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[CLOS] Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta (Vito)

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Mer 7 Déc 2016 - 11:41
Bien, si madame avait une faim de loup, ils commenceraient donc par un restaurant. Et pourquoi pas ne pas retourner là où ils avaient fait faux bond à midi? Vito avait eu l'impression que ce restaurant valait la peine qu'on s'y arrête, sans compter qu'ils seraient sans doute suffisamment heureux de les revoir à leur table, pour être aux petits soins pour eux. Certes, le faste leur était acquis, mais autant bien manger, avant de continuer la soirée.

- Parfait.

Avec un sourire, il accueillait sa compagne près de lui, une main dans son dos, il se permettait d'aller l'embrasser dans le cou, tandis que ses propositions faisaient mouche. Ils n'étaient pas près d’aller au lit, ou quand le soleil referait sans doute son apparition. Le rire de son épouse était sans doute l'un des plus beaux sons qu'il avait la possibilité d'entendre et c'était quelque chose, qu'il chérirait encore plus au fil du temps. Il répondait au baiser avec les mêmes envies, puis la laissait filer, pour la laisser se préparer.

Il faisait de même, changeant de chemise, laissant les premiers boutons ouverts, il passait un pantalon noir et une veste en cuir sur ses épaules, offrant son bras à la dame, une fois qu'ils sortaient de la chambre. Sans manquer de la reluquer avec une pointe de désir dans les yeux. Il y avait des images qui méritaient d'être gravées dans sa mémoire. Sans doute aurait-il envie de la peindre à un moment donné ou à un autre. Il avait toujours dans l'une de ses poches, un stylo et un bout de papier, un croquis serait nécessaire.

Lampeduza gardait sa belle près de lui, une main sur ses hanches, il la tenait contre lui, alors qu'ils marchaient dans les rues de la ville. Il était amusé de la voir aussi tactile, même si ce n'était pas non plus une surprise. Mais madame était souvent plus "sage" en public. Mais tout ceci ne le dérangeait aucunement, bien au contraire. Il en était heureux et il fallait bien avouer, que lui non plus, ne se gênait pas pour toujours garder un contact avec elle.

Un rire fin se fit entendre, alors qu'elle lui demandait une danse cette nuit, il en avait plusieurs différentes en tête. Il se permit même de lui en faire un petit, là, en plein milieu de la rue, sous les regards amusés des passants qui les croisaient.

- Tout ce qu'il vous plaira mi amor. Avec un sourire de beau diable. Mais il vous faut prendre des forces pour commencer! Lui ouvrant alors la porte du restaurant.

Ils furent à nouveau accueillis comme les princes qu'ils étaient. Vito ne lésina pas sur les moyens. Il pouvait se le permettre et ce qu'ils fêtaient avait bien trop d'importance, pour en accorder une quelconque à l'argent. Il était fait pour être dépensé. Il demanda même à ce que l'on fasse venir un petit orchestre qui jouait sur une terrasse plus loin, afin que la musique ne quitte plus leur soirée.

De quoi plaire aux autres clients, une piste de danse fût même improvisée, alors que les époux dégustaient tranquillement leur repas.


- Nous ne serons pas les seuls à nous souvenir de cette soirée.
Avec un petit clin d'œil, tandis qu'il buvait une longue gorgée de vin rouge. Comme s'il n'avait pas déjà assez bu comme cela, au bar de l'hôtel.
Beleth
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Ven 23 Déc 2016 - 1:09
Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta

Feat. Beleth


Le restaurant devint un lieu festif tel que Madrid savait en faire. La piste de danse se reporta dans la rue. Vito et Nikolas firent sensation, dans toute leur sensuelle complicité. Nombre de femmes révèrent d'être à la place de Strega ce soir là. Leurs pensées les plus coquines se reflétaient dans leur sourire un peu timoré. Mais les jeunes amants étaient à leur bonheur égoïste de futurs parents. Ils partirent bien après avoir terminé leur souper. Ils marchèrent jusqu'à la grande place de la ville, de leurs pas quelque peu chancelant. Hébétés, entre l'alcool, la fatigue, le bonheur, l'un contre l'autre, ils purent contempler l'aurore à la terrasse d'un bar. Un jour nouveau pour une toute nouvelle vie.


[CLOS] Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta (Vito) - Page 2 Palerme-sicile [CLOS] Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta (Vito) - Page 2 Hios_76240001678083
Duchet Lampeduza 1973

Palerme était l’île centrale d'un archipel éparpillé sur des centaines de mètres carrés d'océan. Chaque île avait possédait une préfecture et une juridiction sous tutelle de la république Italienne. Lampeduza était l'une des 6 îles, à avoir reconnu l'autorité du président napolitain Mario Leone, avec qui l'entente était plus que bonne depuis sa prise de pouvoir. La mafia demeurait ainsi à l'abris des contrariétés et connaissait l'une de ses plus belles périodes. La famille Lampeduza ne cachait point son amitié pour le président corrompu et ils avaient de nombreux privilèges.

Dans ce climat favorable la vie sur l'île ressemblait au Paradis. La propriété familiale était l'une des plus somptueuse de la région. Un gigantesque manoir servait de foyer, la la lignée des Lampeduza, depuis près de deux siècles. La famille possédait également de très belles écuries dès quelles sortaient régulièrement des stars de l'hippodrome. Plus de cinquante employés s'occupaient d'entretenir cet endroit. Ils obéissaient au doigt et à l'oeil, de Lady Lampeduza, épouse et veuve du patriarche. Madame Lampeduza était de ces italiennes au fort tempérament et à la mine sévère. Elle gardait sur sa maison un contrôle absolu.

A l'annonce de la visite de Vito et de sa femme elle avait rassembler tout son monde. Depuis qu'il avait accepté d'assumer son héritage, et qu'il avait reprit l'affaire familiale, le fils prodigue était revenu dans les bonnes grâces. Il fut donc décidé d'organiser un repas, dans les jardins, où toute la fratrie serait conviée. Silvio était en couple avec un jeune homme qu'il avait rencontré l'année passée, un certain Lorenzo. Guilia n'était encore qu'une adolescente, qui partageait son temps, entre les études et les chevaux. Ezio était déjà l'un des célibataires les plus en vue de l'arche italienne. Il n'était pas encore venu accompagné. Vito était donc le premier à devenir papa.

[CLOS] Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta (Vito) - Page 2 384060eziolien [CLOS] Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta (Vito) - Page 2 437598silviolien [CLOS] Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta (Vito) - Page 2 746276ameliaicone

Ezio – Silvio – Guilia



Le jeune couple n'avait encore rien dit pour pouvoir créer la surprise. Il arriva peu avant midi à bord d'une décapotable flambant neuve. Leurs bagages pris en charge par l'un des domestiques maternelles. Ils avaient roulés dans les montagnes comme des jeunes fous, cheveux aux vent, reprenant contact avec la terre du peintre. Les moutons les avaient parfois arrêtés. Leurs envies n'étaient pas non plus étrangères à leur retard.

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La voiture se retrouva dans la cour. Nikolas descendit de voiture en riant encore aux éclats de leur dernière conversation. Pin-up, avec des lunettes de soleil devant les yeux. Un rouge à lèvre intense qui faisait ressortir ses lèvres rieuses. Une robe à volets, blanche, soulignait son teint légèrement bronzé. La jeune femme irradiait littéralement de bien-être. Elle leva le regard sur la façade de la demeure :

Je vois qu'ils n'ont toujours pas commencé à rénover le toit. Une remarque faite avec une point d'amusement. Nikolas c'était très vite retrouvée en rivalité avec la matriarche. Elle s'avança pour profiter de l'ombre de la demeure en observant les bosquets de lavande.

Quelle chaleur ! La silhouette de Silvio se dessina dans l'encadrement de la porte d'entrée. L'épaule appuyée contre le cadre, une pomme à la main il salua les amoureux d'un petit sourire en coin.

Silvio ! Vous êtes encore plus musclé que la dernière fois ! Nikolas avait déjà monté les marches du perron. Elle salua le jeune homme et accepta tout de suite la citronnade servit par une ravissante vénitienne.

Merci Elena. La belle traversa les cuisines jusqu'à l'une des portes arrières, pour aller dans l'arrière coure. Le ténébreux Ezio s'y trouvait en train de jouer aux échecs avec l'un des palefreniers. Nikolas observa la scène et s'exclama :

Toujours à fraterniser avec les employés mon cher Ezio !

Guilia était encore introuvable, tout comme sa mère. Elles ne tarderaient pas à venir accueillir les jeunes mariés.
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Mer 18 Jan 2017 - 23:03
La nuit avait été belle, jusqu'à l'aube, voir même après. Les nouveaux parents avaient fêtés cela comme il se devait. Un bébé, un héritier. Un enfant qui reprendra le flambeau plus tard, qui serait sans doute aussi puissant que ses parents. Et Vito, lui, se réjouissait de découvrir son épouse en mère. Voilà bien un côté qu'il n'avait jamais vu chez elle, il était donc curieux de voir ce que cela allait faire.

Finalement, ils avaient décidés d'attendre un peu pour le dire à la famille, ils voulaient le faire devant tous, en même temps et surtout, de vive voix. C'était une nouvelle qui méritait que la famille soit réunie. Le duc en était fier, il était fier de son épouse, cela se ressentait peut-être un peu plus dans sa façon d'en parler, de la regarder. Même si pour l'instant, il était plus concentré sur la route, pour ne pas les envoyer dans le décor, en tous les cas, sa conduite était sportive. Comme ils aimaient tous les deux. Le voyage n'avait pas été si long que cela, il fallait dire que vu comment conduisait Lampeduza, tout était raccourci des longues heures.

A une époque, c'était presque une torture de revenir chez lui, dans cette maison d'enfance. Au jour d'aujourd'hui, ce n'était plus le cas. Il était heureux d'arriver, de retrouver cet endroit. De revoir sa famille aussi. Même si son père n'était plus parmi eux, sa mère était celle qui tenait encore les rênes de cette famille. Elle avait de la poigne et un sacré caractère. Il se souvenait encore des différentes remises en place qu'elle lui avait faite, quand il était jeune et stupide. Avant sa rencontre avec Nikolas. Et même si ces deux femmes, semblaient parfois avoir du mal à s'entendre, pas de doute que la Mama avait un profond respect pour celle qui avait remis son fils sur les rails.

Avec la même élégance que son épouse, Vito sorti de la voiture, remontant ses lunettes noires dans ses cheveux, il leva les yeux pour voir de quoi elle parlait.


- Un jour peut-être. Ne s'attardant pas plus, car il préférait laisser les deux femmes régler leurs affaires elles-mêmes. Il savait qu'il n'avait pas vraiment intérêt à s'en mêler.

Il fût heureux de découvrir que son plus jeune frère venait les accueillir à la porte. Il avait donc pu venir, malgré son agenda plutôt occupé. Puisque monsieur commençait à se faire une sacrée réputation en tant que chanteur. Sans compter le fait qu'il avait maintenant un compagnon. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'homosexualité de ce fils-là, avait été plutôt bien accueillie dans cette famille de Sicilien. Après tout, tant qu'il était heureux et puis... le Lorenzo avait fait un bel effet sur les Lampeduza en général, de quoi être bien accepté en leur sein.




Silvio croqua dans sa pomme, tout en saluant sa belle-sœur, qui ne manqua pas de lui faire un compliment au passage, le faisant sourire.

- Merci Nikolas. Et vous, vous resplendissez. Avant de tourner son regard vers son aîné, qui venait lui faire une accolade on ne peut plus chaleureuse. Salut frangin. Tu as l'air d'aller bien.

- Et comment! Si tu savais. Avec un sourire.



Concentré sur sa partie, Ezio, quant à lui, n'avait pas encore entendu l'arrivée de son frère et de son épouse, ce fût la voix de cette dernière, alors qu'il posait son fou, qui lui fit lever la tête, pour l'apercevoir à travers ses lunettes de soleil. Un sourire en coin barra aussitôt son visage. Voilà qu'ils arrivaient enfin.

- Il faut bien passer le temps, quand on attend les retardataires. D'un ton taquin. C'était une façon comme une autre de les accueillir, il n'y avait aucune rancœur dans ses paroles.

- C'est comme ça qu'on est certains de se faire désirer, cher frère. Lâcha un Vito toujours tout sourire, heureux d'être chez lui et parmi les siens. Venant faire une accolade à son frère, avant de saluer l'homme avec qui il jouait, d'une franche poignée de main. Maman est là?

- Tu vas vite le savoir. Fit Ezio avec un air amusé.
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Dim 29 Jan 2017 - 15:00
Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta

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Duchet Lampeduza 1973

La belle italienne d'adoption adressa un resplendissant sourire à son beau-frère d’épousailles. Ils ne se connaissaient pas encore très bien tous deux. Les occasions de se croiser étaient peu nombreuse. Cependant, Nikolas avait conscience de la place que tenait chacun des frères dans le cœur et l'esprit de son compagnon. Aussi avait-elle fait de réels efforts pour se faire aimer d'eux. Elle échangea un regard complice avec Vito au sous-entendu qu'il fit. Il est vrai que les futurs parents étaient heureux.

On est content d'être là.

Ils passérent de l'autre côté de la demeure. Nikolas posa son verre prés du plateau de jeu. Elle sourit aux joueurs, amusée par la taquinerie du plus âgé. Elle lança un coup d’œil sur la partie engagée. De deux doigt elle attrapa le cavalier blanc et le plaça en attaque contre la reine place. De quoi déstabiliser la destinée de la partie. Elle échangea un regard espiègle avec le commerçant. Un jour, tous les deux devraient tenter une partie.

L’atmosphère était agréable ce même avec cette chaleur de tous les diable. La jolie Elena approchait pour proposer des serviettes fraîches et humides aux nouveaux arrivants. Les domestiques commercèrent à déboucher les bouteilles. Le repas ne tarderait plus.

Prévenues, par l'un des domestiques, que la voiture du fils était passée dans le paysage, mère et fille revenaient de leur marche. Toutes les deux avec le teint du sud et les cheveux épais et sombres. Elles avançaient en bavassant joyeusement. Les visites de l'aîné étaient rares et toujours une fête. Guilia déposa son panier de fleur sur l'une des tables de la cuisine et entra en courant pour fondre sur Vito et le serrer de toutes ses forces.

Madame Lampeduza arriva dans un second temps. Une lumière scintilla dans ses yeux de geais. Elle avait plaisir à avoir tous ses enfants réunis sous son toit. D'autant plus depuis que son cher époux les avaient quitté, quelques années plus tôt. Contrairement à elle il était mort de son bel âge. Le hasard voulu que leurs enfants avaient hérité de leur mère. Le temps n'avait sur eux qu'une prise douce et bienveillante.

 « Guilia laissez votre frère respirer une minute. Peut-être pourra-t-il nous conter pour quelle incroyable raison il est en retard cette fois ? » Une douce moquerie marquait la remarque.

Tout le monde savait que l'artiste était un homme en retard. Les filles avaient bien pris le temps de s'occuper en sachant cela. Nikolas n'ignorait pas non plus cet état de fait. Elle se contenta de sourire en coin et demanda à Elena de la conduire jusqu'à la chambre d'ami. Avant d'envisager le moindre déjeuner la jeune mariée devait prendre une douche et changer de robe. Elle adressa un clin d’œil à son compagnon avant de s'éclipser. La famille avait probablement beaucoup à échanger dont certaines qui ne la concernait pas.

Les volets baissés permettaient de préserver la maison de la chaleur. Strega profita de ce moment de quiétude solitaire en toute impunité. Elle prit une douche très rapide pour se rafraichir et enfila une robe propre. Une robe légère pour supporter la température. Des gestes simples qui la revigorait. La belle envoûteuse descendit tranquillement et suivit les bruits de conversation jusqu'au jardin.

Qu'ais-je manqué ?. Lança-t-elle d'une voix joyeuse et amusée.

Nikolas contourna tranquillement chaque personne sur son chemin pour arriver à hauteur de sa moitié. La meilleure des deux. Elle lui adressa un regard malicieux avant de porter un verre d'eau fraîche à ses lèvres. A présent, la petite Elena était complice de leur petit secret. Elle qui avait changé la tequila pour de l'eau sans poser de question.
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Dim 12 Mar 2017 - 11:45
Pas de doute, le sicilien était ravi d'être de retour chez lui. Maintenant que tout était rentré dans l'ordre avec sa famille, il aimait les retrouver. Ce n'était sans doute pas assez souvent aux yeux de la matriarche, mais chaque fils avait sa vie et ils étaient plutôt occupés. Il observa amusé l'échange entre son frère et sa belle.



Ezio observa le mouvement qu'offrit Nikolas à la pièce sur l'échiquier et haussa un sourcil. Elle avait l'œil. Elle serait même, sans aucun doute, une adversaire intéressante à avoir un jour. Avec un léger sourire, il s'adressa donc à sa belle-sœur.

- Si nous avons le temps pendant cette semaine, je vous propose une petite partie, qu'en pensez-vous?


Mais voilà que la plus jeune de la fratrie débarquait, sautant presque au coup de son aîné. Vito la serra dans ses bras dans un rire, lui embrassant la joue avec force, ravie de voir cette demoiselle pleine d'énergie. Il avait une attache particulière avec elle, sans doute parce qu'elle était sa petite sœur et la seule femme de leur fratrie. Il ne la paternalisait pas pour autant, elle allait devenir aussi redoutable que ses frères, le temps passant.

Et finalement, la mère de famille, Lampeduza eut un petit sourire et alla saluer sa mère dans les normes, l'embrassant à son tour sur les deux joues.


- Vous êtes resplendissante. Dans un sourire. Hum, allez-vous simplement le croire! Nous roulions à bonne vitesse, quand soudain, un troupeau de mouton se retrouva en travers de la route, impossible de passer! Il a fallu attendre que le berger veuille bien les faire bouger. Et vous savez que par ici, personne n'est pressé. Son regard pétillait d'amusement. Excusez-nous pour ce retard. Il était important de le dire quand même.



Ce récit ne manqua pas de faire rire Silvio, qui secoua légèrement la tête, comme s'ils allaient vraiment croire à cette histoire. Enfin, son frère avait un certain talent pour trouver des excuses. Il l'avait admiré étant plus jeune mais n'avait jamais réussi à être aussi bon. Au moins avait-il eu l'avantage de faire partie des derniers et donc, d'avoir les parents de son côté, le plus souvent.

Puis ils se retrouvèrent juste en famille, le temps que son épouse aille se rafraîchir et se reposer un peu si elle le souhaitait. Le couple avait décidé d'annoncer la nouvelle au repas. De toutes les façons, ils avaient des choses à se dire avant. Se mettre au courant les uns, les autres des affaires. Un verre de vin en main, Vito parlait avec sa mère, c'était à elle qu'il pouvait encore demander des conseils, puisque le père n'était plus de ce monde. Elle était parfaitement au courant de tout. On ne rigolait pas avec madame Lampeduza quand il le fallait.

Ce fut avec un air tranquille et amoureux qu'il accueilli son épouse qui revenait parmi eux, passant une main sur ses hanches pour l'amener contre lui.


- Giulia était en train de nous raconter ses dernières mésaventures à l'université. D'un ton amusé.
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Ven 7 Avr 2017 - 11:50
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Avec plaisir ! Accepta la nouvelle dame des Lampeduza.

Les taquineries familiales permirent à chacun de ses membres de retrouver sa place. Nikolas avait tout de suite saisi à qui revenait les rôles dans la fratrie. A de nombreuses occasions, au cours de son histoire, la sorcière avait tiré profit des relations et des enjeux de ses cibles. Si elle s’abstenait de manipuler la famille de Vito c'était uniquement parce qu'elle n'en avait pas -encore?- besoin. Elle s'était elle-même surprise à prendre un certain goût à cet esprit de famille.

Strega étudia cependant la fille sicilienne avec un vif intérêt. Une lueur d’intelligence trahissait ses pensées intéressées. Giulia lui avait rapidement tapé dans l’œil. Il y avait chez cette jeune fille une force qui lui plaisait. La sorcière pouvait pressentir la venue d'une femme de défis et de pouvoir. Le moment venu, ces belles-sœurs auraient une conversation déterminante. Pour l'heure Nikolas devait encore gagner l'amitié de cette jeune rebelle.

Sur l'ordre de la matriarche, ils prirent place à la table du déjeuner. La nappe blanche brodée était du plus bel éclat sous le soleil d'été. Les couverts renvoyaient des reflets qui blessaient la rétines des yeux clairs. Ezio se plaça près de la cadette. Il en profita pour l'interroger sur le jeune homme qui lui tenait le bras à la sortie du cinéma la semaine passée. Silvio en pacificateur né tentait de détendre leur mère avec quelque plaisanteries.

Elena et une autre demoiselle commencèrent à servir le premier plat des crustacés pêchés avec la marée du matin. Les crevettes étaient d'un très beau rose. Les bulots étaient gros. Giulia jouait du pic d'argent avec la dextérité d'un marin. Feu le Duc Lampeduza avait donné les leçons à chacun de ses enfants pour mâter les proies de l'océan. Officier dans la marine marchande pendant ses jeunes années il avait gardé un profond amour pour la mer et ses aventuriers.

A la première bouchée Nikolas reposa délicatement la fourchette sur le bord de son assiette. Elle ôta la serviette de ses genoux et quitta la table pour retourner dans la maison. Par chance sa bonne complice lui ouvrit les toilettes des cuisines à temps pour qu'il n'y ait pas d'incident. L'odeur du poisson avait eu raison de son self-control. La sensation de la nausée se dissipa une fois qu'elle n'eut plus rien dans l’estomac. Assise sur le sol contre le mur Nikolas attendit que son corps cesse de protester.

Pendant ce temps là, la famille italienne s’inquiétait un peu pour elle. Madame Lampeduza fût bien entendu la première à comprendre de quoi il en retournait. Le teint de sa belle-fille ne l'avait pas trompée. Ce second signal lui confirmait donc l'hypothèse. Elle étudia son fils aîné avant de plonger ses yeux dans les siens. Sans prononcer un mot elle lui communiqua son entendement ainsi qu'une joie toute personnelle. Enfin, l'un de ses garçons allait assurer la perdu rance de leur lignée.

La jeune mariée accapara les ressources des cuisines pour élaborer elle-même une petite décoction anti-nauséeuse. Les cuisinières ralentirent le travail pour la regarder faire. On sentait chez elles une part d'amusement et de curiosité. La jeune Duchesse ne venait pas souvent sur le terrain du petit peuple. Une odeur agréable monta de la tasse. Elle remercia les plus âgée de lui avoir indiqué l'emplacement des condiments dans les tiroirs avant de retourner dans le jardin.

Excusez-moi. Nikolas posa la tasse sur la table. Elle se posa sur sa chaise, glissant naturellement une main sur celle de son voisin. Nous avons une annonce à faire.

A ce moment Silvio eu un sourire amusé. Il plongea la main dans sa poche pour en tirer dix lires et les tendre à Ezio. Visiblement, les frères avaient également eu des soupçons et semblaient déjà savoir ce qui allait se passer. Guilia suivait la scène avec un étonnement plein d'innocence.

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Sam 27 Mai 2017 - 19:59
Nikolas avait été encore assez facilement acceptée chez les Lampeduza. Sans doute parce qu'elle avait réussi à faire revenir l'aîné dans les affaires et donc la famille. Même s'il gardait toujours cet esprit d'artiste, il avait fini par prendre à cœur les affaires de son père. Ce qui n'avait que pu plaire à la matriarche. Ainsi donc, madame l'épouse de son fils, était toujours la bienvenue chez elle.

Quand le repas commença enfin, les conversations continuaient à aller bon train. Silvio tentait de faire comprendre à leur mère qu'il fallait qu'elle vienne à son prochain concert, mais elle semblait dire que c'était trop loin et qu'elle l'avait suffisamment entendu chanter. Allez savoir si c'était une moquerie affective ou non. Mais cela n'empêchait pas de voir la fierté dans les yeux de cette femme, quand elle regardait ses enfants.

Bien entendu, personne ne manqua la sortie un peu précipitée de Nikolas de la table. Vito, avec un sourire rassurant, expliqua que ce n'était rien de grave, qu'elle avait dû manger quelque chose qui ne passait pas. Sa mère n'était pas dupe et il le comprit rapidement quand il croisa son regard. D'un léger sourire, il lui fit comprendre que son intuition était la bonne, mais il attendrait le retour de son épouse pour faire l'annonce officielle à la tablée. En attendant, il partit dans le récit de la dernière course à laquelle il avait participé. Cela permit de faire patienter les siens, sans que plus de questions ne soient posées.

Madame Lampeduza revint alors à la table et son époux leva un instant les yeux sur elle pour s'assurer que tout allait bien. La main fraîche sur la sienne, lui fit comprendre que tout allait bien et qu'il était temps. Elle le confirma de sa voix. Voir ses deux frères faire un passage d'argent ne manqua pas de le faire rire sous cape, avant qu'il ne se lance.


- Même si certains d'entre vous semblent l'avoir deviné, voilà, Nikolas est enceinte! Son regard pétillait de fierté. Il avait tout l'air du futur père comblé qu'il était.

Ezio et Silvio se levèrent alors d'un bond pour aller prendre leur frère dans leurs bras pour le féliciter. Lui faisant comprendre qu'il risquait de se faire embarquer en soirée pour aller fêter ça dignement. Si la future maman était d'accord bien entendu, mais avait-elle vraiment le choix d'accepter une telle proposition?

La Mama quant à elle, se dirigea vers sa belle-fille pour l'embrasser sur les deux joues. Elle offrait la pérennité de leur nom et ça... ça n'avait pas de prix.
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Ven 9 Juin 2017 - 23:29
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Guilia


Je vais être tata !! Oh j'espère que ce sera une fille. Il FAUT que ce soit une fille. Ezy pousse-toi! La jeune fille donna un coup d'épaule au cadet des Lampeduza pour lui prendre sa place devant le futur père. Elle échangea un regard avec lui avant de bondir dans ses bras. Je suis tellement contente ! Le premier bébé de la famille ! On va bien s'en occuper, tu vas voir. Je serais la meilleure tata du monde.

« Assez Guilia, laissez votre frère respirer. Maintenant déjeunons. »

Mais mère !! Silvio cachait bien mal l'amusement devant la scène.

« Nous célébrons cette heureuse nouvelle ce soir. Tenez-vous bon sang. » A l'intérieur Elena ne pu s'empêcher de sourire. Il n'y avait pas un jour sans les chicaneries entre la mère et sa fille.


Il était de coutume sur l’île, comme sur les arches du sud, de consacrer les heures qui suivant un déjeuner, au repos. La chaleur ne donnait pas beaucoup d’autres possibilités. Lourde, écrasante, elle terrassait toutes les âmes. La vie elle-même était suspendue entre deux heures. Les Lampeduza, fervents protecteurs de traditions, s'adonnaient à l’art de la sieste avec talent. Le but principal étant de trouver le coin d’ombre le plus approprié pour y dormir sans crainte.

Une fois les fraises mangées, les cafés refroidis, chacun allait à son grès profitant de la pause. La Mama n'avait plus l'âge pour coucher dans l'herbe où Silvio et sa sœur échangeaient avec passion sur la mise en scène du Rosini (Il barbiere di Siviglia ) qu'ils étaient allé voir à Palerme deux jours plus tôt. Le débat était de savoir si Bartholo n'avait pas été interprété par un comédien trop jeune pour tenir le rôle. Ezio partait de son pas nonchalant se promener dans le verger, songeant aux plaisirs d'un prochain voyage en arche scandinave.

A l'ombre d'un oranger Strega observait la terre aride d'où était né celui qu'elle avait pris pour mari et maintenant père de l'enfant. Nikolas Lampeduza avait longtemps résisté à cette habitude paresseuse qu'avaient les siciliens. Mais, la douce torpeur qui la gagnait ne laissait aucune chance. Le crissement des grillons hypnotisait ses sens et semblait raviver des réminiscences d'une autre vie, en Crête.

Je veux que cet enfant grandisse sur cette île. Chuchotait tandis que ses paupières se fermaient en toute confiance.

Le soleil avait décliné, quand le grain d'une guitare sèche montait dans l'air chaud. Une voix l'accompagnait. Guilia Lampeduza chantait l'air de sa terre, avec la lègerté de son âge. La complicité entre le frère et la sœur donnait un sens plus profond à la chanson. Ezio était réapparu entre temps. Il regardait le duo chanter, un sourire au coin des lèvres, sa main frappant le rythme sur sa cuisse.

Je ne l'avais encore jamais entendue chanter. C'est charmant... Mais alors, il me reste encore à découvrir le talent caché de votre frère.

Les cigales se faisaient entendre avec force et fracas du haut des branches d'un citronnier. Au loin s'entendait l'écho d'une fête de village, comme il y en avait si souvent aux soirs d'été. La période était propice au labour de la terre et aux mariages, tout ce qui faisait battre le cœur du duchet.

 « Bien Guilia. C'est l'heure de votre leçon de piano. »

Silvio joua trois notes finales pour leur public. Strega s'était levée et applaudissait les artistes. Elle fixait la jeune enfant qui partait en direction de l'atelier de musique de la demeure, une moue boudeuse au coin de la bouche. Sans doute, aurait-elle préféré rester avec ses frères et surtout Vito, qui lui manquait tant, quand il était loin. La Mama observa tour à tour chacun de ses fils. A quoi pensait-elle en les scrutant de la sorte ? Même son défunt époux avait parfois eu du mal à connaître les pensées de cette femme. La Sorcière amoureuse pouvait sentir tout autour de cette femme une armure invisible et forte. Elle caressait le bras du peintre en lui soufflant au creux de l'oreille.

Votre mère a-t-elle conscience de son don, Mi Amor ? Une question sans innocence, venant de la dirigeante de l'Ordre.

Mais l'amour rendait la tueuse d'empereur plus magnanime. Nikolas ne pensait plus en marionnettiste du chaos, mais comme une future mère qu'elle était. Il était maintenant essentiel qu'elle puisse connaître sa belle-famille dans les moindre détails, car sa progéniture hériterait d'eux aussi. Lentement, ses yeux d'onyx coulaient en direction de la fratrie. La réunion de famille lui serait profitable. Tout serait prêt pour accueillir la merveille en gestation.
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Mar 27 Juin 2017 - 21:28
Vito n'avait aucun problème à accueillir la benjamine de la famille dans ses bras. Le bonheur était partagé, il riait aux éclats de la voir aussi excitée. Une fille, oui sa soeur avait raison, ce serait parfait. Il ne doutait pas non plus une seule seconde qu'en effet, elle serait la meilleure tata du monde. Il lui prit doucement le visage entre ses mains, pour lui faire un clin d'oeil, alors que leur mère tentait de remettre un peu d'ordre autour de la table.

- Merci Guilia, je ne doute pas une seconde de tes paroles. N'énervons pas maman maintenant.

Lui faisant ainsi comprendre qu'il valait mieux qu'ils s'asseyent tous deux. Reprenant sa place auprès de son épouse, il lui prenait la main pour en embrasser le dos. Il était heureux, heureux d'être un futur père, d'être dans sa famille, sur ses terres, avec elle. Il pourrait mourir ainsi, sans regret.

Le repas avait été délicieux, comme bien souvent, alors qu'ils profitaient de l'ombre d'un arbre, étendu dans l'herbe. Le dos accolé au tronc de l'arbre, une jambe pliée, le duc observait sa fratrie vivre, alors qu'il caressait doucement les cheveux de sa compagne dont la tête était posée sur la cuisse de sa jambe qui était étendue. Derrière ses lunettes de soleil fumées, il était difficile de deviner ce qu'il pouvait bien penser. Mais le petit sourire en coin qui flottait sur ses lèvres démontrait un certain bien-être. Il était amusé, même, de voir à quel point les deux plus jeunes avaient pris le pli de l'artistique. Bien qu'il se demandait encore ce que ferait sa sœur. Il sentait bien en elle cette puissance de la future femme d'affaire. Peut-être que ce serait elle, la prochaine Don Lampeduza. En tous les cas, il n'y verrait rien à redire, si elle décidait d'entrer dans les affaires pour travailler avec lui.

La voix de son épouse le sortit de ses pensées et il baissa le visage pour l'observer par-dessus ses lunettes. Fier et même touché de voir qu'elle semblait aimer cette terre qui était la sienne.


- Je le veux aussi, mi Amor.

L'observant somnoler. Il la trouvait magnifique, il ne pouvait pas s'en empêcher. Sans compter que Vito avait l'impression que cette grossesse la changeait aussi, peu à peu. Ce qui ne manquait pas de le rendre encore plus curieux de la voir au fur et à mesure que le bébé grandirait dans son ventre. Il avait hâte, vraiment. Puis il s'était bien installé contre l'arbre et s'était laissé porter par la quiétude de cette douce après-midi. Sans doute s'était-il endormi, la musique le tira de ses songes, il ouvrit un oeil pour voir le duo en pleine représentation.

- Si vous connaissiez déjà tous les talents de ma famille, quelle surprise pourrions-nous bien vous faire encore? Lâcha-t-il sur le ton de l'amusement. Oh, attendez de jouer contre lui aux échecs, vous verrez. D'un air mystérieux.

Ezio avait un don pour deviner les stratégies de ses adversaires, ce qui le rendait redoutable, aux échecs, comme en affaire. Mais artistiquement parlant, c'était bien celui qui n'avait rien. Il n'était pas plus intéressé que cela. Enfin, il appréciait de voir un bel opéra, un bon film ou une belle peinture, mais son intérêt se limitait à être le spectateur. Il applaudissait aussi à son tour, allant passer un bras sur les épaules du petit frère pour lui murmurer quelques mots à l'oreille, avant que son attention ne revienne sur son épouse. Il eut un petit mouvement positif de la tête.


- Bien entendu. Elle sait parfaitement ce qu'elle est et ce qu'elle fait. Pourquoi croyez-vous que j'ai osé dire que vous sauriez parfaitement vous entendre toutes les deux.

Vito estimait que ces deux femmes étaient clairement de la même trempe. Tout aussi dangereuse l'une que l'autre, sans rien en montrer. Il connaissait sa mère, il savait ce qu'elle avait fait, ce qu'elle faisait encore. Il ne fallait pas croire qu'il n'y avait eu que monsieur Lampeduza qui avait été le Parrain sur cette île, bien au contraire.



Ezio s'approcha alors du couple, de son pas tranquille.

- Nikolas, seriez-vous prête pour une petite partie? Maintenant que la chaleur est tombée. Avec un sourire qui ressemblait fort à celui de son frère.

- Fais attention, elle va te faire perdre le peu d'estime que tu as en toi mon cher.

- Oh, je ne fais jamais de quartier, même à une femme enceinte, tu le sais très bien.

Allez savoir si les deux frangins se taquinaient, ou non. Mais l'on sentait qu'Ezio était plutôt sérieux. Il savait aussi que ce serait faire offense à la dame, que de ne surtout pas se battre contre elle. Son caractère démontrait qu'elle voudrait une partie digne d'intérêt et il allait la lui offrir.

Partie qui sera suivie de près par l'époux.


- Je suis curieux de voir ça.

Lampeduza, deuxième du nom, allait donc préparer le plateau de jeu, laissant le choix à son adversaire de la couleur des pions, avant de s'installer sur son fauteuil, prêt à démarrer. On posait près de lui un verre d'amaretto, de quoi bien commencer la soirée, alors que les bruits de la leçon de piano envahissait peu à peu la terrasse. La soirée risquait d'être tranquille. Vito, amusé, s'était installé plus loin, un cigare allumé, profitant de ces instants pour échanger avec sa mère et Silvio.
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Dim 2 Juil 2017 - 18:19
Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta

Feat. Beleth

Les effets du temps de repos étaient indéniables sur l'état de la dame. Elle caressait tendrement la barbe de son amant, en écoutant leur famille.

Je suis curieuse en effet... Très curieuse.

C'était à force de cotoyer la famille des Lampeduza, que Strega la sombre était entrée dans une période de « paix » au cours de ces années. Elle regardait évoluer cette famille avec quelque-chose qui pouvait en effet s'apparenter à de la bienveillance. C'était Vito qui lui avait réellement permit de connaître l'arche italienne et ses îlots. Une terre qui avait encore, en ce temps, les attraits de la terre promise.

Vous ne vous êtes pas trompé, chéri. Déclara la Sorcière tout en observant la Mama. Cette Dona n'en finirait pas d'intriguer l'ancienne Sorcière.

Maintenant que le soleil étatit plus bas l'air devenait respirable. La température avait baissé. Une brise infime soufflait dans les branches. La belle Cnossos demandait à l'adorable Elena d'aller lui chercher son étole dans les bagages du couple.

Oui. Jouons Ezio. On m'a tant fait d'éloge à votre sujet. Non sans lui montrer que sa solanité, l'amusait beaucoup.

Nikolas adressait un regard d'une certaine coquinerie à son artiste d'époux. Le jeune Duc avait déjà vue sa femme jouer. Il connaissait son niveau. Il jugeait pourtant qu'une partie pouvait être tendue. Cela faisait longtemps que Strega n'avait plus affronté un adversaire à sa taille. Elle n'en avait que plus envie de découvrir si la rumeur était fondée ou non à propos du frère. Elle déposait un verre d'eau fraîche à sa droite, s'assyetait, levant une jambe sur l'autre.

Très vite, un silence quasi religieux régna autour des joueurs d'échec. Ils étaient tous les deux concentrés sur leur jeu, leur stratégie. Le temps s'écoulait différément. La belle sorcière ne parlait pas. Ce qui indiquait toute la complexité de de la partie dans laquelle ils étaient plongés. Strega ne levait les yeux que pour saisir le verre et s'hydrater de temps à autre. Entre temps, Guilia acheva sa leçon. Silvio proposait de jouer pour le plaisir de ceux qui suivaient plus ou moins la partie.

Lorsqu'il ne resta plus que quelques pions sur le plateau, Nikolas dû avouer avec un certain dépit dans le fond de la voix :

Un match nul. L'expression d'une réelle perplexité rendait son visagee encore plus humain. Incroyable... Strega posait un regard neuf sur son beau-frère.

Un regard d'égal à égal, profond et lourd de reconnaissance. Ils ignoraient encore l'un comme l'autre qu'ils seraient parfois en opposition au cours des années à venir.

Hum, il faudra que nous parlions affaire Ezio. La Duchesse repoussa tranquillement la chaise pour quitter la table. Elle se levait pour détendre ses jambes un peu lourdes.

Le soleil désertait lentement le ciel. Les odeurs du soir montaient des sols encore chauds. Une douce quiétude s'emparait des lieux.

Vito chéri ? Pourrions-nous faire une petite promenade avant le souper ? J'aimerais profiter de la fraîcheur du soir. L'étole avait glissé dans le creux des bras. Strega la remit en place avec cette grâce de reine réincarnée.

Longtemps, ce séjour sur le Duchet de la famille, resterait l'un des souvenirs les plus agréables de la l'Immortelle. La preuve que ce couple surprenant qu'elle avait accepté de former avec un félin mortel, lui avait apporté plus qu'un titre.

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Dim 30 Juil 2017 - 23:20
C'était ce genre de moment qui permettait de rendre compte du plaisir que Vito avait à passer des moments avec sa compagne. Des moments simples, où il ne se passait rien, sinon le simple fait de se laisser vivre et de s'écouter respirer. Ce qui était clairement un vrai plaisir. Il lui caressait lentement le bras, un sourire toujours en coin.

- Savez-vous que la curiosité est un très mauvais défaut? Lui embrassant alors la tête et murmurant d'un ton tranquille. Mais c'est pour cela que je vous aime.

Il savait à quel point son épouse était curieuse. Dans le sens toujours avide d'en savoir le plus sur tout le monde. Si pour beaucoup, c'était pour connaître leurs points faibles, leurs faiblesses, afin d'avoir de quoi les piéger si le besoin s'en faisait sentir. Mais avec sa famille, le duc savait que c'était différent. Il avait espéré qu'elle se sente à son aise parmi les siens - après qu'il ait fait la paix avec eux bien évidemment - et ça semblait se profiler de plus en plus. Sans compter que les siens avaient accueillis presque les bras grand ouverts son épouse. Sans poser plus de questions que cela, l'acceptant comme elle venait. Ce qui avait sans aucun doute, aidé à ce que cette femme se sente chez elle, chez lui.

- Je me trompe rarement, vous ne le savez pas encore? Quoi? Il avait bien le droit de faire un peu le malin.

En fait, il était content qu'elle aille dans son sens et confirme donc ce qu'il avait cru voir en elles. Tant mieux. Il fallait que ces deux femmes s'entendent. La guerre serait difficile à gérer sinon. Et il ne pourrait pas faire un choix. Maintenant qu'il était revenu parmi les siens, on ne pouvait clairement pas lui demander de leur fermer la porte au nez à nouveau.

Ezio proposait donc une partie d'échec, que madame Lampeduza accepta sans se faire prier. Ce qui rendit curieux son époux, qui se disait que ces deux-là en combat sur échiquier, seraient redoutables. Il les laissa donc en paix, ne cherchant pas à les déconcentrer pendant la partie. Non, c'était plus intéressant de voir évoluer le jeu, les stratégies. Il voyait à quel point son frère mettait en difficulté Nikolas et inversement. Autant Ezio pouvait être habitué à avoir des adversaires coriaces, autant sa compagne semblait surprise et plutôt satisfaite d'avoir un adversaire à sa taille.

Un verre à la main, continuant de fumer avec tranquillité, l'oreille attirée par la musique des plus jeunes, il suivait pourtant la partie avec intérêt, jusqu'à ce que finalement, aucun des deux ne gagnent. Pas de doute qu'ils remettraient cela, simplement par orgueil de voir l'un des deux rois tomber.




Lampeduza deuxième du nom s'était donc battu sans laisser une seule chance à son adversaire. Mais la stratégie adversaire était aussi complexe que la sienne, difficilement lisible sur tous les points. Le fait qu'ils se retrouvent sans moyen de terminer la partie, le fit sourire. Voilà une fin de partie plutôt originale et rare.

- Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est incroyable, mais c'est assez.... rare, oui. Vous êtes redoutable Nikolas. Avec un petit regard en direction de son frère qui lui faisait un petit signe de la main qui démontrait qu'il l'avait prévenu. Sans problème. Terminant alors le verre qui avait été posé à ses côtés. Je suis là pour la semaine, si vous êtes pressée.

Sinon, ils prendraient un rendez-vous. Se redressant à son tour, il laissa les deux époux ensemble, puisque madame avait besoin de se dégourdir les pattes.

A son prénom, le peintre était apparu aux côtés de son épouse, il lui offrait son bras sans vraiment se faire prier. Une petite marche ne leur ferait clairement pas de mal.


- Bien entendu, mi amor. Laissez-moi vous faire découvrir quelques coins cachés. Non sans sous-entendu, bien évidemment, comment lui en vouloir? C'était un homme comblé sur tous les points, pourquoi n'en profiterait-il pas à fond? Nous serons de retour pour le dîner, mama.

Et mieux valait l'être, il y avait quand même des règles sur ce domaine. Et être à l'heure pour manger, en était une. L'une des plus importantes, car les repas représentaient ces moments en famille qui était sacré chez les siciliens. Le couple parti donc à l'aventure.

En effet, le souvenir de ce séjour avait été longtemps un souvenir des plus agréables, mais il finirait par se transformer en quelque chose de douloureux pour le Duc, qui y voyait là un passé perdu qui ne reviendrait sans doute jamais, la perte de cet enfant qui n'était encore qu'en création à ce moment, en était sans doute à la base. Rien ne durait jamais. Encore moins avec des félins comme eux.

Là pouvait être leur malédiction ou simplement le prix à payer de la vie qu'ils avaient choisie. A chacun d'en décider.


THE END
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