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[CLOS] In the south there is a nest. [ Zenon ]

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Ven 10 Mar 2017 - 21:33
In the south there is a nest.




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2 heures de vol. une heure de perdu sur le fuseau horaire. La Provence n'était pas si loin. Non pas aussi loin que Clark se le racontait. Le plus long était le trajet de la métropole à au village. L'archipel était deux fois moins grande que le pays d'origine. Il fallait s'imaginer, tout ces pans de monde inconnus.
L'Amérique avait été si vaste. Un autre monde, dont la mémoire demeure uniquement dans les peintures et les livres. Amélia pensait à ça.

Pour une fois, pas de VAP. Une bonne vieille voiture de location. Petit modèle, électrique. Pour 48 heures, soit le temps du séjour. Aller-retour furtif.
Une petite surprise pour Mrs Charpentier qui fête ses quarante ans. L'époux et l'amie ont été de mèche. Car l'amitié est consolidée par les actes insensés. Laure méritait le déplacement. Des proches de Clark, elle avait été la plus patiente. Fidèle épaule, aux pires moments. Amie de soirées et de nuits les plus folles et les plus tristes aussi. Même si les années les avaient écartées, la brune et la rousse, se retrouvaient. A chaque croisée des chemins.

Lunettes de soleil. Bras sur la portière. Vent doux dans l'habitacle. L'Américaine roulait à vitesse régulière. Un bon rythme pris. Les basses d'Aerosmis sortant des enceintes. La voix montant pour suivre Tyler dans ses rugissements fantasques. Clark se faisait gentiment embarquée.
Les soucis du travail s'effaçaient.

Le trot galbé d'une biche effarée sortit brutalement de la rêverie. Amélia vira pour épargner l'animal. La voiture roula dans le faussé. Herbages implosant pour protéger la conductrice. La vitesse et le choc provoquèrent une commotion.
La belle se retrouva inconsciente pour quelques minutes. Voiture à l'arrêt. Tous les signaux d'alarme activé. Une AI se mit à répéter la procédure d'urgence en boucle. Le système visiblement perturbé de ne pas trouver de signal 5G dans la campagne française. Au son des cigales accompagnait cette voix désincarnée. Une étrange mélodie, au beau milieu d'un paysage aride.

Avarie du véhicule. Vous ne pouvez pas redémarrer. Réseau hors de portée. Appelez le service de dépannage.

Amélia finit par ouvrir ses yeux. Le bleu de ses saphirs violenté par la lumière crue du sud. Un vertige l'incita rapidement à baisser ses paupières. Elle ressentit la tension de la ceinture de sécurité. L'encombrement des sécurité. La chaleur qui frappait le pare-brise du véhicule. Les secondes passèrent pendant que son cerveau reprenait le contrôle des faits et des gestes.
Un accident de la route. Clark était accidentée. À une heure de la Maison des Messanges. Lentement, elle tendis la main pour atteindre un bouton sous le volant. Les airbags blancs se dégonflèrent. Tels des soufflés. Une chose de faite.

Avarie du véhicule. Vous ne pouvez pas redémarrer. Réseau hors de portée. Appelez le service de dépannage.

Un bilan général. Plus de musique. D'oiseaux chantants.
Très vite le constat qu'aucune douleur cuisante ne se manifestait. Une bosse au front. La seule victime de l'affaire était la voiture. La peur redescendit d'un cran tout de suite. Head activa son esprit d'analyse. Penchée en avant pour mesurer l'inclinaison de la carrosserie. Pouvait-elle tenter une extraction ? Elle s'écarta et fouilla la place passager à la recherche de son GSM. L'appareil se trouvait sur le sol. Écran fendu. Lumière éteinte.
Hors-service.

-
Super...

Avarie du véhicule. Vous ne pouvez pas redémarrer. Réseau hors de portée. Appelez le service de dépannage.

-
Je ne peux pas appeler. Maugréa-t-elle agacée.

Avarie du véhicule. Vous ne pouvez pas redémarrer. Réseau hors de portée. Appelez le service de dépannage.

Couinement du carbone de la portière. Amélia passa les jambes à l'extérieur. La voiture ne bougea pas. Stabilisée dans sa semi-chenillé. Les roues coincées dans une terre séche et rocailleuse. La déloger n'allait pas être une mince affaire.
La biche incriminée à tort était de l'autre côté de la route. Elle regardait l'humaine se dépêtrer. Lunettes relevées sur le haut du crâne, Clark pris un peu de recule pour étudier la situation d'un autre point de vue. Elle constata le tremblement nerveux de ses mains.

Avarie du véhicule. Vous ne pouvez pas redémarrer. Réseau hors de portée. Appelez le service de dépannage.

Sans téléphone pas moyen de prévenir quelqu'un.
Charles finirait par se rendre compte de son retard. Mais comment aurait-il l'idée de venir la chercher sur le chemin ? Un automobiliste alors ? Depuis, le dernier carrefour, Head n'avait croisé que des paysans avec leurs vaches. Ils étaient loin à l'heure qu'il est.

-
Étape par étape.

Avarie du véhicule. Vous ne pouvez pas redémarrer. Réseau hors de portée. Appelez le service de dépannage.

Une cigarette s'embrasa.
Amélia plia les genoux. Elle se posa sur l'herbe en haut du fossé. Son regard se perdit sur la vallée. L'endroit n'était pas déplaisant à observer.
Rire d'autodérision qui remonte de sa gorge. Ses cheveux noirs agités à la secoue des épaules. Tout de même, il fallait que ce soit maintenant.
Décidément, les vacances lui étaient refusées.
Amélia Clark
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Amélia Clark
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Jeu 6 Avr 2017 - 13:20
<< Faire un peu de shopping

Zenon n'aurait sans doute jamais parié qu'il se retrouverait aussi proche d'amis proches de la dame Clark. Il n'avait rien calculé pour une fois. Mais avec Laure, l'entente était plutôt bonne et il l'appréciait, réellement. Alors quand Charles lui proposa de les rejoindre en Province pour son anniversaire, il sauta sur l'occasion de pouvoir prendre quelques vacances. De plus, la française lui avait bien fait comprendre qu'il se devait de venir voir ce coin de Paradis. Et elle ne lui avait pas menti, le comte profitait du paysage alors qu'il roulait à allure modérée jusqu'à sa destination finale. Tout ceci lui faisait penser à la campagne Edimbourgeoise, plus calme, loin des villes qui ne s'arrêtaient jamais de vivre.

Pourtant, une fumée noire venant de quelques mètres plus loin, attira son attention. Il semblait que quelqu'un avait peut-être trouvé le moyen de se retrouver sur le bas-côté de la route. Il n'avait guère tort, la carcasse d'un VAP finissait par se voir et une silhouette féminine se détachait, elle ne semblait pas blessée, ce qui était une bonne nouvelle en soit. Et alors que de Lascelle s'arrêtait pour porter secours à la victime, voilà qu'il fût surprit de découvrir que c'était Amélia qui se trouvait là.

N'ayant guère peur de se retrouver face à ce dragon, il sorti de la voiture pour s'assurer qu'elle allait bien. A voir sa façon de fumer, elle semblait quand même un peu stressée. Il aurait pu lancer un mot pour détendre l'atmosphère, mais pas dit que son interlocutrice apprécie réellement l'humour à cette heure.

- Rien de cassé?

Pas dit qu'elle soit heureuse de le voir, mais c'était ça, ou attendre le prochain qui viendrait rouler sur les routes de ce coin quelque peu perdu.

- Je peux... vous aider?
Zenon de Lascelle
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Mer 19 Avr 2017 - 19:12
In the south there is a nest.




Le bruissement d'un moteur. Une voiture à l'approche tira Clark de ses méditations. Quelqu'un. Enfin de compte, Clark n'aurait pas à regarder de coucher du soleil. Peut-être même parviendrait-elle à arriver ! Cela l'aurait ennuyée de manquer la fête. Même si Laure n'aurait pas eu conscience de son absence. Amélia avait fait l'effort.
Surtout après avoir renoncé à un week-end en tête-à-tête avec un Sicilien.

Le -second- mégot écrasé contre l'herbe sèche. Puis, l'une des poches de la veste posée prés d'Amélia. Une veste printanière. Blanche. Signée Claire Richards. Une costumière indépendante chez qui l'Américaine aimait acheter de temps en temps. Petit plaisir vestimentaire de ce début de saison. Un encouragement personnel après un dossier difficile.
La chaleur en avait eu raison. Un chemisier, de saison lui aussi. Clair. Bien coupé. Que deux boutons défaits échancraient. Un collier en argent sur lequel venait cogner les rayons solaires.
La dame eu un rapide regard sur le cadrant de la montre. La brune se remit sur ses pieds.

Et ne tarda pas à avoir un sourire ironique, à la vue de son sauveur potentiel. Vraiment. Le sort était parfois un joyeux plaisantin.
Amélia s'avança en direction de Zenon. Son regard bleu exprimant un mélange d'acceptation et d'amusement. Autant... vivre la chose avec philosophie. Il n'y avait rien de mieux à faire. Surtout qu'elle était sensée être en vacances pour trois jours.
Cette rencontre lui confirmait également que Charles avait pensé à inviter tout le monde... Clark y avait brièvement pensé la veille. Assez de temps était passé depuis, la soirée, pour que sa contrariété, n'ait plus d'emprise. En tous cas, pas sans une nouvelle raison de s'embraser. Le vin se transformait en eau. Même dans le verre d'une Clark.

-
Probablement le moteur. Ainsi qu'une partie de mon amour-propre. Mais la biche va bien.

Head sortit son GSM hors-service de l'autre poche de sa veste. Heureusement qu'elle avait un autre téléphone en fonctionnement à Edembourg. Au moins ne serait-elle exclue du monde que le temps de ce week-end. Une situation peu commune pour cette femme d'affaire.
Elle pouvait déjà entendre les taquineries de Laure à ce sujet. Au moins, cela allait les faire rire...

-
Il faudrait appeler le service de dépannage.

Pour ce qui était de Monsieur Charpentier. Cela pouvait attendre. Amélia avait appriori un moyen de s'en sortir. Le comte avait des défauts. Mais il avait des manières. Une sorte de savoir-vivre, sur lequel, elle pouvait compter.
Alors chaque choses en son temps.

-
Et j'aurais aussi besoin d'un chauffeur. Je suppose que nous allons au même endroit ? Cette fois les saphirs pétillaient d'amusement.

Un trajet en compagnie du comte de Lascelle. Voilà qui risquait d'être distrayant. Oui, distrayant était le bon mot. Ce grand loup des bois allait-il réussir à maintenir un statu-quo ? Amélia avait plus ou moins promis à son amie de se montrer plus... magnanime avec cet homme. Patte blanche se serait beaucoup (trop) demander. Mais, la louve pouvait cacher ses crocs, s'il ne la cherchait pas.
Amélia avait d'ailleurs bien comprit que Laure tenait à lui.

-
Nous allons avoir tout le temps de nous mettre à jour...

Clark avait eu le temps de sortir ses affaires de la voiture accidentée. Elle alla les chercher sur le bord du ravin et les apporta.
Un sac de voyage noir. Petit gabarit. Un sac en tissu contenant les différents cadeaux. Un pour Laure. Un pour Charles et un pour son petit filleul.
Le tout ne prenait pas tellement de place.

-
Je peux ? S'informa-t-elle en tendant déjà la main vers le coffre.
Amélia Clark
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Amélia Clark
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Dim 7 Mai 2017 - 16:19
Ces deux-là, c'était bien connu, étaient comme chien et chat. Et pourtant, ils allaient devoir enterrer la hache de guerre pour le weekend. Enfin, Zenon était le moins hargneux des deux et sans doute le plus accommandant. Car après tout, lui, ne trouvait pas que cette femme était totalement imbuvable. Sa présence ne lui était pas insupportable et elle ne représentait pas une caste de la population qu'il ne pouvait voir en peinture. Ce qui lui permettait assez facilement, de ne surtout pas se retrouver contrarié par sa présence, quand ils étaient au même endroit. Il faudrait voir si madame Clark réussirait à passer outre aussi, tout ce qu'elle ne pouvait supporter chez lui. Pour le coup, il avait l'avantage d'être là pour l'aider, il l'estimait assez intelligente pour qu'elle ne crache pas dans la main qu'il lui tendait afin de la sortir de ce mauvais pas. Enfin, libre à elle de vouloir attendre la prochaine voiture qui pourrait s'arrêter à sa hauteur pour l'embarquer.

- Hum, j'espère que vous avez pris l'assurance tout risque. Finit-il par lâcher avec un léger sourire. Il était rassuré de savoir qu'elle n'avait rien. Heureusement que c'est sur votre route que cette biche est passée...

Son regard se porta un instant sur la voiture qui avait bien morflée. L'évitement avait du être sec. Les dégâts en étaient la preuve, ainsi que la vitesse à laquelle devait rouler la dame. Enfin, le comte n'était clairement pas là pour juger. Mais bien pour donner un coup de main. Son téléphone déjà à l'oreille, il appelait une dépanneuse. Dans un français, pas impeccable, il expliqua à son interlocuteur le problème et où ils se trouvaient.

- Ils vont arriver dans quelques minutes. Hochant un peu de la tête. Si vous êtes invitée à un anniversaire surprise, c'est que nous allons au même endroit.

Ni l'un, ni l'autre, n'étaient donc surpris de voir que monsieur Charpentier avait fait les invitations, en faisant fi du reste. C'était ce qu'appréciait de Lascelle chez le français. Il voulait faire plaisir à son épouse et il devait donc savoir qu'elle aurait plaisir à voir ces deux adversaires sous son toit. Ce qui amusait notre noble, il fallait bien l'avouer. Mais Zenon était tout à fait prêt à faire les efforts nécessaires pour que l'ambiance ne devienne pas lourde et insupportable pour leurs hôtes. Il faudrait voir si Amélia, serait prête à faire de même. Il connaissait sa répartie, il savait que cette femme appréciait de le remettre à sa place quand elle le pouvait. Parce qu'elle devait aimer leurs joutes verbales.

- Nous mettre à jour? Sur? Vous ne suivez pas déjà mes faits et gestes? Fit-il malin. Parfois, Clark semblait en savoir suffisamment sur sa vie, sans pour autant qu'ils ne se croisent.

Pas de doute que sa sortie au McDonald avec l'actrice n'était pas passée inaperçue, vu qu'ils avaient fait la une des journaux people. De Lascelle attendait donc de voir la petite pique bien sentie de la louve, lui arriver en plein dans la tronche.

- Bien sûr! Je vois que vous avez prévu un certains nombres de présents. Allant lui ouvrir le coffre de sa propre voiture, qui était rempli d'une valise contenant tout ce dont le comte avait besoin, ainsi qu'un cadeau pour la fêtée. Je ne suis pas fâché d'avoir un co-pilote, vous saurez sans doute facilement me diriger jusque chez les Charpentier, n'est-ce pas? Jetant un regard à sa montre. Ah, ils ne devraient plus tarder. Et en effet, au loin, un nouveau VAP faisait son apparition, pour venir chercher la voiture accidentée.

Il laisserait la dame faire son constat, en attendant, il allait fumer sa propre cigarette un peu plus loin, s'appuyant contre sa voiture, tout en l'observant faire. Ayant du mal à nier qu'il n'appréciait pas la vision qu'elle offrait. Head avait toujours réussi à titiller Hunter, même sans le vouloir. C'était ainsi. Mais notre homme, était assez intelligent et civilisé pour ne surtout pas le montrer, ce serait lui donner trop de pouvoir. Et puis, elle avait bien assez d'autres moyens de le moquer, pour ne pas lui offrir cette perche en plus.
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Ven 26 Mai 2017 - 14:30

In the south there is a nest.






-
Malheureusement pas... Tiqua la femme d'affaire.

Les frais allaient être élevés. Une dépense dont Clark se serait dispensée. Évidement. Elle avait déjà du faire avec les honoraires de l'avocat spécialité. Un gouffre financier. Deux ans de procédures. Powell ne voulait rien céder. Amélia non plus. Quoique ses motivations ne soient pas tant fixées par la valeur des biens.
La vengeance rendait tout combat plus hargneux. A la vie à la mort. Il fallait se féliciter qu'Head ait choisi le champ administratif pour mener sa guerre sainte. Quoique ses victimes diraient le contraire.

Oui, je suis contente qu'elle ne finisse pas dans une assiette. Ce sera pour toutes celles que mes frères ont abattu.

Référence aux traditions familiales. La culture de la chasse était dans toutes les demeures. Mêlant toutes les catégories de la population. Amélia n'avait pu se soustraire à la formation. Capable de tirer à 50 mètres sans manquer sa cible. Il n'y avait pas une activité ou la belle ne se donnait pas entièrement. L’excellence était son objectif, depuis les premières heures.
Mais, très vite, elle avait été résistante face aux règles ancestrales des Clark. Tout comme Jack. Son doux Jack qui avait fini avec l'uniforme.
Quelle farce que la vie.

-
Merveilleux. Donc vous pouvez m'y conduire. L'affaire était entendue.

Ils feraient la route ensemble.
Head saurait en prendre son partie. Les imprévus permettaient de de se surprendre soit même. En définitif. Contrairement aux apparences,Amélia pouvait se remettre en question. Plus que ne le suggérait son attitude. Quand elle arrivait à abaisser son bouclier.
La dernière conversation avec le mari de Laure l'avait éclairée sur un point. De Lascelle n'avait pas être un ennemi. Rien ne la forçait à en faire un ami non plus. Ils pouvaient faire une sorte de satut-quo. Nouvel objectif. S'ils y arrivaient. Si elle y parvenait.

-
Soupçonneriez-vous mon idolâtrie silencieuse! Comme c'est gênant... Le provoqua-t-le dans un sourire moqueur. Impossible d'être neutre. Surtout, ainsi. La marque d'orgueil derrière ces mots la faisait rire intérieurement. Zenon était bel homme. Séduisant. Conscient de son effet sur les femmes. Trop confiant pour être encouragé par une femme comme Head. Il me suffirait d'aller dans la salle d'attente de mon dentiste pour connaître vos derniers exploits. La part belle pour les choux gras.

Oui. Difficile, voir impossible, de dire lequel des deux avaient commencé le jeu. Chien et chat. Animaux bien trop communs. Et domestiqués pour les définirent. Non, Hunter et Head étaient de la race des bêtes sauvages. Indomptables. Qui mourrait plutôt que de dépendre d'un autre.
Si Clark sortait les griffes c'était parce qu'elle voyait ses plus sombres traits dans ce miroir de chair. Il lui faisait l'écho de celle qu'elle pouvait être, quand, elle cherchait à atteindre une cible.

Clark évalua le coffre.
Pragmatique elle réfléchie avant de faire un mouvement fluide pour encastrer son bagage dans un espace contiguë. Elle attrapa le bord de la portière du coffre pour la claquer. Puis, appuyée contre la voiture, elle observa son vis-à-vis. Tandis qu'elle le détaillait Amélia remarquait toute son attractivité naturelle. Aisé de savoir pourquoi Laure avait succombé. Sans résister.

-
Un pour chaque Charpentier. Je n'aime pas créer des jalousies. Sourire en coin comme seul indice de son esprit taquin.

L'interméd technique dura à peine un quart d'heure. Uniquement parce que la langue n'aidait pas. Head maîtrisait ce genre d'échanges. Comme le boulangé connaît ses temps de cuissons. Une grande partie de son métier de commerçante consistait à amener l'autre partie à lui dire : « oui ».
Rhétorique, charme, et finalement menaces. Les trois clefs pour gagner toute négociation. Amélia utilisait rarement la dernière. Car en général, ses propositions étaient faites de façon à ce que tout le monde y gagne. Voilà en quoi elle était la meilleure. Voilà ce que Powell n'avait jamais réussi à imiter.

-
Hum. Ça aurait pu être pire.

Documents pliés pour atterrir dans le sac à main plus vite.

Le technicien de la société finissait d’amarrer le véhicule hors-service. De son côté, la biche partit en direction du bois. Bientôt toutes traces de l'incident aurait disparue du paysage. La vie reprenait son cours. Presque normalement.
Clark approcha de la portière avant côté passager. Elle l'ouvrit et plaça son sac-à-main sous le siège. Cigarette et briquet en main, elle referma la portière et s'éloigna pour embraser la nicotine. Aspirant la première bouffée, elle regardait son sauveur.
Cendres envolées dans le ciel bleu, l'Américaine monta à bord.

-
Continuez sur la départementale. Inclinaison du siège. Ceinture. Lunettes de soleil. Clark croisa les jambes avec dextérité. Elle pressa le bouton d'ouverture de la fenêtre. Et sourit. Au moins monsieur faisait les gentlemens. Et elle profitait.

Amélia Clark
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Amélia Clark
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Sam 27 Mai 2017 - 20:28
Voilà qui était étonnant. Madame Clark n'avait pas tout prévu. Notamment pas le fait qu'elle pouvait avoir un accident de voiture et que tout ceci risquait de lui coûter bonbon. Car sans assurance... enfin, peut-être que sur cette arche française les choses étaient différentes. Et puis, honnêtement, il connaissait les Charpentier et se doutait qu'ils ne laisseraient pas cette Américaine sur le carreau, sans un sous. Elle risquait donc d'avoir des soutiens amicaux et contre lesquels elle ne pourrait sans doute pas lutter.

- Dommage. Se contenta-t-il pourtant de rétorquer.

Ahh la chasse, c'était quelque chose qu'il aimait bien. De temps en temps. Surtout avec ses faucons. Il y avait quelque chose de sans doute très primaire dans tout ça. Et puis, Zenon devait bien avouer que c'était un autre genre de biches qu'il aimait chasser. Bien entendu, il ne ferait jamais cette remarque à voix haute, surtout pas en présence d'Amélia Clark. Ce serait lui donner beaucoup trop de grain à moudre pour lui balancer d'autres remarques bien senties. Il n'avait guère besoin de lui tendre le bâton pour être frappé.


- Oh, je vois que je n'ai pas mon mot à dire.

Bon ça ne le dérangeait pas plus que cela. Il se ferait même un plaisir de la conduire. D'ailleurs, son air le montrait. Puisqu'il souriait, toujours amusé par ce genre de situation. Car bien qu'elle ne puisse guère le supporter, elle s'imposait de venir dans sa voiture et devoir faire le chemin jusque chez les français en sa compagnie.

- Ma question est, allez-vous survivre à ce voyage? Quoi, il pouvait bien se permettre de la taquiner un peu non?

Il serait stupide de leur part à tous les deux de nier le fait qu'ils se cherchaient à chaque fois qu'ils se croisaient. La suite le montrait bien d'ailleurs. Head ne manqua pas de rebondir sur sa remarque, le cherchant à son tour, alors que de Lascelle amenait sur le tapis les frasques que les journaux adoraient mettre dans leurs pages.

- Je n'irai pas dire idolâtrie, mais peut-être... une curiosité mal placée? Toujours avec son petit sourire, avant de rire franchement. En effet, c'est une lecture qui sait faire passer le temps quand on a une rage de dent.

Comme toujours, notre bon comte retombait sur ses pattes, avec la classe gracile des félins. Ça devait en être insupportable pour ses interlocuteurs parfois. Il la laissait ranger son bagage, une main en visière sur ses yeux pour tenter d'apercevoir le véhicule de dépannage. Il avait remarqué un point sur la route, sans doute la dépanneuse.

- Vous faites bien. Mieux vaut ne pas faire de jaloux.

Comme prévu, le dépanneur arriva donc sur place, il laissa encore une fois Clark se débrouiller, sachant pertinemment qu'elle n'apprécierait sans doute pas qu'il joue au chevalier servant pour le coup. En femme libre, elle était parfaitement capable de faire les choses elle-même et il respectait parfaitement cela. Zenon ouvrit la porte passagère à Amélia, alors qu'il saluait le technicien, prêt à repartir. Ils allaient finir par être en retard à force.

- Très bien. Il remit ses lunettes sur le nez et appuya sur la pédale des gaz. Conduisant à bonne vitesse. Charles a donc réussi à vous tirer de votre travail? Bien entendu, les Charpentier avaient parlés d'Amélia avec Zenon. Il savait qu'ils étaient souvent déçus qu'elle préfère leur travail à beaucoup de chose. Il était donc surprenant de la voir ici, prête à passer un weekend entre... amis?
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Dim 4 Juin 2017 - 15:08
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L'humour de Zenon de Lascelle détendit les traits de l'Américaine.
Se figurait-il seulement, à quel genre d'homme pseudo éduqué, une femme d'affaire -de sa trempe- devait survivre ? Cela chaque jour. Les grands pomptes des administrations. Eux qui se croyaient au-dessus du reste du monde.
A côté, Hunter était irritant. C'était cette peusdo désinvolture. Mais, bien sûr Lauretta avait tenu la défense du noble. Avec énergie. Amélia était prête à prendre en compte ces remarques. Encore fallait-il que monsieur accepte de se dévoiler. Les aires ne servaient à rien. De l'authenticité, de la vérité.

-
Je suis invincible. Je vous retourne la question ? Pensez-vous pouvoir tenir deux heures sans personne pour vous sauver ? L’œil amusé.

Il n'y avait pas que de l’orgueil dans cette petite plaisanterie. Head était considérée comme une survivante, dans son métier. Le divorce commercial aurait du annoncer sa mort professionnelle. Sa renaissance débutait belle et bien. Une seconde vie. Une vie qui était la sienne. Avec des projets aussi grands que l'étaient ses rêves. Ils prendraient forme et vie.
Ses nouvelles fonctions au C.S.N. prouvaient son talent. Et avec ça, elle visait haut. Très haut. Des résultats sur la Justice humaine.

-
Pourquoi ça ? Vous préférerez que je me préoccupe de vos activités au Conseil ? Clark connaissait la fonction d'Hunter au gouvernement.

A l'inverse l'Américaine n'était pas sous l'autorité de la ville. Ses employeurs étaient indépendants. Plus de marge de manœuvre. Elle pouvait agir plus vite aussi. Les collaborations avec la gouvernance étaient sporadiques. Aux besoins du comité. Ce n'était pas la partie qu'Head préférait dans son travail. Elle aimait le terrain. Rencontrer les professionnels. Les commerçants.

La fin de la cigarette se consumait tranquillement. Clark essayait de dénicher les pensées du Lord. Sans faire de préjuger. Le voir avec les yeux des Charpentier. Comprendre ce qui pouvait relier ces trois individus.
Après tout, le charmant Lampeduza était de la même caste. Même son collègue et ami Templeton avait une particule. C'est qu'il y avait à voir.

Le paysage défila.
Amélia eu un bref regard de côté. Elle se figurait ce qu'il s'imaginait. Derrière ses lunettes noires.

-
Oui. C'est important d'être là. Une discussion sur le sujet avec Ezio avait aidé à la chose. Le Sicilien avait réussi à présenter les faits de façon à lui faire voir. -Je ne veux pas qu'elle croit que ça ne compte pas. Qu'elle ne compte pas. Je n'ai pas envie d'échouer avec elle. Aussi.

L’Écosse était une expérience de vie. Head était arrivée avec l'esprit neuf et déterminé. Faisant une promesse avec elle-même. Elle se servait de ses erreurs pour ne pas les répéter. Et plus jamais, un homme, ou une femme, n'aurait de pouvoir sur elle. Pas comme Powell en avait eu. En avait encore à ce jour...
Il était difficile de lutter contre sa nature. D'aller contre ses mauvais réflexes. De défaire un mode de vie. Plus encore d'aller contre un mode de pensée. Mais, il y avait tout de même des effets. De bons effets. Amélia brisait ses murs. Un à un. C'était en partie grâce aux Charpentier. Voir un peu grâce à ce têtu ce Don Juan, si différent d'elle et de ses principes.

-
Donc, je crois que nous devrions nous accorder. Pour Laure. Vous savez, ce n'est pas facile d'être ouvert avec un homme comme vous. Paroles de conciliation. Amélia avait envie d'assainir la base. Tel qu'on le lui conseillait. En particulier quand on est mariée. L'analyse allait donc au-delà de cette dernière soirée. Celle-où il avait rencontré la Française. Cette réputation que vous vous êtes fait, et dont vous sortez si peu, d'ailleurs C'est assez insupportable. Surtout ! quand on sait qu'il y a bien plus en-dessous. Et qu'en plus votre meilleure amie vient vous le dire par derrière.

Alerte visuelle. Un panneau raviva l'attention de la brune sur la route.
Une pointe d'adrénaline monta. Amélia se pencha en avant pour décrypter les lettres blanches sur fond bleu. Par réflexe sa main pressa la cuisse d'Hunter pour attirer son attention. Comme s'il eu été proche. Un geste d'une certaine proximité.

-
Là, prenez la prochaine sortie. Head éloigna sa main, retrouvant une position neutre. Avez-vous déjà prévenu Charles que je suis avec vous ?

Elle chercha son sac sous le siège. Le paquet de cigarette en main. Clark ne pu s'empêcher d'espérer qu'il y aurait un bureau de tabac ouvert dans le village. Une fois la clope allumée, l'attention se focalisa sur le conducteur. Un regard de biais.

-
Ne le prenez pas mal. Tout ce que je vous dit. C'est parce que vous m'agacez. Sans dureté. Mais avec un air moqueur.
Moqueur et presque amical.

Amélia Clark
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Dim 18 Juin 2017 - 0:16
Oh! Il marquait un point et pas n'importe lequel! Zenon remarqua bien vite que sa petite note d'humour était passée, sans agacer son interlocutrice pour une fois. Ce qui ne manqua pas de lui faire se poser une question, que se passait-il? Ou que c'était-il passé? Est-ce que l'on avait parlé en sa faveur? Ce qui pouvait être fort possible. Comme quoi, les choses pouvaient encore et toujours évoluées, ce qui n'était clairement pas un mal en soit, il fallait juste espérer que cela continue et pas dans le mauvais sens. Ils verraient bien à la fin de ce petit weekend - presque - improvisé.

- Je survis à tout. Avec un petit clin d'oeil. Ce n'était pas ce comte qui risquait d'être déstabilisé de se retrouver en compagnie de cette louve.

Et puis, c'était bien loin d'être un mensonge. De Lascelle avait quand même une sacrée capacité à se sortir de beaucoup de situation, généralement avec le sourire. Toujours dans un sens qui pouvait agacer le monde qui l'entourait. Mais c'était ainsi qu'il s'était forgé, qu'il vivait et il ne changerait pas. Après tout, n'avait-il pas survécu à un repas en compagnie de miss Anderson en personne? Une femme qui semblait le détestait profondément, encore plus que la dame Clark qui se trouvait à ses côtés. Alors bon, tout irait bien, ou en tous les cas, ils y survivraient, tous les deux. Quitte à ne pas se parler de tout le trajet, mais avouez que ce serait bien dommage qu'une pareille chose se fasse.

- Oh ça m'est égal personnellement. Je sais que ce que je fais de ma vie professionnelle est beaucoup moins... croustillant que dans le privé.

Il restait taquin, imperturbable, il en fallait beaucoup pour le déstabiliser, vraiment. Plus personne n'en était vraiment capable, au jour d'aujourd'hui.

- Hum, vous allez donc sans doute dans le bon sens. Je suis certain qu'elle sera plus que ravie de vous voir et pouvoir passer ce temps avec vous.

Zenon s'était vu devenir une sorte de confident pour Laure, alors qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques temps. Parfois, il suffisait de peu pour lier les gens. Une bonne connexion et l'on pouvait créer une relation durable et intime. C'était ce qu'il s'était passé entre ces deux libertins et la française n'avait pas hésité à parler de l'américaine avec ce nouveau confident. Le noble en savait donc beaucoup plus sur la relation des deux femmes, il ne parlait ainsi pas dans le vide, en disant que cette surprise serait à la hauteur des espérances.

- Pourquoi serait-ce difficile d'être ouverte avec moi? Sans aucun sous-entendu graveleux qu'aurait pu ouvrir cette question et la façon dont il la posait. On pouvait dire ce qu'on voulait sur cet homme, il savait se montrer plus intelligent et sérieux qu'on l'attendait. Même s'il regardait peu sa passagère, parce qu'il était important d'être concentré sur la route, surtout quand on ne la connaissait pas, il restait attentif à ses paroles. Je sais, je suis irrésistible quand on est mariée. Ok... il n'avait pas pu s'en empêcher, mais le petit sourire en coin démontrait à quel point, il en riait plus qu'autre chose. C'était plus fort que lui. Hum... mais vous n'avez jamais voulu rien savoir. Vous aimez autant mordre que j'aime vous chercher. Elle était honnête, lui aussi. Elle avait au moins droit à cela, ce qui n'était pas rien. Enfin, avait-il été, une fois, avec elle, autre chose?

Le contact le surpris, cette fois-ci pour de vrai, parce que Zenon ne s'attendait clairement pas à autant de rapprochement entre eux. Pourtant, il valait mieux qu'il reste concentré sur la route, surtout pour ça, il hocha lentement de la tête, le volant tournait légèrement pour suivre le panneau de sortie. Le nom du village n'était pas encore affiché, mais il se souvenait quelque peu des indications de Charles. Et Head ne les menait pas sur le mauvais chemin.

- Non, je me suis dit qu'on pouvait bien faire la surprise jusqu'au bout. Mais je peux le prévenir, si vous voulez.

Un simple rire répondu d'abord à la dernière remarque de Clark. Comme s'il ne l'avait pas compris depuis longtemps.

- Il en faut beaucoup plus pour que je le prenne mal, ne vous inquiétez pas. Gardant son petit sourire amusé. Et puis, j'adore être agaçant, vous le savez parfaitement. Tournant sa tête un instant pour la regarder, même s'il portait ses lunettes de soleil sur le nez, on pouvait deviner le petit pétillement au fond de ses yeux. Son attention se porta un instant sur un panneau. Ah, je crois que nous arrivons.

Le village avait un charme tout français. Il ne doutait pas que la maison des Charpentier ne serait pas en plein centre, sans doute devrait-il encore prendre une petite route de campagne pour tomber sur leur... pavillon. Il était curieux de voir en vrai cette bâtisse qu'on lui avait tant vantée.

- Vous êtes souvent venue ici?

Puisque la paix s'installait entre eux, autant en apprendre un peu plus sur elle, non?
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Lun 26 Juin 2017 - 17:17
In the south there is a nest.




Regard rivé sur la route grise tandis qu’ils discutaient.
Une brassée de piques tremblèrent dans leur carquois. Mais l’Américaine se mordit mentalement la langue. L’ironie se refoula dans un coin. La méchanceté gratuite annihilée par volonté. Même quand elle était objective Clark ne parvenait pas à comprendre. Ou plutôt si… Elle comprenait.
Les gens aimaient le scandaleux. Le graveleux. Les libertins. Voir les putains de luxe. Ils avaient pour ces amoraux de la sympathie. Une sorte d’admiration. A l’inverse ceux qui respectaient les codes. Ceux là étaient fustigés en place publique à la première incartade.

-
Hum. Tout le monde ne peut pas se permettre d’être croustillant. Je vous envie cette liberté exacerbée. Laure. Charles. David. Zenon. Autant d’esprits et de corps libres. Rois&Reines du contournement. Quels savants libertaires. Comment faites-vous… Comment faites-vous pour agir selon vos désirs, sans que cela n’impacte votre travail ? L’échec de Powell Fils avait provoqué leur défaveur. Complète. Si vite. Si vite... Si elle n'avait pas été blanche comme neige, Amélia aurait été discréditée. Adieu la carrière commerciale. Adieu au travail d'une décennie. Si je m’étais permis la moitié de vos écarts... je n’aurai pas pu aspirer à un poste à haute responsabilité. Triste vérité. L'image de la femme d'affaire souffrait d'archétypes.

Amélia ne résista pas. Ses yeux scrutaient le profil du conducteur. Les années faisaient grisonner ses cheveux noirs. Les rides étaient là. Le bel âge pour un homme qui ne manquait pas d'argent ou de temps pour s'entretenir. Autre injustice. Un homme âgé était beau. Une femme vieille était oubliée. Dure lois de la société.
Une pointe de jalousie fusa, en elle. Les entrailles serrées par l’envie. Cet homme avait conquis sa place, dans le cœur de la Charpentier. Voir même des Charpentier. Il ne lui avait pas fallu six mois.

-
Vous l’avez charmé. Par tic. Parce que le constat lui révélait ses manquements personnels. Clark serra la machoir. Elle s'en rendit compte et s'appliqua à se détendre. Décontracter les épaules. Les mains. Puisque vous êtes devenu si proche, allez-y. Dites-moi donc ce que vous en pensez? Comment vont-ils ?

La lumière crue du sud rendait les couleurs éclatantes. La Provence était resplendissante. Donnant envie de se laisser aller à un rythme plus serein.
Charles et Laure savaient très bien faire cela. Vivre selon le tempo naturel des jours, des nuits, des saisons. Toujours plus heureux ici qu'à la Ville.

-
Parce que vous êtes tout le temps, ou presque, dans la séduction Zenon. Pas de demie-mesure. L’occasion ne se présenterait peut-être pas, après ce voyage. Head aspira une taffe et reprit. Je ne pense pas que la situation entre réellement en ligne de compte dans la séduction. Elle enrichit le fantasme, sans doute. Mais... de mon point de vue, c’est parce que vous aimez jouer avec le feu que vous allez vers celles qui sont prises. Georges eu pu en témoigner lui-même. Quoiqu'il soit d'une nature autrement plus sombre. C’est vrai qu'il y a toujours eu cette dynamique. Mes attaques sont faites pour vous pousser à tomber le masque. Qu’aurais-je pu savoir Zenon ? Que vous soyez prés à dévoiler sur vous ? Un tel sérieux.

Head se montrait -elle aussi- curieuse. Dans ces nouvelles dispositions dialoguer avec Hunter devenait une expérience. Peut-être arriverait-elle à prendre assez de recul pour ne pas être dans la critique. Peut-être.
Elle fit un quart de tour. Relâcher la fumée de la cigarette dans la brise de Provence.

-
Gardons cet effet de surprise. Vous n'aurez qu'à me déposer un peu plus haut. Puis Clark eu un sourire. De Lascelle et ses petits traits d'esprit. Une finesse, qu'elle appréciait, chez lui. Malgré tout. Et même si elle ne le lui dirait sans doute pas. C'est vrai. Lui répondit-elle en écartant la cigarette vers la fenêtre. Comme les petits garçons qui veulent attirer l'attention. Objecta-elle, un sourire en coin.

Le VAP ralentit dans le village.
En milieu d'après-midi, la chaleur rendait tout activité épuisante. Heureusement les habitants étaient habitués. Les lieux aménagés. Les rues n'étaient donc pas très chargées.
Des femmes discutant sac de plage à la main. Probablement pour rejoindre le lac dix kilomètres plus loin. Des vieux sous les porches qui observaient la vie du village. Des gamins qui se moquaient de la chaleur et jouaient dans les rues, au foot.
Il y avait surtout des commerces de proximité. Quelques chaînes de vêtements nationales.

-
Traversez le centre ville. Ils ne sont pas dans le village à proprement parlé. Clark reconnue la boulangerie. Elle cherchait en sa mémoire de quand datait sa dernière visite. Aussi sourit-elle à la question du Comte. Pas vraiment. J'étais très prise quand je vivais sur New Victoria. J'essaye de venir au moins une fois par trimestre depuis qu'ils ont Théo. … Mon filleul.

Quelle heure était-il? La voiture indiquait 16h32. L'accident n'avait fait qu'annuler leur avance. Aucun temps perdu.
Amélia considéra la rue. Elle attrapa son sac pour en sortir un porte-monnaie en tissu. Elle attrapa une pièce de dix francs.

-
Nous sommes juste à l'heure. Vous pourriez-vous arrêter ? Là. Du menton, l'Américaine désigna le bureau de tabac sur leur gauche. Déjà, elle poussait le bouton pression de la ceinture de sécurité. Indiquant la marche à suivre. La cigarette consumée aux deux tiers posée dans le cendrier. J'ai une course à faire. Ce ne sera pas long. Elle se pencha, pour remonter les lanières de ses chaussures sur le haut du talon. Lui adressa un sourire en se redressant. Portière ouverte. La chaleur s'engouffra dans l'habitacle. Clark quitta la voiture. Main sur la portière, elle interpella. Vous n'avez besoin de rien ?

Une minute. La brune entrait dans le Bureau. Pour en ressortir trois minutes plus tard. Une cartouche de tabac français sous le bras. Lunettes en main. Un regard bleu encore perplexe.

-
Ils n'importent pas de Clarks. Remarque, non de la droguée. Mais de l'ancienne communicante de l'industrie familiale. Amélia ne comprenait pas. Au fait des exportations vers l'arche française. Elle savait qu'il y aurait du en avoir. Rash c'est vrai. Maugréa-t-elle en se rappelant que son GSM était hors service. Michael Clark profitait -sans le savoir- d'un sursis.

Dernières minutes de route. Pour qu'apparaissent les frontières de la demeure des Français.


Maison aux Messanges
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Jeu 29 Juin 2017 - 17:32
Zenon aurait bien dit à cette madame Clark qu'elle le prenait la vie bien trop sérieusement et que très clairement, cela n'aidait pas à ce qu'elle puisse vivre comme elle l'entendait. Certes, les gens adoraient ceux qui allaient au-delà d'une certaine morale. Mais ce n'était pas tout, ils étaient peut-être envieux et voyaient en eux des choses qu'ils n'oseraient jamais faire. Et pourtant... pourtant... il suffisait simplement d'essayer. Enfin, pour lui, c'était aussi simple que cela. Pourquoi se prendre la tête? La vie était bien trop courte pour en perdre le but premier, profiter.

- Ce n'est pas que tout le monde ne peut pas se le permettre, c'est que beaucoup préfère se mettre des barrières. Marquant une petite pause. Je sais ce que je vaux professionnellement et ceux avec qui je travaille aussi. Il faut savoir faire la séparation entre ce qui est privé et ce qui vous fait travailler. Finalement, si vous êtes irréprochable dans le plus important, on vous laisse tranquille pour le reste. Mais c'est un fait, il faut apprendre à le faire et je n'ai pas toujours été ainsi... si...sérieux dans mon travail. Avec un petit sourire amusé.

Plus jeune, en effet, il avait été un vrai flambeur et je m'enfoutisme de première. Les choses avaient changées, le divorce, sans doute, avait été un moteur non-négligeable à la prise de conscience de ce noble sur ce qu'il lui restait de son héritage et de ce qu'il devait faire pour pouvoir maintenir son rythme de vie comme il aimait l'avoir.

- Qui sait, peut-être que si.

Zenon était peut-être optimiste, mais il y avait des femmes à des hauts niveaux dans la hiérarchie, qui n'avaient clairement pas la droiture de cette dame. Enfin, Clark faisait peur et n'était clairement pas la personne la plus agréable à côtoyer. C'était peut-être aussi à cela qu'elle devait certains de ses échecs. Le caractère d'une personne y était aussi pour beaucoup, malheureusement.

- Je ne sais pas qui a charmé l'autre, mais nous savons nous entendre. Fit-il presque avec philosophie. Il sentit la petite pointe de jalousie dans les paroles de Head, pourtant, à ce niveau, il n'y pouvait rien, si lui était capable de garder et d'avoir des contacts chaleureux et amicaux avec les gens. Encore une fois, tout était question de caractère. Ce que je pense de? Quoi votre relation avec eux? Elle ne me regarde pas. Observant dans son rétroviseur un instant. Ils vont bien. Qu'allait-il lui dire d'autre? Ce n'était pas son genre de vendre les secrets des gens qui lui faisaient confiance, en tous les cas, pas à ce niveau-là. Et puis si Amélia voulait en savoir plus, il lui faudrait poser les questions aux bonnes personnes, une amitié, ça demandait aussi une bonne communication et une ouverture à l'autre, quitte à apprendre ses plus mauvais côtés.

Quand elle parla de lui, elle n'avait pas totalement tort.

- Mmm... vous trouvez? Il eut un petit rire. Qui vous dit que c'est toujours moi qui vais vers les femmes mariés? Certes, je me moque bien de savoir si les gens ont des bagues au doigt ou non, mais le premier pas n'est pas toujours de mon fait. Quand même, il voulait bien être le méchant tentateur de l'histoire, il n'empêche que ce n'était pas toujours lui qui lançait les hostilités. Je n'ai rien à cacher, vous connaissez sans doute déjà tout. C'est peut-être pour cela que je vous énerve autant. D'un petit sourire taquin.

Elle était quand même joueuse, à vouloir garder l'effet de surprise. Il fit un petit mouvement de la tête, pour dire qu'il avait bien enregistré sa demande. Ne manquant pas de rire à sa remarque. Elle avait une façon éloquente de lui renvoyer certaines de ses remarques, ce qui lui avait toujours plu, soyons honnête. Il fallait bien le dire, le comte ne détestait pas cette femme, bien au contraire. C'était elle, qui ne voulait pas entendre parler de lui.

- Je vois.

Trop occupée, pas prête à donner suffisamment de temps aux gens qui étaient important... dommage. Peut-être finirait-elle par le comprendre et changer un peu de mode de vie. Venir à ce weekend était déjà un pas en avant. Il fallait voir si elle allait continuer sur cette voie. De Lascelle arrêta donc la voiture quand elle le lui demanda et eut un petit mouvement négatif de la tête, il n'avait besoin de rien, mais c'était sympa de sa part de s'en préoccuper.

Hunter observait la rue dans laquelle il s'était parqué. Observant les gens qui s'y déplaçaient. La France avait un vrai charme... français. Peut-être que c'était encore plus présent dans des endroits plus... reculés de cette Arche. Ce qui donnait envie au comte d'arriver chez ses amis pour voir cette fameuse bâtisse et profiter des après-midi à l'ombre des arbres de leur jardin. Amélia le tira de ses réflexions, il haussa légèrement un sourcil.

- Oh, quel dommage. La regardant un instant avant de faire démarrer le moteur. Vous êtes encore responsable de leur exportation? Reportant son regard sur la route. Rappelez-vous que vous êtes en weekend, les affaires peuvent attendre. Vous allez voir, c'est assez agréable de ne plus être joignable pendant quelques temps.

Et notre ami savait de quoi il parlait. Cela lui arrivait de ne plus jeter un seul regard à son téléphone pendant trois jours et y revenir ensuite. Ce genre de pause était plus que bienvenues et importantes dans les métiers qu'ils faisaient. Finalement, la destination se faisait enfin voir.

- Je vous dépose donc ici? Vous ne souhaitez pas qu'ils nous voient arrivés ensemble? Taquin, bien évidement.

Pas de doute qu'Amélia ne souhaitait guère que les Charpentier croient à des choses entre eux, qui n'existaient pas, n'est-ce pas?
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Sam 1 Juil 2017 - 21:20
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Amélia nota. Ce petit air amusé. Comme un trait de personnalité ancré dans le génome de l'homme.
Sans la discorde. Mais avec le désir du débat. Il fallait trouvé l'équilibre et la pondérence. Clark n'allait pas renoncé à être Clark. D'une parce que cela ne lui ressemblait pas de se travestir. De deux, parce que Zenon méritait plus que des mensonges... même pour la paix.

-
Je ne vois pas où est le plaisir de s'imposer des « barrières » comme vous dites. Mais, il s'est vite avéré que c'était le seul moyen... De garder la tête haute. Eut-elle terminé, avec un peu plus de courage. Georges révélé. Homme certes de talent, mais dépensier, inconstant, infidèle. Amélia avait à peine vingt ans alors. Un objectif et beaucoup d'orgueil. Elle était consciente d'avoir fait un mauvais choix. Disons que l'on fait parfois avec ce que l'on a.

Que De Lascelle fasse planer le mystère d'un « peut-être ». Ou d'un « si ». Head était en plein dans sa révolution humaine. Qu'il ne s'en soit pas aperçu paraissait normal. Ces deux-là ne se voyaient pas souvent.

-
Hum. Quoiqu'il en soit, ma réputation est faite à présent. Georges m'aura au moins libérée de mon costume de l'épouse parfaite. Head jouissait de sa liberté retrouvée. Plus que ce qu'en savaient les médias et les proches. Même si beaucoup de ses fréquentations étaient intéressées. Au moins pouvait-elle écouter ses envies. Disons celles avec lesquelles elle se sentait prête à cohabiter.

Lorsqu'ils parlèrent des Charpentier, Amélia comprit que son interlocuteur ne lui dirait rien. Rien de consistant. Il ne le voulait pas. Elle en fût piquée. Sans doute parce qu'il la voyait comme une femme égocentriste. Pourtant... jeter la pierre aurait été de mauvais goût. Ce lord ne la connaissait pas. Il connaissait le visage de la voisine de table aux soirées mondaines.

-
Non. Je pensais à la façon dont ils vivent. J'imagine que c'est le mode de vie qui vous convient. Clark écarta alors le sujet d'un geste de la main. Non sans sourire, pour s'assurer qu'il ne se méprenne pas. J'ai compris, je verrais par moi-même. Un silence accompagna ce constat. Avant que Clark ne reprenne, doucement : Quelle loyauté.

Derrière ses lunettes l'Américaine laissait son regard errant. Amusée, oui. D'une ironie un peu sombre. Elle écoutait Zenon de Lascelle parler de sa relation avec ses femmes. Y trouvant des échos à ce qu'elle avait entendu de la bouche de son aîné, David.
Soit, il fallait être deux, pour céder au plaisir. Amélia ne l'avait réellement expérimenté que très récemment. De façon inattendue. Par les sourires d'un Sicilien. Ignorant encore, si elle vivait la chose par curiosité, ou dans l'attente d'une nouvelle relation. Puisqu'elle était en plein renouveau, elle peinait à identifier son désir profond.

A la dernière remarque du noble, Head laissa échapper.

-
Vous croyez? Murmura-t-elle d'une voix étrangement tranquille.

Même un mauvais psychologue aurait su répondre. Zenon était tout ce qu'elle n'était pas. Il était le pôle opposé. L'aimant, contre lequel sa force luttait. Mais était-ce dire qu'elle le détestait ?
Clark haussa un sourcil.

-
Vous voyez ? Vraiment ? Que voyez-vous ? Le sarcasme était moins fort. Mais présent. Car Head se figurait le genre de raisonnement qui passait par le crâne d'Hunter. L'amie indigne. Peu investie dans sa relation avec ses amis. Trop sérieux. Ennuyeuse, pour eux qui savaient « profiter de la vie ».

Des montagnes russes. Heureusement, l'épisode du tabac fit une coupure.
Un sourire sardonique se peint sur le beau visage d'Amélia. Zenon ne pouvait pas savoir, de quel pugilat avait été victime sa copilote. De fait, les Clark avaient été d'une grande discression. Tout comme Amélia s'était gardée d'en parler, autour d'elle. A quoi bon parler des trahisons. Mais, l'Américaine tenait à l'accord passé en début de voyage.

-
J'ai été congédiée. Il y a un peu moins d'un an. L'expression s'apaisa. Mais cela restera toujours le domaine de la famille. Clark avait grandi dans les champs de tabac. Logique qu'elle ait du mal à laisser la main. Même à Michael. Hum, oui. Il est vrai que c'est assez grisant. Les congés d'hiver précédents, Amélia avait disparu des radars pendant prés de dix jours. Une première, depuis des années.

Head rangea sa paire de solaire en ricanant.
Elle ouvrit la portière. Alla récupérer ses affaires à l'arrière du véhicule. Grâce à un jeu d'équilibre sur les épaules, tout tenu. Elle revint vers le côté passager et attrapa le sac-à-main posé sur le siège.
En se redressant, son regard perça celui du conducteur.

-
Pensez à votre réputation De Lascelle. Que dirait-on en apprenant que vous vous êtes laissé amadoué par le « dragon » du C.S.N. ? Sur la taquinerie, la porte claqua. Alors qu'Amélia s’éloignait.
Espiègle.

Tout en s'allumant une cigarette, elle marchait, tranquille, sans hâte. Vers les Messanges.



***

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Charles & Laure



La route continuait sur environ cinq cent mètres.
Un muret de pierre. Un petit portail en fer forgé. Et derrière, une coure aux allures de jardin ombragé, une maison. Le style de la région. Du pittoresque.

Charles Charpentier, lui-même sortie de la demeure pour venir ouvrir le portail à leur premier invité. Il portait une chemise blanche à manches courtes et un pantalon beige. Le soleil avait fait clairsir ses cheveux roux. Imploser les taches de rousseurs.
Que partageait d'ailleurs leur fils de deux ans et demie qui courrait dans son dos.

« Zenon ! Bienvenue ! » Alpagua le diplomate, en anglais, avec un sourire de bienvenue.

Les Charpentier profitaient d'un très bon niveau de vie. Surtout grâce au métier du rouquin. Ils vivaient pourtant sans extravagance. Il n'y avait pas de domestiques si ce n'est un vieux cuisinier à la retraite, pendant les soirées et une fille du village pour s'occuper du petit Théo. A vrai dire, ils aimaient être entre eux.

« Votre timing est parfait. Nous sortions le café. Le voyage s'est bien passé ? Vous ne vous êtes pas perdu ? La maison n'est pas évidente à trouver quand on vient pour la première fois.  »

Soudain, une exclamation couvrit le chant des cigales :

« Zenon !! » Laure Charpentier arrivait vers les deux hommes. La robe d'été lui allait très bien. L'un des premiers modèles de l'atelier de Mme Richards. « [color:ab39=##E9967A]Vous venez enfin aux Messanges ! Quelle joie ! Vous allez voir comme c'est agréable ici. Venez, nous avons de la citronnade.  » Arrivée à leur hauteur, la belle souriait de toutes ses dents. Elle attrapait le bras du Lord. Non sans lui voler un baiser furtif. Charles observait la scène sans sembler surprit par leur complicité. Sans doute, le couple avait-il parlé. «  Nous allons nous installer sous les améliés. Et vous me raconterez tout ce que nous avons manqué.  » L'amandier ainsi était-il surnommé, ici. Cet arbre fruitier poussait beaucoup dans cette partie de l'île. Ses fruits servaient pour faire le nougats, les calissons, et les dragés. L'un des trésors de la Provence.

« Lauretta est en mal de ragots... » Se moqua le compagnon de la libertine.

« Charly, ne dis pas de bêtises.... Je veux seulement savoir s'il est vrai que Lancelot Templeton a une nouvelle conquête ? Il est si mignon. Alors, Zenon ?  » La bonne humeur de la dame était accentué par l'accent du sud. Revenu sur sa langue, comme les couleurs sur sa peau.


En parallèle, Clark était encore à mis chemin. Tel conseillé, elle profitait de l'instant, du cadre, du temps.
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Sam 29 Juil 2017 - 19:45
- Le seul moyen pour...? Pensez-vous vraiment que beaucoup de gens sont aussi... droit dans leurs bottes que vous? J'espère que non, car vous risqueriez de tomber de haut.

Lui ne comprenait clairement pas ce besoin de s'en imposer. Il avait vu ce que cela donnait. Son mariage avait battu de l'aile presque dès le départ, ils s'étaient imposés des barrières, ça n'avait jamais marché. Voilà pourquoi au jour d'aujourd'hui, Zenon se moquait bien de ce genre de chose. Il estimait qu'on vivait mieux sans s'empêcher de vivre, justement.

- Bien entendu, c'est une façon de se protéger comme on peut. Vous verrez, maintenant que vous êtes "libre", profitez-en.

Certes, elle avait une situation, un métier, cela n'empêchait pas de pouvoir faire un peu plus ce qu'elle voulait, suivre ses instincts, il n'y avait rien de mieux, ou presque. Mais il doutait franchement pouvoir l'atteindre avec ses paroles, après tout, elle n'avait jamais vraiment voulu l'écouter et était plus prompte à juger qu'autre chose. Surtout quand ça le concernait lui, en fait. Mais bon, peut-être que ce petit séjour chez leurs amis français, changerait la donne... ou empirerait la chose. Il verrait bien.

- En effet, vous avez donc réussi à vous faire une réputation de dragon. Je ne sais pas ce qui est le mieux. Lâcha-t-il sur le ton de la plaisanterie. Et il ne l'insultait pas, puisque c'était elle qui avait commencé à utiliser cet adjectif la concernant. Enfin l'estimait-il.

- Oh ça. Oui en effet, c'est un mode de vie qui me convient. Quoique... je ne suis réellement pas un partisan du mariage, même libre. Beaucoup trop d'obligations encore à mon goût. Mais c'est intéressant de les voir évoluer. Sans en dire plus, il pensait que Charles était sans doute le moins libertin des deux, bien qu'il ne disait jamais non à s'amuser lui aussi, mais c'était Laure qui tenait à une certaine liberté, il suffisait de le voir quand elle devait s'occuper de son fils. Ce n'était clairement pas quelque chose qui la faisait vraiment vibrer. Contrairement, bien entendu, à la femme assise à ses côtés. Il avait entendu les rumeurs, il savait certaines choses. Mais ne se permettrait jamais d'entrer sur le sujet, sans qu'elle ne l'aborde en premier. Notre comte savait être respectueux. Juste du respect et l'envie de vous voir.... communiquer. Tout en lui jetant un petit regard.

- Je vois que vous êtes simplement une femme très occupée. C'est tout. Sans aucun jugement derrière. Même s'il trouvait dommage de voir des gens peu enclin à profiter un peu de leur vie. Hum... à quoi bon répondre autre chose, il n'y avait rien d’agréable à se faire déposséder de ses biens. Il avait aussi remarqué à l'expression et surtout au ton de la dame, que c'était un sujet sensible, qui potentiellement, pouvait la mettre réellement en colère. Voilà pourquoi il n'argumenta pas plus. Sans compter qu'ils arrivaient bientôt au terme de leur petit voyage.

De Lascelle eut un petit rire à la remarque d'Amélia.

- Ne serait-ce plutôt pas vous qui craignez pour votre réputation, d'avoir fait le trajet avec un libertin tel que moi?

Il finissait donc le trajet seul. Découvrant donc la maison des français, il ne manqua pas de penser que ce weekend serait plus qu'agréable, parquant le VAP sur une place à cet effet, il eut un nouveau sourire en voyant Charles débarquer, avec le petit qui lui courrait après.

- C'est un plaisir d'être là Charles, belle maison que vous avez là. Levant les yeux sur la bâtisse, alors qu'il remontait ses lunettes de soleil dans ses cheveux. Tendant une main chaleureuse à cet ami nouvellement fait. J'ai demandé mon chemin, pour être sûr de ne pas me perdre. Après l'accolade avec le maître de la maison, il tourna la tête vers l'épouse, avec un grand sourire. Je n'allais pas encore vous faire attendre des siècles pour ma venue Laure. D'un ton amusé.

Se laissant prendre par le bras, il se laissa bien évidement conduire par son hôte, sans réellement avoir le temps de faire quoi que ce soit avec le sac qui se trouvait dans sa voiture, mais il s'en occuperait après. Il n'était pas à ça prêt et était plutôt du genre à se dire qu'ils avaient tout le temps du monde ici-bas.

- Je vous dirai bien tout ce que vous souhaitez. Riant à la remarque de l'époux. Alors là, vous êtes bien plus au courant que moi Laure, je crois que pour l'instant, il reste l'un des célibataires prisés de la capitale. Comme d'autres. Jetant un regard à sa robe, dont il reconnut directement la coupe. Je vois que madame Richards fait des merveilles avec vous. Tout sourire.
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Mer 2 Aoû 2017 - 18:47


In the south there is a nest.





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Pour réussir. Un regard de biais. Brusque. Dépitée la brune riait. Gardant l'optique du dialogue, elle ne se ferma pas. Non. Mais, se faire entendre ce qui pouvait être le mieux pour son épanouissement, voilà qui pouvait allumer des braises dans le fond de sa gorge. Et parce que tout le monde triche il faudrait faire pareil ? Elle secoua la tête. Parler comme à un ami. J'aspire à un monde meilleur Zenon. La première étape pour parvenir c'est de commencer par soi-même, non ?

Mmmm. Conseil du libertin qui amena Clark derrière des persiennes de New Town. Un motel perdu dans la ville. Une chambre anonyme. Les draps parfumés par les ébats de la nuit. La main d'un homme courant le long de sa chute de rein. Le plaisir. Sans violence et sans peur. Seulement du plaisir. La chose était si nouvelle. Grisante.
Clark avait encore l'impression de goûter au fruit défendu.

-
Je ne sais pas non plus. S'enfoncer dans son siège. L'image de Powell en train de boire aux dîners. Plus que de raison. Les dignitaires de Rome altérés. Tous ces dégâts. Seulement pour avoir voulu se montrer moins sérieux. Plus libertin. La forçant à laver derrière lui. Partir. Fuir. Alors qu'elle avait déjà fuit son premier foyer. Être à nouveau une couard. Mais quand on s'engage dans un projet de vie, on s'y tient.

Un verre de vin blanc frais. La pénombre d'une maison. Les rires de Théo. A présent qu'ils se rapprochaient, elle en avait envie.

-
Oh ça, je pense que tout le monde a compris que le conventionnel n'est pas fait pour vous. Après 15 ans d'un mariage sans amour, Head était revenue sur sa conception de la vie de couple. Rejetant son éducation protestante. En bloque. Enfin le poids de l'avenir avait disparu. Elle pouvait tomber dans une passion sans avoir à s'engager jusqu'à la mort. Mais, sur ce point, je suis d'accord. Le mariage ce n'est qu'un contrat. Et malgré toutes ces contraintes, il ne nous garantie pas le bonheur en retour. Il n'y a qu'à voir tout le bien que fait un divorce.

Amélia sentait un double discours derrière les mots du comte. Elle avait du mal à déterminer ce qu'il cherchait à lui faire dire. Avoir raison sur tout ? Était-ce là un but ?

-
Communiquer. Oui. C'est cela. Un rien atone. Ce n'était pas pour lui. Pas là. La vérité. L'Américaine enviait son amie Française. Avoir eu cet enfant. Sans même l'avoir désiré. Au fond, Amélia lui en voulait, de ne pas saisir cette chance. De traiter cette parenté avec sa désinvolture coutumière. Comme elle le faisait avec le reste. Il y avait une injustice fondamentale. Quelque-chose qui était dur à accepter. Mais, parfois, on a des raisons de se taire. Tout n'est pas toujours bon à dire ou à savoir. Les gens ne veulent pas qu'on les dérange.

-
Oui. J'ai besoin de ça. Comme vous vous avez besoin de vos parties de jambes en l'air. Réplique facile et provocatrice. Il n'y avait pas un meilleur mode de vie que l'autre.

Séparés sur un sourire.


***

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Charles & Laure




Théo Charpentier attérit dans les jambes de son père. Celui-ci se pencha pour le réceptionner. Le petit calé à la hanche. Le diplomate avait les traits du père de famille ordinaire. Une simplicité à s'occuper des enfants. A l'inverse de sa chère et tendre.
Ils allaient là aussi contre les idées reçues. Si l'un d'eux avait un quelconque « instinct » de protection, c'était lui.

« Merci ! Nous l'avons racheté à un banquier. » Un sourire taquin alors qu'il remarquais : « Vous allez pouvoir découvrir les talents de Madame Charpentier pour l'aménagement intérieur. »

« Excellente résolution. Je nous ai organisé un week-end fantastique. Vous verrez ! » Annonça Laure avec son énergie bien connue. Ils passaient par l'extérieur pour rejoindre l'arrière de la demeure.

Charles se pencha pour chuchoté :

« Surtout dites oui à tout. Ou nous en entendrons parler pendant les 12 prochains mois. » Il haussa un sourcil. Un parfum surprenant flottait sur la chemise de Zenon. Ce tabac froid mélangé au chèvre-feuille... seule une femme de leur connaissance pouvait l'avoir approché.

« Je t'ai entendu Charles ! » L'accusé prit rapidement une expression innocente. Ce petit mystère pouvait bien attendre. Charles pouffa tandis que sa se focalisa sur son invité. « Oh oui, confessez moi tout ! »

L'enfant jouait avec un cailloux. Contemplatif. Toujours dans les bras paternels. Aussi l'homme fit un détour par l'intérieur, pour le confier à la baby-sitter. La dame des Messanges se chargea de les escorter dans le petit jardin. A l'ombre des arbres. La température était plus basse ici. L'air plus respirable.
Un banc en fer forcé était collé contre le mur de la maison. Une table plus en avant vers la gauche. De l'autre côté des chaises-longues. Un puissant parfum de rose montait des bosquets. Des lézards courraient le long de la pierre grise. Des abeilles cherchaient butin.

« Quand il fera moins chaud, nous irons au lac. »

Chuintement de porcelaine. Le beau roux arrivait les mains chargées. Il posa son fardeau et distribua les boissons.

« Voici pour vous l'ami ! » L'invité servit, Charpentier alla s'installer. « Vous aimez le gibier Zenon ? »


Amélia se présentait au portail un peu plus tard. Reconnue par la cuisinière elle pu entrer en catimini. La petite dame l'aida à porter ses affaires dans la maison. Sans se faire remarquer.
Elle demanda ensuite où se trouvait les affaires du comte. Une gerbe de fleurs sauvages. Pour remerciement de l'avoir récupérer sur le trajet. L'assurance d'une paix durable, aussi. Ainsi allégée, Clark se porta, tranquille, en direction des bruits.

-
Bonjour.

« Tiens, tiens. Miss Clark. » Lança l'homme, sans chercher à jouer les étonné.

« C'est pas vrai ! Ahhh ! Mais ! » Laure bondissait son siège. Lionne alerte et heureuse. Elle pressa l'amie contre elle. « Je croyais que tu étais prise avec la commission. »

-
Je me suis faite remplacée. Répondit-elle en souriant. Embrassant la joue de la libertine, comme celle d'une sœur. Puis, l'époux, arriva à leur hauteur. Mon téléphone était hors-service.

« Tu étais au courant ?!! » Accusation sertie d'un coup de coude revanchard.

Alors, Clark croisa le regard du mystérieux complice. La malice teinta ses prunelles d'acier de lumière.
Mission accomplie.
Amélia Clark
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Sam 26 Aoû 2017 - 19:04
Au moins cette femme n'avait pas peur de montrer qu'elle en voulait et qu'elle était prête à beaucoup pour réussir d'ailleurs. Zenon n'était pas contre, qu'aurait-il pu dire d'ailleurs? Ce n'était pas trop son travail. Et il n'avait pas à juger. Il ne répondit donc rien, tout en continuant de l'écouter.

- Ce n'est pas ce que j'ai dit. Mais en être conscient est important. Nous ne vivons pas dans un monde de paix universelle. Cette petite utopie le faisait rire, un peu, parce qu'il n'y croyait pas vraiment ou alors il connaissait aussi un peu l'espèce humaine et se disait que c'était tout bonnement impossible. Trop égocentrique, trop en besoin de leurs plaisirs personnels, pour être prêts à faire des efforts. Hum, sans doute oui, mais personne ne le veut. Enfin, la plus grande majorité en tous les cas.

Les belles idées, c'était bien beau, oui, mais ça ne faisait pas avancer le monde. Quoique, ce nouveau Président qu'ils avaient sur l'arche... peut-être que lui changerait la donne. Ils verraient bien. Ce qui était sûr, c'était bien qu'Head et Hunter n'étaient pas faits pour s'entendre sur ce point. Comme sur d'autres.

Plus facile à dire qu'à faire.

- Tout dépend à quel point vous avez choisi ce chemin de vie, sans compter que l'on change au fil des ans, qu'on peut ne plus s'entendre avec la personne, ne plus supporter ses tics, ses défauts. Et si c'est pour les affaires... il haussa les épaules. Son propre mariage avait été voué à l'échec, alors c'était l'exemple le plus parlant qu'il avait. Il estimait que pour les Powell ça avait été la même chose. Vous n'aimez vraiment pas mon mode de vie, n'est-ce pas? Une constatation, aux vues des paroles que lui assènent la dame, mais il le sait, il en a l'habitude et n'est pas plus dérangé que cela. Pourtant, le fait qu'elle soit d'accord avec lui... eh bien, nous pourrions donc nous entendre. Sur un ton peut-être un peu plus taquin.

Encore une fois, ils pouvaient ne pas être d'accord. De Lascelle était du genre à dire aux gens ce qu'ils pensaient, qu'importe les conséquences. Surtout aux gens qui pouvaient lui être proches. Mais il n'était pas non plus là pour lui imposer son mode de penser. Elle avait ses idées, ses convictions, il avait les siennes. L'important, était de réussir à composer, entre eux, sans se bouffer le nez. Ce qu'ils faisaient très bien dans cette voiture, la question était de savoir, si cela continuerait sur le weekend. Il garda son sourire alors qu'elle lui envoyait une dernière pique.

- Vous me connaissez si bien. Lâcha-t-il alors d'un ton plus moqueur. Bien qu'amusé, bien entendu.

Et puis, il avait rejoint le couple de français dans leur demeure. L'énergie de Laure était plus que communicative, en tous les cas, cela marchait bien avec Zenon, qui se laissait embarquer sans opposé de résistance, plus qu'amusé du comportement de ces deux. Sans les envier, il trouvait qu'ils avaient de la chance de s'être trouvé. Et qu'ils s'accordaient, malgré leurs différences.

- Je suis prêt à me plier à toutes les envies de madame, après tout, c'est son anniversaire. Avec un petit clin d'oeil vers l'homme de maison. Avant de revenir sur Laure, pour commencer à lui raconter tout ce qu'il se passait de croustillant à Édimbourg, dans les milieux de la haute société de la ville écossaise.

S'installant avec nonchalance dans une chaise de jardin, tout en observant le jardin de la maison. C'était agréable, frais, malgré la chaleur. De quoi avoir envie de somnoler. De quoi donner l'impression d'être en vacances. Il se disait qu'il aurait dû venir plus tôt pour la peine.

- Une tête dans l'eau fraîche, ça sera bienvenue, en effet. Il est loin? N'ayant pas réellement vu de lac en venant. Il prit le verre qu'on lui tendit. Merci Charles. Regardant autour de lui. Pas de personnel pour vous servir. Vous aimez être entre vous, n'est-ce pas? Sirotant alors sa boisson, après avoir trinqué. J'en raffole. On le chasse ou il est déjà prêt? En tant que comte, il avait été éduqué à l'art de la chasse, comme d'autre et c'était un sport qu'il pouvait apprécier, surtout quand il utilisait ses faucons pour le suivre dans ces parties de chasses.

Voilà que le dragon faisait son apparition. Un simple sourire marqua son visage, l'observant, il reconnut ce petit pétillement dans le regard, qui semblait démontrer qu'elle appréciait d'avoir réussi sa petite surprise. La réaction de Laure ne se fit pas attendre, montrant le lien étroit qui liait les deux femmes. Zenon se leva pour accueillir la nouvelle venue, tendant son verre vers elle, pour la saluer.

- Nos amis ne semblent pas avoir peur de nous réunir, n'est-ce pas? La malice vue dans les yeux de son interlocutrice le fit sourire, mais il resta plus neutre, il n'y avait pas besoin de vendre tout de suite la mèche sur le fait qu'ils avaient fait le chemin ensemble. Bienvenue, Amélia.
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Jeu 31 Aoû 2017 - 19:34
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Clic. Clac.
Zenon enclenchait les vitesses. Clic. Clac. Une conduite souple. Une maîtrise du VNP. Conduisait-il souvent en campagne ? Utilisait-il plutôt les taxis que les bus ? Préférait-il conduire le jour ou la nuit ? Amélia le connaissait depuis plusieurs années. Mais, elle ignorait tout des habitudes de cet homme. Ils avaient évolué côte à côte, sans réellement se « rencontrer ».

-
Mince, moi qui pensais que nous approchions de l'équilibre parfait. Répondit Clark. Railleuse. Partagée entre l'envie de rire et celle de lever les yeux au ciel. La détermination était toujours associé au fantasme. C'est un fait indéniable. Siffla-t-elle tout bas, entre ses dents.

Il y avait ici même motif à débat. Un long et douloureux débat. Car qui était le plus rêveur des deux. Entre la commerçante et l'éleveur d'oiseaux ? De Lascelle ne parviendrait pas à la convaincre de son cynisme. Il n'en avait pas. Bien trop bon vivant. Bien trop amoureux de la vie. Impossible qu'il ait rejoint les rangs des fatalistes. Le paradoxe voulu que Clark par contre eu pu aisément céder à la tentation du défaitisme. Pourtant, ils étaient là à défendre l'opposé.
L'Américaine décida de ne pas nourrir ce feu.

A la place, elle observa son voisin un court instant. Sidérée de constater que le même schéma se reproduisait avec le sujet de conversation suivant. A croire qu'ils étaient fait pour se disputer. Malgré leur bonne volonté. Amélia retenue un soupir. Il y avait quelque-chose de frustrant dans l’incompréhension du lord. Peut-être parce que cette fois, elle cherchait autre chose que la contradiction.

-
C'est vrai. Et je ne dis pas le contraire, tout le monde chance. Mais, il y a une différence entre ne plus avoir envie de suivre ce chemin et avoir envie de détruire ce chemin. En effet, il aurait été tard pour se cacher l'un de l'autre. Depuis le temps. Disons que j'ai vus les dégâts qu'il peut entraîné. Ceci dit, je vous accorde que Laure et vous le défendez à merveille. Un sourit répondit d'abord au lord. Elle le lui accordait volontiers. Contrairement aux apparences, la paix lui allait bien aussi. Il faut croire que rien n'est impossible.

Tout en glanant les fleurs de la conciliation Head réfléchissait. Ce qui avait été échangé. Anodin. Mais pas tant. De Lascelle lui en avait plus dit en un trajet qu'en une décennie. Et elle, était plutôt contente de voir qu'elle ne s'était pas trompée. Tout homme avait en lui de l'or.



***


Laure
IDENTITE : Laure Charpentier
GROUPE : Haut société
SPHERE :Art
AGE : 38 ans
ETAT CIVIL : Mariée, un enfant
PROFESSION : Décoratrice d'intérieur
POUVOIRS : /
ETAT DE SANTE :Très bien
LIENS : Meilleur amie d'Head, Amie d'Hunter



Laure ne se départissait pas de son sourire. Prenant place, comme une princesse dans son petit royaume floral. Telle était-elle traitée. Pas un jour ne passa, sans que son amant ne le lui dise.

« Une petite demi-heure vers le nord. » Ils avaient exploré les environs, en voiture, à cheval, à pied. Ils avaient cherché les trésors et les secrets de cette terre d'asile.

Charles souriait aussi. Plus calme et pondéré que sa moitié. Il n'en était pas moins un homme comblé. Cette équilibre, que ni Amélia, ni Zenon, n'avaient trouvés avec les vœux du mariage, les Charpentier le chérissait. Comme un bien précieux. Gard à celui qui aurait idée à venir semer le chaos. Il eu été rapidement envoyé dans les roses.

« C'est cela. Nous en voyons pas l'utilité. A quoi bon ? Nous sommes bien capable de nous servir de nos mains. A part quand Laure prépare l'une de ses fameuses soirées. » Taquinait-il sa dame à distance. « Celui-ci est déjà prêt. Mais si l'envie vous en dit, nous pourrons aller faire un tour dans la forêt. Madame raffole du lapin à la diable. » Loretta confirmait le dire d'un regard gourmand, gourmet même.






Charles
IDENTITE : Charles Charpentier
GROUPE : Haute société
SPHERE :Politique
AGE : 39 ans
ETAT CIVIL : Marié avec un enfant
PROFESSION : Ambassadeur
POUVOIRS : /
ETAT DE SANTE :Bien
LIENS : Ami d'Head et Hunter



L'Ambassadeur hochait du chef à l'affirmative. Le regard planté dans celui de l'Américaine. Si Laure était l'amie de cœur. Lui était le grand frère. Il compensait l'absence d'aînés sur lesquels Amélia avait renoncé de compter. Tous deux se retrouvaient bien ainsi.

« Je me suis douté qu'il y avait quelque-chose comme ça. Comment as-tu fais pour venir ? »

-
Je t'expliquerais, plus tard. Clark avisa le Lord et lui répondit sur le même ton. Mmm oui. C'est à leurs risques et périls. Un léger hochement de tête appuya le vœux de bienvenue. Merci Zenon.

« C'est bon maintenant laissez-là moi un peu ! S'insurgea la maîtresse de maison en écartant son homme. Son bras emprisonnait déjà celui d'Head. Elle l'attirait vers le banc en fer forgé. Ne prêtant qu'une attention succincte aux garçons. [/i]« Maintenant, tu dois tout me raconter.

[/i]« Voilà qui promet d'être un week-end intéressant. » Posé prés de l'écossais, Charles aspirait l'air d'été. A pleins poumons. Heureux de savoir sa belle heureuse. Satisfait par les plaisirs de la vie. « J'espère que ça ne vous ennui pas qu'Amélia soit là ? Je sais qu'elle est difficile avec vous. »




En fait, la parole revint à l'hôtesse. Comme quelque-chose de naturel. Clark n'avait qu'à laisser son amie parler. Jacasser aurait été plus exact.
La voix mélodieuse de la Française n'avait pas changé. En fait, ils n'avaient pas changé. Depuis Baltimore. C'était elle qui avait changé. Discuter avec Zenon lui faisait porter un nouveau regard, sur sa relation avec les Charpentier. Elle commençait à percevoir les dégâts. Son cœur en fût blessé. Mais, surtout, elle éprouva un désir -intense- de se rattraper.

« ...Il n'arrête pas de grimper partout. Enfin, tu verras par toi même.... Maman me dit que c'est normal ma

-
Laure... Le ton. Ce fût le ton qui interpella Laure. Elle se tut instantanément. Ses yeux clairs brûlants de curiosité. Un besoin d'elle. Amélia en était consciente. Là, dans leur jardin. Elle ressentait la tendresse de son amie. Son honnêteté. Sa loyauté. Excuse-moi, de t'avoir maltraitée. Ce n'était pas juste. Ce qu'il y avait entre Georges et moi, ça n'aurait pas du te toucher.

De la surprise.

« Ce n'est pas grave. » Clark pressa, timidement, la main qui se posait sur sa cuisse. « Je sais que tu ne cherchais pas à nous faire du mal.  »

Sans même demander. La Charpentier attrapa la Clark par les épaules.

« Eh  bien ! Vous commencez sans nous ! » La boutade ne tomba pas dans l'oreille d'une source. L'Américaine s'écarta de façon automatique. Trop craintive encore d'être associée aux jeux du couple. Laure, qui la connaissait bien s'en rendit compte. Elle accusa son époux du regard. Mais, ne voulant pas que le moindre malaise s'installe elle proposa.

« Et si je te montrais ta chambre ? Que tu puisses prendre une douche. Zenon, nous suivez-vous ? » La belle blonde sifflait entre ses dents à l'attention de son amant. Puis arbora le plus beau de tous les sourires. Accompagnant ainsi leurs invités dans la maison.
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