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CSN: Comité de Supervision des Nations

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Sam 26 Mar 2016 - 11:12

Le Cercle

Comité de Supervision des Nations (CSN)

Fondé en 1910, le Cercle est une organisation internationale dont le but premier est d'assurer les bonnes relations entre les arches de par le monde, et de superviser leurs relations diplomatiques et commerciale ainsi que le partage des ressources. Elle cherche avant tout à privilégier la stabilité mondiale, et à faire en sorte que les conflits soient étouffés dans l’œuf afin qu'ils ne s'étendent pas. Du moins, c'est là la théorie. En pratique, on ne risque pas de se tromper en disant que cela ne marche pas comme ça...

En effet, la souveraineté du CSN n'est que semi-officielle. Son fonctionnement repose sur le principe basique de la bonne entente entre les nations, qui compte aussi bien sur leur bonne volonté qu'une dose de bon sens général. Le fait que l'organisation n'a ni les moyens, ni la main-d’œuvre pour réellement imposer ses directives. En réalité -et à son grand regret- le CSN est surtout devenu une organisation bureaucratique, envahie de comités et de groupes d'intérêt divers quant à la meilleure manière de l'utiliser. Fondée sur les principes d'un idéalisme naïf, cet organisme a fini par déchanter au fil des années, devenant une véritable armée de fonctionnaires souvent dépassés, et presque toujours désabusés. Mais malgré tout, le CSN essaie la plupart du temps de faire de son mieux, gagnant parfois en compromis ce qu'il perd en sincérité.

S'il ne s'est pas écroulé et qu'il perdure encore aujourd'hui, c'est bien parce qu'il conserve malgré tout une utilité appréciable. Beaucoup de nations traitent entre elles en passant d'abord par le CSN pour bénéficier d'un terrain neutre et relativement impartial. En effet, l'organisation reste, presque miraculeusement, peu sensible à la corruption et aux menaces. Ses ressources bureaucratiques et diplomatiques en font un intermédiaire de choix pour régler de nombreuses questions épineuses, celles que les arches estiment plus prudent de négocier via une tierce partie. Un consensus de bonne intelligence pousse la majeure partie des participants à s'accorder aux jugements du Cercle, bien que les jugements en question soient souvent pressés par des compromis plus lourd que l'organisation ne le voudrait. C'est elle qui édifie de nombreux préceptes aux allures de lois internationales, qui sont ensuite ratifiées par les nations qui travaillent avec elle. En réalité, il s'agit plus de lignes de conduite tacites que les pays s'emploient à respecter dans un pur souci d'équilibre. D'autant qu'ils trouvent bien pratique d'avoir une sorte de «nation bureaucratique » pour s'employer à gérer toute la paperasse.

Autant dire que si le CSN assure au jour le jour la continuité des communications ordonnées entre nombre de pays, il lui est bien plus difficile de faire passer de véritables changements qui seront respectés par tous. En tous les cas, il lui est presque impossible de le faire vite. Entre le besoin de compromis, les susceptibilités de chacun à ménager et les procédures à suivre, elle est d'une lenteur qui ferait même passer la légendaire administration française pour la première organisation de fonctionnaires à avoir dépassé la vitesse de la lumière.

En soi, le Comité de Supervision des Nations reste une organisation aux buts louables et globalement bien intentionnés. Son gros problème est d'être ensevelie sous le poids du « red tape » et de dépendre autant des compromis internationaux. Elle est pratique pour un bon nombre de choses, notamment en ce qui concerne la régulation du commerce et la diplomatie sur terrain neutre, mais elle peut difficilement faire autre chose que de donner son avis d'un air concerné en espérant très fort que le reste du monde l'écoutera. De plus, plusieurs nations refusent catégoriquement de suivre la moindre de ses directives, voire même d'y envoyer le moindre représentant. On peut par exemple citer la République du Texas ou les arches corporatistes d'Asie comme Singapour, Taïwan ou encore Hong-Kong. D'autres pays se comportent avec le CSN de manière plus pernicieuse, acceptant de s'y référer pour mieux ignorer son avis ensuite, quand ils n'essaient pas de faire pression sur l'organisation pour imposer le leur. On pense par exemple à la Nouvelle-Russie ou à la Fédération des États-Unis, deux nations avec lesquelles il est notoirement difficile de traiter. Et si de nombreux conflits auront pu être évités grâce à l'intervention du CSN (bien qu'après de longs et ardus débats houleux), des arches auront plus d'une fois ignorés ses conseils et ses directives ; on pense par exemple à la guerre volante entre l'Allemagne et la France peu après la création de l'organisation, qui s'était retrouvée complètement incapable d'agir. Quant aux sanctions dont elle est capable, elles sont généralement peu efficaces sur le long terme, le pouvoir décisionnaire des nations acceptant de s'y référer dépendant principalement de leur bon vouloir.

Le CSN est également le siège d''une force de police internationale qui s'apparente à Interpol, dont la latitude d'agir dépend souvent des relations changeantes entre les arches. Le Comité de Supervision des Nations dispose également d'une force d'intervention apparentée à la Garde Suisse, qui n'exporte pas que des montres et du chocolat dans ce nouveau monde, revenue à certains principes fondamentaux. Une Garde Suisse à la tête d'un véritable patchwork de troupes issues des nations les plus favorables au maintien durable du CSN, comme l'arche de Scandinavie, New Victoria et, de manière assez surprenante, la République Impériale de Chine.

Le siège du Comité de Supervision des Nations se trouve sur l'arche de NéoSéoul, en Corée. Cela fait un grand nombre d'années que le CSN est sur le devant de la scène concernant la situation des prodiges. Elle est le terrain sur lequel un grand nombre de gouvernements discutent de la question, et des implications de ces êtres dotés de pouvoirs extraordinaires. C'est d'ailleurs en collaboration avec le CSN qu'a été créé il y a quelques années le Prodigy Institute, un établissement international dédié à l'apprentissage des prodiges dans le but de les intégrer au mieux au sein de la population. Une initiative que certains voient d'un mauvais œil, considérant que l'école est bien trop liée au CSN et aux gouvernements qui y participent, et craignant qu'il ne s'agisse que d'une manière d'étroitement superviser et contrôler les leurs.

Et pourquoi surnomme-t-on le CSN le Cercle ? Et bien, il s'agit avant tout d'un surnom officieux auquel le CSN essaie depuis longtemps d'attribuer une notion d'égalité et d'unité, mais qui a son origine bien ailleurs : en effet, il est de coutume dire que s'il y a bien une chose qui passe son temps à tourner en rond à chasser des chimères, c'est bien le Cercle...

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