux choses sérieuses. Et d’officiellement introniser mon Leon en tant que numéro. Lorsqu’il m’affirma être prêt à endosser cette responsabilité, mon sourire rejoignit le sien.
"Parfait. Alors… au labo secret !"
Je rêvais toujours de dire ça. Je glissai jusque dans un coin de mon bureau, et activai un levier secret. La paroi murale tourna sur elle-même pour dévoiler un petit autel, surmonté d’un grand XIII en lettres dorées. L’autel en lui-même était décoré d’une nappe couleur or, et d’un calice de la même couleur. Avec ma plus belle tête gravée dessus, en train de faire un clin d’œil.
Je déclare le rituel d’intronisation ouvert… Une musique disco commença à résonner dans la pièce, et j’allais chercher ce dont nous avions besoin pour la suite. Deux toges en or, et du chocolat chaud. Qui fut soigneusement versé dans la coupe. J’y bus une gorgée, avant de la tendre à mon futur numéro 11.
"Par le pouvoir du cacao partagé, je te déclare désormais Numéro Onze…"
Il n’y avait rien de plus beau, de plus sacré, de plus important que les liens forgés par le chocolat. Surtout pour se lancer ensuite dans un plan secret qui prévoyait de détruire une sorcière et de venger la mort d’un père.
Toute les belles aventures commençaient avec un chocolat.



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