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A la recherche d'une sorcière

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Jeu 12 Avr 2018 - 15:06
In ricerca della strega

Feat. Clyde



Une ride s’était creusée sur le front blanc de la Duchesse quand elle avait entendu son interlocuteur donner un âge. Néanmoins, si la dame était aussi puissante qu’ils le supposaient, elle avait pu trouver un moyen de ralentir les effets du temps. L’accès à l’immortalité était l’une des premières raisons d’approcher les sciences occultes. En cela Cnossos faisait là aussi figure d’exception. Sans doute, était-ce également pour cela qu’elle avait une approche du pouvoir si divergente d’avec ses anciennes consœurs.

– Où au nouveau Texas ?

Les informations de Montgommery s’inséraient directement dans le mental de Strega. Elles revenaient agrémenter une toile gigantesque de laquelle se nourrissait l’intelligence de la dame. Une première hypothèse heuristique trouvait sa voie dans l'esprit premier de la Sorcière. La réserve du jeune fou n'altérait pas le calme de cette dernière.

– Avez-vous lu Sun Wu Mr Montgomery ? Il avait une théorie… le véritable art de la guerre c’est d’avoir gagné le combat avant de l’avoir entamé.

Strega souriait avec une confiance suffisante. Nombre de fois des adversaires s’étaient présentés devant elle, avec la prétention de la défaire. Pourtant aucun n’était encore de ce monde pour se venter d’une victoire. Les quelques ennemis toujours en vie étaient soi trop précieux, soi trop insignifiants pour que Cnossos ait lancé une chasse.

Un portail apparaissait enfin à la fin du sentier d'arrivée. Le tout premier indice de la splendeur qui était abritée sur ce terrain. Les peneux écrasaient un gravier formé à partir de roches du sud. Les fleurs qui résistaient au début de l'automne venaient des quatre coins de l'Archipel. Monsieur Pelletier opérait une manœuvre d'une fluidité exemplaire, pour les arrêter à trois mètres de l'entrée principale. Aussi vif qu'un combattant, il s'extirpait de sa place pour aller ouvrir à la Duchesse Lampeduza.

– Que Julia m'amène ceci. Ordonna-t-elle en maîtresse de maison, en lui tendant la mallette qui contenait le matériel ésotérique.

Trois splendides molosses apparaissaient dans le décor bucolique. Ils avançaient d'un pas lent et dominateur en direction de la coure. Leur buste était massif et leur pelage dénotait une très bonne santé. Les bêtes étaient traitées avec le plus grand soin.

– Par ici. Ils contournaient la bâtisse pour rejoindre un autre bâtiment.

Il était de taille plus modeste. Il aurait néanmoins pu accueillir une famille complète de façon confortable. Il pouvait être apparenté à une dépendance. La Strega en avait l'usage particulier. Il s'agit d'un endroit plutôt spécial. Seule une personne dans tout le personnel avait le droit d'entrer pour accomplir les tâches d'entretien. La porte s'ouvrait avec une clef indépendante du reste du trousseau.

Nikolas entrait la première. Elle allait automatiquement tirer les rideaux gris qui occultaient les fenêtres. Une lumière crue, presque agressive se déversait dans la pièce principale. Celle-ci ressemblait à un mélange entre une cuisine et un laboratoire de recherches. Une quantité astronomique d'objets, n’alambiques, de bouquins occupaient les étagères murales. La Sorcière se dirigeait vers un plan de travail et tirait une bouteille dont elle déversa une partie dans un récipient en verre.

– Buvez. Dit-elle à L'Américain en lui tendant la dite coupe.

Entre temps, le trio protecteur s'était approché et gardait les environs, comme des gardiens divins.
Strega
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Strega
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Ven 15 Juin 2018 - 20:38
Cet après-midi ne semblait pas avoir de fin et les incessantes questions de la sorcière mettait ma patience à l’épreuve. Quand bien même cela était pour m’aider, comment pouvait-elle espérer que je me rappelle de détails aussi insignifiants que ceux qu’elle me demandait ? Ne comprenait-elle pas la vie que nous avions menés ma douce Rose et moi ? Que nous avions marqués notre existence de coups majestueux et d’autres bien plus modestes qui ne méritaient pas que l’on s’y attarde ? Cette bâtarde et son chien de père faisaient partie de la seconde catégorie et jamais je ne m’en serai souvenu si elle ne nous avait pas déblatéré son discours atrocement larmoyant. C’était bien simple, ils n’avaient été que des dommages collatéraux dans notre envolée criminelle et il n’y avait aucune raison pour que je me souvienne de leur pathétique vie ou de comment je les avais si brutalement séparé. Tout ce que j’arrivais à me dire, c’est que j’avais bien fait au final de liquider le vieux et que l’on n’aurait pas du avoir de scrupules à réserver le même sort à sa descendance dégénérescente.
 
Je haussais donc les épaules à toutes ces interrogations et sombrait dans un mutisme obstiné avant de la jauger à sa mention littéraire. Venais-je de rejoindre un groupe de lecture sans même m’en rendre compte ? Un sourcil se arqua et je persistais à demeurer silencieux tout en réfléchissant à la citation. Si elle entendait par là une bonne préparation, soit, j’étais d’accord avec ça, sinon… Et bien sinon je ne voyais pas où elle voulait en venir et franchement je m’en fichais pas mal. Peu m’importais comment elle parviendrait à ses fins ou quel auteur lui inspirait sa manière de faire, tant qu’elle remplissait sa part du contrat et qu’elle retrouvait ma femme. Sa « culture » était sûrement appréciée dans les salons mondains, mais ici on ne jouait plus. Danny Montgomery n’était pas un homme que l’on impressionnait par de simples paroles, il fallait des actes probants pour cela et je les attendais de pied ferme.
 
Maintenant que nous arrivions à sa demeure, je me redressais quelque peu sur mon siège et scrutais les environs avec minutie. La demeure était splendide, je ne pouvais dire le contraire. Je tentais de graver dans mon esprit un maximum de détails tandis que Médor venait ouvrir la porte à sa maîtresse. Je m’extirpais sans aide du véhicule et portais un regard pas le moins du monde impressionné sur les trois chiens qui nous rejoignaient avec lenteur. De la famille Monsieur Pelletier ? Je ne leur accordais pas plus d’attention, notant simplement leur présence, et suivais la Sicilienne vers une autre partie de l’habitation. Cela aurait pu être la maison des invités ou des domestiques si la famille avait une grandeur d’âme particulière, mais j’avais en tête que cela ne devait pas être le cas. Et mes doutes furent confirmés une fois que nous franchîmes la porte pour nous retrouver dans une sorte de laboratoire.
 
Un sourire presque amusé se dessina sur mes lèvres alors que j’imaginais la sorcière en Frankenstein moderne, faisant ses expériences contre-nature dans ce lieu gardé par les doubles de Cerbère qui nous avaient suivi. C’était donc une manie chez cette femme d’avoir des chiens de garde dans ses pattes. Paranoïaque ou simplement prudente ? Ce serait à moi de le déterminer. Plus tard, lorsque j’en aurais appris plus sur elle, sa famille et surtout ses ennemis. Car si vous souhaitiez connaître quelqu’un, il suffisait de sonder ces derniers pour obtenir une quantité non négligeable d’informations. Ce… Kassianov par exemple. Il me serait très utile avant de mourir. Je ne devais pas précipiter son trépassement et m’assurer de récolter ce dont j’aurais besoin pour la suite des événements. Ensuite, il irait rejoindre ses aïeux et je retrouverais ma Rose. Si tout se déroulait comme prévu, ce qui, il fallait bien l’avouer, était rarement le cas.
 
Je lançais un regard peu intéressé autour de moi en notant toutefois quelques détails. La lumière brutale ne fit pas danser des milliers de grains de poussière devant elle et j’en fus presque déçu. N’était-ce pas ce que l’on attendait dans un tel lieu ? Il fallait croire que la dame était plus maniaque que désireuse de conserver un fantasme de conte de fée. Elle était également une grande amatrice d’ordres donnés sans plus d’explications et lorsqu’elle me tendit mon verre, je fus à deux doigts de le projeter contre le mur dans un mouvement d’humeur. La folie me gagnait, il allait bientôt devenir difficile de me contenir et cet entretien ne devrait pas s’éterniser, sans quoi… Sans quoi rien de bon n’en sortirait, je ne pouvais l’ignorer. J’attrapais donc le verre avec une certaine rudesse et en vidais le contenu sans la quitter des yeux. Cela aurait pu être n’importe quoi, du poison même, mais en cet instant, il m’était compliqué de ne pas laisser la folie et son inconscience prendre les rennes. Et ce qu’elle me soufflait c’était que je devais me plier aux désirs de la sorcière le temps de sortir d’ici.
Clyde
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Ven 22 Juin 2018 - 13:32
In ricerca della strega

Feat. Clyde





Strega demeurait planter face à son nouveau client pour surveiller son ingestion de la décoction. Elle tendait la main pour récupérer le verre vide et le posait sur l’établi. La pupille sombre embrassait l’ensemble de la table pour un bref inventaire mental. Elle pencha un pot en terre cuite dans sa direction pour en connaître le contenu. Une poudre ocre qui aurait pu faire penser à du cumin. La dame l’approcha avant d’étirer son bras sur la droite pour attraper une fiole au quart plein. Ce genre d’action se répétait plusieurs fois, dans une chorégraphie, avec assurance et vigueur.

Les atours sophistiqués de la Duchesse contrastaient à présent avec ces opérations manuelles. Les mains délicates de Nikolas Lampeduza se couvraient de textures et d’odeurs naturelles. Une druidesse déguisée en gente dame faisait chauffer le chaudron, pour exécuter des rituels anciens.

L’un des molosses se décalait pour que la jeune domestique, envoyée par Mr Pelletier puisse entrer. Elle tenait la mallette de la sorcière par la poignée, l’objet cognait ses genoux à chaque pas. Elle avançait à pas de loup dans la pièce. Pareille à ces gens que le respect et l’inquiétude rendent timide. Ses yeux d’enfant scrutaient le matériel avec une curiosité évidente. Elle saluait poliment l’invité de Madame d’un hochement de tête, ne manquant pas de noter la couleur de ses yeux au passage.

Une fois déchargée de son fardeau, la jeunette eu l’air un peu plus détendue. Une tension s’évanouie de ses épaules. Elle cherchait l’attention de la maîtresse, en silence, probablement pour prendre congé. Dans la Villa Sofia il y avait toujours une tâche qui attendait d’être faite. D’autant que la femme du Sicilienne ne supportait pas le moindre retard.

– Bien. Nota cette dernière, en même temps que la présence de son employée.

D’un geste vif elle prenait la main de la demoiselle, et d’une petite dague faisait une enfilade. Elle penchait la main au-dessus d’un bol pour réceptionner les perles de sang. La bouche de la jeune fille s’était entrouverte sous le coup de la surprise. Elle regardait son sang s’échapper de son corps. Nikolas attrapait un carré de lin vierge pour tamponner la blessure. Elle appliquait ensuite un cataplasme.

– Merci Julia. Vous pouvez disposer. … Oh et dites à Monsieur… non plus tard. Disposez. Aussi vive qu’un espadon Julia s’éloignait sans se retourner.

L’un des chiens lui prenait le pas pour l’escorter jusqu’au bâtiment principal. Ils étaient encore quatre en tout. Strega était de nouveau concentrée sur la préparation. La raideur de sa nuque témoignait de la concentration nécessaire pour réussir l’exercice. Tout comme en cuisine les dosages avaient une importance capitale. Ainsi s’écoulaient encore de longues minutes de silence, que le bouillonnement de la marmite, rendait encore plus présent.

Strega coinçait un bec verseur sur une bouteille de 100 millilitres. La mixture encore tiède coulait le long de la paroi, aussi noire que du café.

– Ainsi… une gorgée, chaque soir, pendant dix jours. Vous serez hors de portée de votre ennemie. Mais ce produit sera comme un aimant pour l’âme de votre compagne. Si elle est bien quelque part sur cet Archipel… le signal finira par l’attirer. Une fois qu’elle aura réagi nous pourrons la localiser.

Un autre des chiens disparaissait du seuil de la dépendance sans faire de bruit. Comme si un ordre  venait de lui être dit. Maintenant à trois, l’atmosphère se tendait un peu plus.

– C’est tout ce qui est à faire pour le moment. Maurice va vous raccompagner en ville. Au revoir Monsieur Montgommery. » Et ces derniers mots sonnaient comme un ultime ordre de la Sorcière, entériné par le seul canidé encore là.

Strega
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Mar 31 Juil 2018 - 13:55
En une rencontre, c’était déjà la troisième fois que la sorcière se mettait à faire sa petite cuisine, si j’avais su, je serai venu avec un tablier en cadeau. Cette manie commençait à me fatiguer, tout comme ces rituels qui se voulaient mystiques et mystérieux. Il n’y avait rien de fascinant à mélanger deux ingrédients, seul le résultat comptait et il avait plutôt intérêt à être à la hauteur au vu de la réputation de la femme qui se tenait devant moi. J'étais las de toutes ces simagrées et l'arrivée d'une domestique fut une distraction des plus bienvenues. La petite semblait autant fascinée qu'apeurée par sa maîtresse et l'atmosphère qui embaumait la pièce. Aurait-elle été un tant soit peu intelligente qu'elle aurait vu à travers cette pitoyable illusion et n'aurait pas été impressionnée pour un sou. Qu'importe, je savais pertinemment que l'on ne demandait jamais une réflexion poussée à ses servants et celle-ci semblait limitée dans l'exercice.

Elle me salua avec déférence et je lui répondis par un sourire carnassier, juste pour m'amuser à ses dépens. Je m'ennuyais sec mais il fallait que je m'arme du peu de patience qu'il me restait jusqu'à ce que le petit manège de la Sicilienne prenne fin. Ma douce folie demandait un amusement afin de la tenir occupée, qu'elle ne déborde pas. Il aurait été plutôt délicat qu'elle le fasse à présent que j'étais si près de me débarrasser de ce rendez-vous. Alors je la contenais avec les moyens du bord et la certitude de sentir le sang se glacer petit à petit dans les veines de la servante. Le regard inquiet qu'elle me lança élargit mon sourire, faisant briller une lueur sadique au fond de mes yeux bleus tandis qu'elle posait la petite valise au sol. Elle s'approcha de sa maîtresse comme un bon chien, décidément, et n'eut le temps de rien avant de sentir la lame trancher la paume de sa main. L'expression choquée de son visage m'arracha un rire bref et acéré qui pétrifia la souillon encore un peu plus.

Ces petits yeux stupides, figés dans une expression de surprise, ne me lâchèrent pas tandis que la Duchesse la soignait. Je l'aurais bien saignée à blanc, rien que pour effacer cet air imbécile de son visage, mais il fallait croire que la dame était plus magnanime que moi. Elle la renvoya non sans manquer de retenir juste à temps une information qu'elle ne souhaitait visiblement pas que j'obtienne. Peut-être n'était-ce qu'à propos du menu du soir, peut-être jouait-elle avec ma curiosité, mais cette fois-ci, ça ne prit pas. Je gardais mon regard fixé sur la domestique qui filait sans demander son reste, un des Cerbère sur les talons. N'en resta plus que deux. Deux molosses pour veiller à ce que je n'attaque pas la Strega pendant qu'elle cuisinait. Qu'elle idée saugrenue de déranger une femme lorsqu'elle accomplissait une tâche qui lui incombait. Rien que d'y penser, je faillis éclater de rire à nouveau mais réussis à me contenir pour ne pas laisser ma folie prendre du terrain.

Je m'installais nonchalamment sur une chaise non loin en attendant qu'elle termine, mes yeux ne la quittant pas d'une semelle. Lorsqu'une femme cuisinait, elle pouvait vous empoisonner en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire et je n'avais aucune confiance en cette sorcière. Pourtant, même en l'observant avec attention, jamais je n'aurais pu savoir de quoi était constituée sa décoction qu'elle mit encore de longues minutes à peaufiner. Lorsqu'enfin elle la déversa dans une petite bouteille qu'elle me tendit, je l'écoutais avec soin, le visage fermé. Elle me promettait monts et merveilles et j'espérais sincèrement que cela n'était pas un leurre. Pour elle. Car cela me prendrait le temps qu'il faudrait, mais si elle me doublait, j'obtiendrais ma vengeance, d'une manière ou d'une autre.

L'un des chiens s'en alla soudainement, comme appelé, avant qu'elle ne me donne congé sur ce ton condescendant que je lui aurais bien fait ravaler. Mon regard flamboya à nouveau et je du concentrer toute mon attention sur ma Rose pour ne pas laisser la folie prendre le pas sur mon esprit. Il était temps que cet entretien se termine et je m'approchais pour prendre congé. Mon regard rivé dans le sien, je pris la fiole d'un mouvement sec, sans un mot, pas même un remerciement, juste cette lueur de fou au fond de mes pupilles. Je tournais ensuite les talons et rejoignait Médor, le dernier de ses descendants sur les talons. Il m'attendait déjà à la voiture et je ne perdis pas de temps avant de m'engouffrer à l'intérieur, plongé dans mon mutisme, une avidité nouvelle teintant les traits de mon visage. Ma Rose n'était plus loin, elle serait bientôt à mes côtés et là... Et là...
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