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[CLOS] Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta (Vito)

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Lun 11 Juil 2016 - 15:40
Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta

Feat. Beleth


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Duchesse Nikolas Lampeduza (Madrid 1973)



Trois ans que l’Amiral Carrero invitait régulièrement les Lampeduza à lui rendre visite sur l’Arche madrilène. Ils avaient donc survolé la Tyrrhénienne par un beau jour de juin, pour atterrir à Madrid. Ils y séjourneraient près de deux semaines afin de profiter des Corridas. Voulant également profiter de la capitale, ils avaient fait une réservation au « Preciados », dont Silvio leur avait dit grand bien. Une voiture, prêtée par Luis, les avait récupérés à l’aéronef pour les déposer à leur hôtel. Aucune obligation ne les retenaient avant le lendemain soir.

Nikolas toute vêtue de blanc, assise dans un fauteuil du salon, agitait avec langueur un éventail devant son visage. Elle avait chaud, et ça, depuis le début de l’été. Pourtant, le climat méditerranéen ne l’avait plus indisposée depuis des années. Elle avait même appris à l’aimer dans la propriété qu’ils occupaient depuis qu’ils étaient mariés. La sueur faisait briller la peau de son cou et de sa gorge. Elle poussa un soupir de lassitude. Mais, voyant Vito revenir du comptoir, la donna tempéra son humeur. Car à cette époque, l’âme de la Duchesse possédait encore une véritable capacité au bonheur. Son bonheur était intimement lié à ce Sicilien.

Enfin. Quittons là cette fournaise avant que je ne perde l’esprit ! Déclama-t-elle en se relevant.

Trop vive, Strega fut prise d’un petit vertige. La tête lui tournait. Elle dû attendre quelques secondes avant de retrouver tous ses repères. Ses délicats sourcils blonds s’inclinèrent sous le coup de la perplexité. Quelle était donc cette faiblesse dont elle n’arrivait pas à se dépêtrer depuis quelques jours ? Elle attrapa son sac avant de sortir du bâtiment, au bras de son compagnon. Ils arboraient la trentaine avec splendeur. Jeune et beaux, dans toute l’assurance de leur noblesse. Ils ressemblaient à des dieux.

Ils n’avaient pas encore été sur cette Arche ensemble. La Duchesse était ravie de revenir ici avec son mari. Elle avait été là pour soutenir l’ascension au pouvoir de Franco, mais plus depuis. L’îlot avait changé. Il s’était modernisé. Il n’y avait qu’à regarder la ville. Nikolas portait son regard sur les habitants. Ses yeux s’attardaient parfois sur les formes d’une passante. L’été faisait apparaître les courbes et les peaux. Elle leur enviait, leur teint chaud, elle qui conservait un hale constant et presque ennuyeux.

Suis-je aussi belle que cette femme ? Susurra-t-elle au Duc à la vue d’une belle madrilène en train de danser sur les pavés.

Nikolas se comparait souvent aux autres femmes devant son époux. Tant que cela était devenu une sorte de jeu. Elle aimait l’entendre dire qu’elle était la plus belle de toutes à ses yeux. Cela lui faisait du bien. L’assurance que malgré l’incessante curiosité de l’artiste rien ne les égalerait. Pour l’heure, Madame avait intensément conscience de sa beauté et de son effet sur le monde. Elle en abusait pour séduire les victimes de ses plans machiavéliques.

Leurs pérégrinations les menèrent près sur la place Descalzas Reales. L’ombre du monastère de d’Isabel de Portugal attira l’attention de Strega. N’y avait-il meilleur refuge pour une âme brûlante, que la demeure d’un Dieu ? La dame tira insidieusement son amant vers les hautes tours de pierre. Elle n’avait plus beaucoup de souvenirs de la Renaissance. Mais, elle se souvenait de toutes ces femmes qui s’étaient retirées entre ces murs. Comme elle avait aimé les guider.

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Il faisait bon à l’intérieur. L’endroit était calme et apaisant. Les gens, plongés dans le recueillement, ne faisaient pas attention aux deux félins qui venaient d’entrer. La Duchesse se détacha délicatement de son complice, pour aller contempler une Maternité en bois, posée dans une niche murale. Elle avait toujours été amusée par la candeur de « Marie ». Celle-ci ne pouvait surgir que de l’esprit d’un homme.

L’auriez-vous peint ? Le taquina-t-elle à mi-voix.

Une Sainte, une Vierge, une Mère, une Bienaimée, cette femme était tout ce qu’une Lampeduza ne serait jamais.


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Lun 25 Juil 2016 - 19:21

Certaines invitations pouvaient finir par paraître quelque peu insistante. Mais en général, elles finissaient par titiller la curiosité de Vito. Ou ce dernier aimait simplement se faire désirer, allez savoir. Depuis quelques temps, il avait de toute façon, une seule et unique priorité, son épouse. Elle lui avait demandé toute son attention, son énergie, à la courtiser. Cette femme qui ne succombait en rien à son charme si... naturel. Bien rapidement, elle avait attiré le fauve dans ses filets. Fauve qui finalement, s'était vu apprivoisé et même suffisamment pour qu'ils se lient pour la vie. Une surprise pour beaucoup, aucun regret du côté de l'intéressé. Les Arches avaient perdus l'un des célibataires les plus en vogue de l'époque, mais c'était ainsi, personne ne restait éternellement sans une bague au doigt.

Habillé d'un costume de couleur sable, une chemise à moitié ouverte, laissant entrevoir une chaîne en or autour de son cou, les cheveux retenu par sa paire de lunettes noires, la bague à son petit doigt tintait doucement sur le marbre du comptoir, tandis qu'il parlait avec le maître d'hôtel. Il vérifiait que tout était en ordre pour les accueillir. Ce couple, habitué à un certains mode de vie, avait des exigences, qu'il valait mieux suivre à la lettre. Car si Vito savait laisser passer certaines choses, c'était bien moins le cas de sa compagne de vie. Et pour ce genre de voyage, il préférait qu'elle soit traitée comme la Reine qu'elle était.

D'un pas leste, il l'avait rejoint quand tout avait été terminé, pour qu'ils puissent enfin partir vadrouiller dans les rues, pour y découvrir leurs trésors et leurs secrets. Il remarqua pourtant que sa dame eut un instant d'arrêt après s'être levée, tandis qu'il lui offrait son bras.


- Peut-être devrions-nous prendre de l'eau avant de partir? En fait, sans attendre qu'elle ne lui réponde vraiment, il faisait en sorte qu'on leur en apporte. Mieux valait ne pas tenter le diable et se prémunir des ennuis qu'une chaleur trop forte pourrait leur apporter. Bien que lui supportait plutôt bien ces temps.

Quand madame fût fin prête, ils sortirent donc, le regard du sicilien se portait sur tout ce qu'il croisait, en bon peintre, il avait l'œil fin et observateur, encore plus quand ils croisaient des courbes plaisantes. Bien entendu, Nikolas ne manquait pas, alors, d'en faire la remarque, d'une façon qui l'amusait, les amusait même. Avec un sourire à se damner, il détournait son regard de la danseuse, pour se porter sur la femme à ses côtés.


- Bien plus encore, mi Amor. Un baiser volé. Aucune ne pourrait seulement toucher votre beauté.

S'il savait que cela plaisait à son épouse de l'entendre, il ne le disait pas que pour lui faire plaisir. Il le pensait. Il n'avait d'yeux que pour elle. Et croyez-le ou non, à cette époque, la duchesse était bien la seule femme avec qui il partageait sa couche. A cette époque, l'infidélité n'était guère un sujet de discorde entre les deux amants. Les aléas et les épreuves de la vie allaient changer certaines de leurs... perspectives.

Pour le moment, ils en profitaient, et pleinement. L'homme laissant le soin à son aimée de choisir le chemin qu'ils suivaient. Remettant ses lunettes dans ses cheveux, il observait l'intérieur de l'église dans laquelle ils venaient d'entrer. Ses mains dans le dos, il restait à quelques pas en retrait de Strega, observant silencieusement des vitraux. Comme tout bon sicilien, la religion était affaire de famille, mais il n'était pas pour autant craintif d'un quelconque jugement dernier.

Son attention se fit attirée par la voix de son épouse, sortant de sa contemplation, il porta son regard sur la peinture dont elle parlait, haussant légèrement un sourcil, Vito chercha son regard.


- Elle est bien trop habillée pour cela... souffla-t-il sur un ton chaud et séducteur.
Beleth
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Mar 26 Juil 2016 - 23:52

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Un verre d’eau fut donc apporté. La jeune femme en avala deux tiers sans s’arrêter. Elle se sentit mieux.
Nikolas regardait la beauté de son amant avec une satisfaction orgueilleuse. Bien qu’elle ne fût pas influencée par le don de Vito, elle savait reconnaître le charisme, quand elle l’avait devant les yeux. Il était beau et elle jouissait de l’avoir pour elle seule. La belle se délecta d’ailleurs secrètement du goût salé du baiser. Sa main se fit un tantinet plus vagabonde sur le bras du Duc. À cette époque, elle se sentait comblée.

Le mariage avait été célébré dans une église par respect envers les croyances des Lampeduza. La foi de Strega allait vers des dieux beaucoup plus anciens. Elle venait de la Crète, cette petite île perdue au milieu de l’océan. Un îlot longtemps préservé qui avait conservé ses traditions. La voix sensuelle fit soudain dévier l’imagination de la Prodige. Elle répondit au sourire de son amant. Le temps d’une inspiration, elle fut fortement tentée de venir capturer cette insolente bouche de la sienne. Au lieu de cela Nikolas retourna contempler la Sainte dans une posture dés plus aguichante.

Mmm. Oui. Vous avez raison. Puis la Duchesse reprit son exploration du monastère.

Une main glissait le long de la pierre fraîche. Elle déambulait lentement en cherchant parfois le sourire de Vito dans son dos. Elle lui envoyait des œillades plus explicites les unes que les autres. Leur attirance mutuelle maintenait un fil tendu entre eux. Ils n’arrêtaient pour ainsi dire pas de jouer l’un avec l’autre. Strega était plus douée à ce jeu que ne le faisait supposer son allure distante et calculatrice. Sous les yeux de son époux, elle devenait une envoûteuse.

La lumière l’aveugla presque à la sortie. Elle enfila ses lunettes de soleil. Cela lui donna un air de star du grand écran. Elle leva le nez vers le ciel d’un bleu éclatant dans l’espoir de trouver un peu d’air mais rien. Il faisait encore plus chaud après avoir connu la fraîcheur des pierres.

J’ai envie d’une glace. Déclara-t-elle avec un sourire amusé.

L’exploration du centre de Madrid se fit avec dans l’idée de trouver un bon glacier. Le couple se baignait dans l’atmosphère colorée de cette ville européenne. L’espagnol était un proche cousin de l’italien. Ils pouvaient reconnaître des mots et des expressions sans faire trop d’efforts. Les gens étaient vifs et souriants comme en Italie. Ils se retrouvèrent à traverser un marché. Strega ralentissait le pas afin d’observer chaque stand. Elle flânait comme la reine fait sa promenade. Les artisans la repérèrent rapidement.

Un vieil homme attisa la curiosité de la Sorcière plus que les autres. Il proposait des articles tout à fait intéressants pour les amateurs de soins médicinaux. Les deux connaisseurs échangèrent un simple regard. Il approcha une pierre de lune vers la femme sans prononcer un mot. Nikolas fixa le minéral partagé entre la surprise et l’amusement. Elle sourit au marchand et lui annonça qu’il y avait erreur. Elle laissa là l’indice du vieux rebouteux pour retrouver le bras de son compagnon.

La terrasse d’un café leur tendit les bras. Strega savoura l’ombre offerte par un arbre. Elle s’éventa d’une main agitée et en désespoir de cause dégrafa les deux premiers boutons de nacre de sa robe couleur sable. Cela dévoila son grain de peau délicat et plutôt clair, moucheté par des taches de rousseur. La rondeur de ses seins se devinait joliment sous le tissu. Un collier était niché au creux de sa gorge, un cadeau.

Lorsque le verre d’eau glacé arriva, la dame l’attrapa au vol pour le plaquer contre sa nuque. Elle ferma les yeux de satisfaction et savoura la fraîcheur du récipient sur sa peau.

Quel dommage de ne pas avoir nos maillots avec nous. Soupira-t-elle tout en posant un regard espiègle sur le peintre.

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Mer 10 Aoû 2016 - 20:40
Vito se demandait, si sa diablesse de Duchesse était vraiment entrée dans cette église par curiosité, ou plutôt pour tenter de chercher à offenser d'une quelconque manière, le Dieu et les croyances de ceux qui s'y trouvaient pour prier en toute tranquillité. Après tout, il suivait d'un oeil avisé, tout le petit jeu qu'elle avait avec lui. Et croyez bien que ça avait tout pour lui plaire. Car il aimait la voir ainsi. Elle était belle et provocante, pour ne pas en profiter? Surtout qu'elle savait parfaitement l'effet qu'elle lui faisait.

Le Duc suivait d'un pas tranquille son épouse, un petit sourire mystérieux en coin, sans doute s'imaginait-il des choses dont la pudeur de l'endroit devait taire. Mais il n'en éprouvait aucune honte, bien au contraire. Pourtant, ils restèrent sages, chose peu commune, quand on connaissait ce couple de près. Mieux valait profiter encore un peu de la fraîcheur de l'endroit, avant de retourner dans la fournaise de la ville.

En même temps, les époux remirent leurs lunettes de soleil, il offrait son bras à sa dame, ne manquant pas de s'amuser de son envie. Une glace, c'était bien loin de la digne femme qu'elle était, n'est-ce pas? Mais par cette chaleur, c'était sans doute la meilleure idée qu'elle pouvait avoir.


- Nous allons donc faire en sorte de palier à cette envie, très chère.


Tandis que sa compagne était attirée par un vieux marchand, Vito rejoignait une étale un peu plus loin. Ils y vendaient quelques bijoux en argent, finement taillés. De quoi lui plaire, quelques bagues attiraient son regard, sans que pour le moment, il achète quoi que ce soit. Le marchand avait bien repéré que cet homme pourrait faire sa journée et lançait un marchandage digne de ce nom. Avec un air amusé, notre homme était entré dans le jeu, mais ne permis pas à son interlocuteur de terminer sa vente, pourtant, il lui fit la promesse de revenir. De toutes les façons, Nikolas revenait vers lui, il était temps qu'ils reprennent cette recherche d'une glace digne de ce nom.

Installé sur sa chaise, il avait l'air d'un lion qui prenait sa pause, son café posé devant lui - car oui, comme tout bon résidant et habitué d'un pays chaud, il prenait sa boisson à température ambiante -, son regard observait d'un air tranquille la vie autour d'eux.


- En quoi est-ce un problème?
Alors que la tasse rejoignait ses lèvres et que son regard se posait sur sa belle, qu'il dévorait tranquillement des yeux, tout en prenant une gorgée de sa boisson. Il parait que les criques dans la région, sont des havres de paix, pour qui sait les trouver.

Pas de doute que leur hôte, ou quelqu'un qui les trouverait suffisamment charmant, serait prêt à vendre ce petit secret. Il suffisait pour cela, que notre homme laisse faire son charme naturel. L'air de rien, il posa alors la question au serveur qui revenait près d'eux, s'enquérir que tout allait bien. Ce dernier leur indiqua alors un endroit qui semblait être préservé des touristes en général. Pour cette réponse, l'homme avait eu droit à un pourboire généreux, c'était ainsi, aussi, que l'on se faisait des alliés en ville.

- Il ne nous reste plus qu'à rejoindre cette plage.

Ce n'était pas Vito que la nudité dérangeait, bien au contraire. Il était parfaitement heureux de pouvoir se baigner dans un simple appareil et surtout, profiter que sa compagne doive faire de même. Bien entendu, si cela ne lui convenait pas, ils trouveraient autre chose à faire de leur après-midi. Ce n'était pas les inspirations qui manquaient, par ici.
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Mar 23 Aoû 2016 - 17:04

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Nikolas Lampeduza s’abreuva à petites gorgées. La température de l’eau lui faisait ressentir le passage qu’elle empruntait en elle. Elle s’essuyait le coup d’une main lasse. Avant que le serveur de repartie en quête de clients, la dame lui commandât un thé vert. Une boisson plus douce que le café auquel elle rechignait depuis quelques jours. Tandis qu’ils patientaient, la belle sourit à son compagnon et amant avec complicité. Elle n’avait aucune peine à se figurer ce qui passait par la tête du séduisant duc. Le regard qu’elle lui rendait n’avait rien de saint.

J’aime vous avoir rien que pour moi. Loin de tous ces petits barons.

Un peu plus tard, le couple se mit à la recherche du havre évoqué. Ils laissaient derrière eux la ville. Un paysage plus sauvage se dessinait à l’horizon. Il y eut moins de monde. À mesure qu’ils se rapprochaient de l’océan, le fond de l’air devenait plus supportable. Strega caressait tranquillement le bras auquel elle était accrochée. Elle savourait l’idée d’un bain rafraîchissant. Un délicat froncement de sourcil trahit son troubla ses traits alors qu’elle sentait son estomac s’enflammer. Voilà qui était nouveau. Avec de la chance, la baignade ferait passer cette désagréable sensation.

À force d’arpenter la plage à la proximité des parois rocheuses, une des cryptes apparut sous les yeux des Siciliens. Un espace plutôt modeste, encore sauvage, humide et calme. Nikolas en fit lentement le tour. Elle parut satisfaite et s’asseyait sur le sable. Elle défit les lanières de ses sandales et laissa ses plantes de pieds retrouver le contact des grains de sable chaud.

Nous pourrions faire une promenade en mer un jour prochain. Le temps semble s’y prêter. Qu’en pensez-vous ?

La belle duchesse se contorsionna avec habilité pour aller défaire sa robe sur le côté. Elle fit glisser la robe le long de ses hanches et souleva souplement ses fesses pour faire passer le tissu. Elle acheva le mouvement avec une grâce tranquille avant de plier le vêtement. Elle portait au dessous une lingerie de grande finesse. La dentelle soulignait ses courbes avec élégance. On devinait que la peau était encore ferme et douce. Strega prenait soin de ce corps chaque jour, y appliquant des soins bienveillants. Elle aimait préserver ses enveloppes charnelles.

Elle se leva pour faire choir ces ultimes remparts à sa nudité et acheva la métamorphose en ôtant les épingles de ses cheveux. Une splendide gerbe de cheveux éclaircis par le soleil alla s’écraser sur ses épaules en douceur. Ils venaient chatouiller le creux de ses reins. Nikolas lança un sourire espiègle à Vito. Ainsi mise elle n’était pas loin de faire penser à une naïade. Elle en avait d’ailleurs la mutinerie.

Patiente, l’immortel attendit son mari et lui prit doucement la main pour parcourir les quelques mètres jusqu’à l’eau salée. Elle y pénétra lentement à ses côtés. La fraîcheur de l’eau lui fouetta agréablement la peau. Elle retient un petit cri qui se transforma en rire. Une fois qu’elle eu de l’eau jusqu’à la taille elle se plongea tout entière, pour en ressortir une inspiration plus tard. L’œil vif, Strega adressa un sourire provoquant à son complice.

Au large paraissaient des voiliers. Au loin des nageurs jouaient. Ce petit coin de plage leur était pour le moment réservé. La sorcière s’avança un peu plus loin pour faire des brassées. Elle déliait chacun de ses muscles à la force de l’eau. Le malaise interne s’apaisa de lui-même. La belle s’approcha silencieusement du peintre. Elle se coula contre son corps rafraichi pour quérir un baiser d’été. Le contact de leurs bouches fraîches diffusa une onde de plaisir à la base de sa nuque. Elle monta doucement pour aller lui susurrer l’un de ses petits surnoms, puis s’écarta dans un rire, reprendre sa nage.
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Sam 27 Aoû 2016 - 15:39
Le regard de son épouse, ne laissait en aucun cas Vito de marbre. Comment l'être d'ailleurs, quand on avait une femme pareille face à soi. Avec un sourire, il lui prenait une main pour y déposer un baiser chaud. Qui trahissait toutes ses pensées. Mais pas de doute que la dame devinait aisément les pensées de son mari. Il n'avait guère de secret pour elle. Elle pouvait lire en lui, comme dans un livre ouvert, c'était encore l'époque où tout deux n'avaient rien à se cacher et ne se cachaient rien.

- Et moi donc, mi amor. Nous devrions faire cela plus souvent.

Les affaires du peintre lui prenaient beaucoup de temps. Son épouse avait tout autant un emploi du temps de ministre. Il était parfois difficile pour les époux d'avoir du temps à eux. Ce qui pouvait parfois être un peu frustrant. Surtout quand on connaissait leur appétit pour les plaisirs de la vie, en général.

De son pas tranquille, il les guidait sur les plages, pour trouver la place parfaite, la caresse sur son bras, lui tirait parfois l'envie d'embrasser la tempe de sa compagne. Il l'aimait cette femme, profondément, elle l'avait changé et en profondeur. Il lui en était reconnaissant.


- Ici, ce sera parfait.

Ils s'arrêtèrent dans une crique, encore vierge de touriste. Il enleva sa veste pour la poser sur le sable, afin qu'ils puissent s'installer dessus une fois qu'ils reviendraient de l'eau, puis commença tranquillement à se déshabiller, tout en regardant Nikolas faire de même.

- Pourquoi pas, je demanderai à l'amiral s'il peut nous mettre un bateau à disposition.

C'était Ezio le marin de la famille, mais Vito avait appris les bases et au pire, pas de doute que leur hôte, leur mettrait même un équipage à disposition, dépendamment de la grandeur du bateau qu'il pourrait leur laisser.

- Nous pourrions même faire quelques jours en mer, qu'en pensez-vous?
Même s'il y avait quelques affaires à régler ici, ils étaient surtout là, en vacances, alors autant en profiter, pleinement.

Il s'arrêta dans ses paroles, pour contempler sa belle qui terminait d'enlever sa robe, alors que sa propre chemise rejoignait le sol. Un fin sourire aux lèvres, il n'arrêtait pas d'apprécier de voir ce corps nu, même si les dessous étaient intéressants - pour une prochaine fois - il appréciait particulièrement quand plus rien ne cachait ses formes. Il resta un instant à la contempler, avant de remarquer qu'elle l'attendait. Il termina de virer tout ce qu'il avait sur lui - découvrant un corps plutôt bien entretenu, lui aussi -, pour la rejoindre rapidement dans l'eau.

La température de l'eau était parfaite, suffisamment fraîche pour rafraîchir, mais assez chaude pour qu'on n'ait guère envie d'en sortir. Il nageait avec autant de facilité que Strega, profitant de ce moment pour détendre ses muscles. Nageant sur place, il souriait en la voyant revenir vers lui, ses mains eurent à peine le temps de se poser sur ses hanches pour répondre au baiser, qu'elle filait déjà.


- Vous êtes une anguille.
D'un ton taquin, alors qu'il reprenait sa nage, pour la rejoindre rapidement, tel un requin. On pouvait croire qu'il allait lui faire un mauvais coup, ce qu'il fit d'ailleurs.

Ce fût quand même sans brutalité, qu'il lui attrapa le mollet, afin de l'attirer sous l'eau, avec un sourire malicieux. Ce n'était qu'un petit jeu et il savait qu'elle risquait bien de lui rendre la pareille.
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Mer 31 Aoû 2016 - 0:45
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Le programme des vacances se profilait, au fur et à mesure des envies de chacun. Vito et Nikolas aimait des activités similaires. Ils partageaient en fait pas mal de choses.

Ce serait tout à fait charmant. Pécherez-vous le dîner ?

L’océan était un terrain de jeux agréable à cette saison. Les Lampeduza avaient en commun un goût pour le plaisir.

Nikolas se retrouva sous l’eau. D’abord surprise, elle retrouva rapidement ses esprits et agita la jambe pour recouvrer sa liberté. Elle remonta à la surface pour avoir de l’oxygène. Elle toussa avant que l’air ne regagne ses poumons. En faisant du sur place, la belle observa l’eau, dans l’espoir de trouver la position de Vito. Elle entreprit de tourner sur elle-même lentement. Soudain, ses instincts de chasseresse resurgissaient.

Telle une anguille, en effet, elle plongea. Strega était née au bord de l’eau. Son âme semblait intrinsèquement liée à cet élément. Chaque nouvelle enveloppe corporelle qu’elle prenait –volait- apprenait à nager. Elle identifia son amant et à son tour l’attira vers le fond, par la cheville. La mission accomplie, Nikolas patienta vient se coller contre son partenaire dés qu’il eu reprit son souffle. Elle noua ses jambes autour de ses hanches et ses bras à son cou. Sa bouche chercha la sienne sans aller la toucher et elle sourit.

Me ferez-vous un dessin de cette plage ?

Madame Lampeduza aimait entretenir la fibre artistique de son époux. Il n’y avait pas un jour sans qu’elle réclame une nouvelle esquisse. Bien sûr ce n’était pas pour les bénéfices de l’art. du moins, pas de bénéfice pécuniaire, mais vital. Vito avait l’air plus paisible lorsqu’il était en période de créativité.

Après des brassées de nouveau Strega se laissa porter vers la rive, pour rejoindre la plage. Elle essora ses cheveux chargés d’eau avant de remonter pour s’asseoir sur la veste de son amant. Les genoux remontés, légèrement cambrés en arrière, Nikolas tendit son visage au rayon du soleil. Malheureusement, son corps ne supporta pas le changement de température. Elle manqua de tourner de l’œil. Étonnée, elle se tint la tête d’une main, attendant que ses sens se calment. Le malaise passa. Strega se demanda quand elle avait mangé quelque chose de solide pour la dernière fois. Elle en fit une conclusion et agit.

Amor, je crois que je manque de sucre. Irions-nous manger quelque chose ? Lui proposa la Sorcière en levant son visage vers lui.

Le soleil avait foncé la peau du Méditerranéen. Cela faisait ressortir ses yeux et son sourire. Nu comme un Apollon il était beau aux yeux de sa compagne. Elle eut un sourire de contentement à ce constat. Elle tendit ses lèvres vers lui. Les yeux plissés à cause de la lumière, un sourire en coin la belle réclama :

Embrassez-moi.

« Quand la femme veut, le diable l'aide. » Vito Lampeduza, était autant le diable, que le prince, ou encore l’artiste maudit. C’était cette multitude de facettes qui avait séduit Strega à leurs débuts. Elle aimait cette complexité qui lui correspondait bien plus après des siècles parmi les Hommes.

Strega se redressa, avec précaution cette fois. Elle se vêtu.

Il y aurait peut-être une belle pièce au Zarzuela. Nous demanderons le programme à l’hôtel.

Les cheveux mouillés furent ramassés en chignon à la vitesse de l’éclair. La Duchesse était certes en congé, mais une part d'elle demeurait constamment à l’afflux. Or, à cette époque, le monde culturel de l'Espagne était plus que propice pour fomenter de vils plans. Les Lampeduza avaient un certain don pour joindre l'agréable et l'utile.

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Mer 21 Sep 2016 - 21:14
- Est-ce que cela vous plairait? De me voir me débattre avec des poissons ou autre animal marin? D'un ton taquin.

Il n'était pas le pro de la pêche, c'était plutôt son frangin qui aimait cela, mais il pouvait bien faire des efforts pour sa belle. Tous les efforts étaient nécessaires à son bien-être. Vito était prêt à tout pour elle. Et puis, ce serait toujours une expérience amusante.

Même si pour le moment, ils étaient plus à jouer à qui saurait mieux fourber l'autre. Alors que notre homme nageait sous l'eau, pour tenter d'éviter de trop vite se faire repérer par la dame, cette dernière entra bien rapidement dans la danse, pour le tirer au fond de l'eau à son tour. Il revint alors à la surface dans un rire, passant ses deux mains dans les cheveux, pour les plaquer sur sa tête, réceptionnant ensuite madame contre lui, maintenant ses cuisses avec fermeté et battant lentement des jambes pour faire de la nage surplace. Il n'avait guère pied, mais il était suffisamment sportif, pour ne pas être plus dérangé que cela.


- Vos désirs sont des ordres, vous le savez très bien, mi amor.
Lui capturant alors les lèvres pour un baiser salé et sauvage.

Le peintre prenait toujours un malin plaisir à dessiner ce que son épouse voulait garder en mémoire. Certes, ils avaient les moyens d'utiliser des systèmes beaucoup plus rapide pour des souvenirs imagés, mais l'esquisse avait quelque chose de différent. Son oeil d'artiste prenait alors les dimensions de l'endroit, les couleurs, les détails. Il tenterait de le faire de mémoire. Et au pire... reviendrait ici, à un moment donné ou à un autre, lors de leur séjour.

Se séparant de Nikolas, il prit, lui aussi, le temps de nager, d'en profiter pleinement. L'eau était à une température parfaite, qui ne donnait guère l'envie d'en sortir, d'ailleurs, il fût le dernier à remettre ses pieds sur le sable brûlant de la plage. Dévorant du regard son épouse qui prenait le soleil dans une position qui ne pouvait qu'aider son imagination à ne surtout pas être chaste.

S'approchant d'un pas félin, il s'abaissa pour l'embrasser quand elle le lui demanda, après avoir réclamer à manger. Caressant un instant sa joue, il attrapa ensuite ses habits.


- Vous voilà bien plus gourmande que d'habitude, Nikolas.
Passant son pantalon. Est-ce la chaleur qui vous donne autant envie de sucre? Bien qu'il puisse utiliser un peu d'humour, la question était vraiment là. C'était rare que son épouse souhaite manger sucré à si peu de temps d'intervalle.

Quoique, en y réfléchissant, ils n'avaient pas réellement mangé depuis qu'ils étaient arrivés sur l'archipel.


- Qu'est-ce qui vous ferait plaisir? Un repas un peu plus conséquent que nos glaces, j'imagine?

Le noble finissait de se rhabiller, la chaleur ne le faisait que peu transpirer, mais il sentait que le soleil tapait fort. Offrant son bras à sa compagne, qu'il trouvait magnifique, le lui avait-il dit aujourd'hui? Il prit les devants de les amener à un restaurant qu'il avait repéré pas loin de la plage. On y servait justement le fruit de la pêche du jour, un avant-goût pour ce qu'ils auraient sur le bateau.

Le couple sortait un peu de l'ordinaire des gens qui venaient habituellement dans ce petit établissement sans prétention. Le peintre alla tirer la chaise de sa compagne, en profitant pour lui déposer un baiser sur la temps quand elle fût à portée, puis commanda du vin. Autant profiter de ces vacances à fond.


- Et si nous n'avons rien à voir au théâtre, nous saurons sans doute nous occuper, la chambre est spacieuse.
D'un air entendu, alors qu'il prenait la carte qu'on lui tendait, afin de commander le repas.

Lampeduza ne se cachait jamais de l’envie que cette femme faisait naître en lui, à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle. Pourquoi se priver ? Ils croquaient la vie à pleine dent et c’était l’une des meilleures façons de le faire
.
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Lun 26 Sep 2016 - 16:05
Quando la donna vuole, il diavolo l'aiuta

Feat. Beleth


Le bruit du ressac berçait les douces pensées de la dame de Lampeduza. Un joli sourire s’étira sur sa bouche arrondie par la gourmandise amoureuse. Nikolas se laissait happer par la langueur brûlante de l’été. Elle imaginait son amant en train de pécher, le torse nu, les muscles bandés. Un petit soupire érotique lui échappa.

J’ai envie de coquilles saint jacques… à la poêle.

Sur ces mots, la belle coula un regard charmé au sicilien. Elle aimait qu’il fasse ainsi attention à elle. D'aucuns trouvaient les gentlemen désuets… Ce n’était pas le cas, de cette femme, qui avait connu les barbares de Tartare et les chevaliers de la Table ronde. À son égard elle préférait mille fois les seconds aux premiers. Elle se posa élégamment sur la chaise, avant de relever tranquillement sa robe, sur le haut de ses cuisses galbées. Il faisait si chaud.

Oh nous ne manquons point d’inspiration dans ce domaine n'est-ce pas… ?

Le sujet éveilla l’imagination de la Sorcière. À la faveur, de la jeunesse de cette nouvelle enveloppe charnelle, Nikolas profitait d’une libido au beau fixe. Elle retrouvait, au côté du beau duc, des plaisirs si vite passés dans son ancienne vie. Ils le faisaient à toute heure du jour et de la nuit. De mille et une façons et dans des endroits parfois incongrus, comme des jeunes mariés qu’ils étaient en ce temps.

Le pied de la belle sortait du soulier pour aller palper l’entrecuisse du peintre, au nez et à la barbe de toute la terrasse. La jeune duchesse arborait un sourire faussement innocent en envoyant des regards explicites à son complice. Elle posa le bout de son pied sur l’intérieur de sa cuisse gauche le temps de donner sa commande au serveur.

Mmm. Les coquilles Saint-Jacques. Avec, pas de jardinière mettez plutôt un peu de salade verte. Sans balsamique. Oh et pas de citron non plus, pour la cuisson des Saint-Jacques. Un verre de vin blanc. Sec. Évitez les cépages de l’an dernier. Ils étaient vraiment limites. Le pain, évitez les céréales je ne les digère pas. Oh oui, et ajoutez-nous une bouteille d’eau pétillante. De la San Pellegrino ce serait parfait. Merci.

Nikolas écouta son époux donner ses propres indications. Elle sirotait son verre d’eau avec plaisir. Elle saisissait l’une des serviettes pour aller éponger les gouttes de sueur le long de sa nuque et de sa gorge. Elle chercha le regard de son du peintre en caressant le tissu sur sa peau bronzée. Elle le reposa sur la table et en profita pour s’installer plus confortablement. Son pied redescendait contre celui du noble.

Qu’il fait chaud…

Le parfum du plan monta instantanément à la gorge de la Sorcière. Son estomac se souleva. Le cœur se retrouva au bord de ses lèvres. Prise de court Nikolas quitta son deuxième soulier et se leva avec précipitation, pour chercher des toilettes. Elle eut à peine le temps de pousser la porte des WC du restaurant. La porte se referma sur la charmante Sicilienne pilée en deux dans une posture bien triviale.

Le reflet du miroir renvoya l’image d’un visage blanc. Après avoir effacé les traces, de la nausée Cnossos s’aspergea le visage d’eau à plusieurs reprises. Cette fois, il était difficile de repousser les signes. La jeune femme souffrait de quelque-chose. La remarque du vieil espagnol lui revint à l’esprit. Mais elle repoussa l’idée d’un mouvement de tête. Il y avait forcément une raison logique. Elle retourna auprès de l’artiste.

Je crois que j’ai attrapé un virus dans l’avion…

Une fois assise, devant son assiette, Strega sentit son corps émettre une autre protestation. Elle écarta le plan de sa vue. Mais même cela ne lui permit pas de retrouver toutes ses couleurs.

Je me contenterais d’un café pour le moment.Elle leva une main pour attirer l’attention du serveur. Veuillez m’excuser auprès des cuisines.

Le couvert retourna vite en cuisine. Le personnel avait compris que ces clients étaient d’une classe particulière. Le chef de salle avait soufflé des ordres stricts sur la façon de les traiter. Une façon de s’assumer que le couple ait envie de revenir, ou même de recommander le restaurant à leurs riches amis. Madame n’avait cure de ce calcul touristique. Elle essuyait de nouveau ses tempes.

M’en voudrez-vous si j’écourte notre journée ? Je me sens lasse soudain… Lui avoua-t-elle tout à fait désolée.
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Ven 7 Oct 2016 - 15:10
Sa main venait tranquillement prendre le pied de sa belle, pour le masser doucement, un petit sourire en coin. Si elle continuait ainsi, il risquait de répondre bien trop positivement à ces petites attentions qu'elle lui offrait, pour le chercher. Bien évidement. Il avait remarqué cette petite lueur dans son regard.

- Jamais, ma dame. Vous êtes une source d'inspiration intarissable.


Ce qui était bien loin d'être un mensonge. Et pourquoi s'empêcher d'avoir les idées moins catholiques quand ils étaient ensemble? Le but était bien de profiter de leur jeunesse, leur couple et tout le reste, non? Vito ne s'était jamais privé de rien, il n'allait pas commencer maintenant.

Une main toujours sur le pied de sa belle, il goûtait le vin qu'on lui amenait, tandis qu'elle passait sa commande. Il était plutôt bon. Un rouge qui accompagnerait bien la suite du repas. Quand Nikolas eut terminée de passer commande, il fit de même. Un poil moins exigent que son épouse, il ne fit changer que l'accompagnement de son poisson.

La suite se passa rapidement, sans que notre peintre ne comprenne parfaitement tous les tenants et les aboutissants. Il avait bien remarqué dans la journée, que parfois, Nikolas avait peut-être un peu le teint plus pâle que d'habitude, mais quand elle disparut à la vitesse de l'éclair au toilettes, il se leva rapidement, presque inquiet de ce qu'il venait de se passer, pourtant, il lui fallait attendre que sa dame revienne. Elle n'avait pas l'air vraiment bien. Elle le lui confirma d'ailleurs, en parlant d'un virus, puis repoussant pour de bon le dîner.


- Comment vous sentez-vous?

Il était déjà en train de sortir son portefeuille, l'important était que sa femme se repose. C'était même évident qu'il n'allait pas lui en vouloir une seconde.


- Bien sûr que non, Nikolas. Voulez-vous que je fasse venir un médecin? Peut-être qu'il vaudrait mieux s'assurer que ce n'est qu'un petit virus? Je vais faire appeler un taxi.

D'un mouvement leste, il appelait un serveur, pour passer le mot. Que les restaurateurs ne s'inquiètent pas. Lampeduza allait sans doute laisser un pourboire conséquent pour ce qu'il venait de se passer et ils reviendraient sûrement. Non parce que son poisson avait l'air délicieux, mais sa priorité n'était en aucun cas son assiette.

Heureusement, le taxi arriva assez rapidement, tandis que Vito terminait de payer la note. On averti rapidement le couple et notre homme aida donc sa belle à rejoindre le véhicule. Il était, comme bien souvent, aux petits soins pour elle. Surtout quand cette dernière était malade. C'était d'ailleurs assez rare pour être noté.


- Que puis-je faire pour vous?

Tandis qu'ils se retrouvaient tout deux à l'hôtel et qu'il fermait les volets, pour éviter que la lumière et la chaleur n'entre trop facilement dans leur chambre.
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Dim 16 Oct 2016 - 15:47
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Nikolas reposa le verre vide. Elle attrapait las serviette en tissu pour éponger la commissure de ses lèvres. Elle attrapait son éventail pour recréer un mouvement d’air artificiel sur son visage. Elle avait envie de se mettre au frais.

Je me sens chafouine.

La jeune duchesse apprécia la réaction de son compagnon. Vito avait, c’est vrai, un tempérament plutôt bienveillant. Chevaleresque, il se chargea de régler tous les aspects techniques. Ainsi, Nikolas put, sans crainte, se reposer sur lui. Elle monta dans la voiture, l’odorat encore exacerbé par les odeurs marines. Ils ne se trouvaient pas très loin de l’hôtel étant donné qu’ils en étaient partis à pied.

Ce fut un réconfort de retrouver un endroit clos et calme. La belle souffrante quitta ses chaussures, et s’étendit sur le lit, une main contre son ventre. La chaleur était plus difficile à supporter. Elle le cacha et souriait à Vito ne voulant pas qu’il se fasse du mauvais sang. Une indigestion passagère était probablement la cause de tout ceci. Leurs vacances ne devaient pas en être gâchées.

Appelez ce médecin. Je dormirais en l’attendant. Déjà ses paupières peinait à rester ouvertes.

**


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Julián Sancho



« Bonjour. Vous avez appelé. Je suis le docteur Sancho. »

Le généraliste était arrivé, en moins d’une demi-heure ce qui constituait un effort en soit. Il demanda à voir la patiente en tête à tête et fit donc poliment sortir le duc. Il promit que l’examen ne prendrait pas longtemps. La porte se referma en douceur, tandis que le médecin posait une première question. Strega s’était redressée sur le lit discuta avec lui dans un espagnol basique. Tel qu’il l’avait prédit la consultation dura à peine dix minutes.

« Senor Lampeduza ? Vous pouvez entrer. Une ordonnance reposait sur la table de la chambre. Aucune inquiétude ne transparaissait dans la voix du docteur. L’homme avait même l’air confiant. Il afficha un sourire de circonstance et déclara. Ce n’est rien de grave. Mais, il va falloir que votre femme se ménage au cours des huit prochains mois. Toutes mes félicitations Monsieur. »

Pendant que le duc réglait l’honoraire, son épouse essayait d’assimiler la nouvelle. Elle ne savait que penser de cette grossesse imprévue. Si ce n’est qu’elle était tout justement imprévue. Strega était extrêmement prudente concernant sa fertilité. Elle procréait si cela pouvait, augmenter son ascendant sur le père, ou bouleverser le pouvoir. Or, Vito Lampeduza -elle le savait- lui était totalement acquis. Nikolas n’avait pas besoin d’un enfant pour renforcer une influence. C’était, en soi, une nouveauté.

Le vieux maraîcher avait donc raison… un enfant.

Le sujet d’une famille n’avait pas été abordé entre eux. Ou alors survolé lorsqu’ils étaient confrontés à la question par l’extérieur. Nikolas n’était ni pour, ni contre, fonder une famille. Elle aimait surtout être au côté de cet homme qui lui apportait tout ce dont elle avait besoin. Bien sûr Strega était à même de mettre fin à l’incident sans avoir recours à une faiseuse d’ange. Rôle qu’elle avait d’ailleurs tenu de nombreuse fois dans ses vies antérieures. Mais, elle ne ferait rien de tel, cette fois.

J’aimerais le garder. Disant cela la belle chercha le regard de son compagnon.

Certes, pareille décision allait amener avec elle énormément de changement. Leurs vies en seraient bouleversées. Cnossos se savait jeune, dans cette vie, mais âgée en vérité. Une part d’elle désirait connaître l’expérience de la maternité. Celle qu’elle s’était interdit les rares autres fois. Et elle avait, aujourd’hui la situation idéale pour l’expérimenter.

Que pensez-vous ? Parlez-moi… Lui demanda-t-elle impatiente.
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Jeu 27 Oct 2016 - 10:44
Il n'y avait encore rien d'alarmant à ce que semblait avoir son épouse. Le Duc n'était donc pas inquiet pour sa santé, mais il préférait que tout soit fait rapidement, pour éviter que les choses ne dégénèrent. Quand elle lui fit part de ses sensations, il hocha légèrement de la tête et s'occupa donc de régler les questions techniques, avant de lui ouvrir la porte du taxi et s'assurer qu'elle était bien installée.

Si ce n'était qu'une simple indigestion, elle risquait pourtant de la subir encore quelques jours. Ce qui risquait bien de différer les plans qu'ils avaient construit pendant la journée. Enfin, on ne choisissait pas d'être malade. Lui se demandait déjà où elle avait pu attraper cette saleté.

Le combiné à l'oreille, pour appeler la réception afin qu'ils envoient un médecin, il observait d'un œil son épouse, qui dormait déjà sur le lit. Il posa une main sur son front, pour voir où en était sa fièvre. Sa température corporelle ne semblait pas avoir augmenté plus que cela. Ce qui était une bonne nouvelle en soit. Quand on frappa à la porte, il ne mit même pas cinq secondes pour l'ouvrir.


- Bonjour docteur. Le noble se décala pour laisser entrer le médecin, après lui avoir serré la main. Vito Lampeduza. Mon épouse est ici. Il alla alors doucement la réveiller d'un baiser sur le front, la prévenant que le médecin était là.

L'homme se retrouva alors prié de sortir, il le fit, non sans un dernier regard à sa compagne, puis se retrouva dans le couloir, à faire les cent pas, tout en fumant une cigarette. Juste le temps de la terminer, que la porte s'ouvrait à nouveau, sur un visage serein. L'homme appelé en urgence, ne semblait pas alarmer. Aucunement même. Ce qui rassura pour de bon son interlocuteur, qui ne se doutait pas encore, de la nouvelle qui allait lui tomber dessus.

Vito mit quelques secondes à comprendre réellement le sens des paroles du médecin. Il jeta alors un regard à son épouse, surpris mais pas tant que cela finalement, puisque les deux époux n'étaient pas du genre à s'empêcher de s'aimer, encore moins à penser à se protéger. Bien que Nikolas lui ait fait comprendre rapidement, qu'elle savait parfaitement faire attention à ce genre de chose.


- Merci docteur. Il lui avait donné un généreux pourboire, tout en le raccompagnant à la porte, pour le saluer une dernière fois.

Revenant vers le lit, il se passa une main dans les cheveux, afin de totalement comprendre ce qu'il venait d'apprendre. Il allait donc être père. Voilà une donnée nouvelle dans son couple et sa vie. Lampeduza ne se souvenait pas avoir voulu réellement l'être, mais depuis qu'il avait rencontré cette femme, ses perspectives et ses priorités avaient changées. Un fin sourire, heureux, réellement, se posa finalement sur ses traits, alors qu'il s'asseyait à ses côtés, lui prenant la main.

Sa duchesse voulait garder cet enfant à venir, lui aussi. Finalement, n'était-ce pas un aboutissement de leur vie à deux?


- Oui, gardons-le.
Tout en lui déposant un doux baiser sur les lèvres, une main venant caresser sa joue. Je suis surpris de cette nouvelle, mais heureux Nikolas, voilà un événement plus qu'inattendu. Presque amusé finalement, eux qui n'avaient quasiment jamais parlés d'enfant, voilà qu'ils se créaient une famille, un défi à leur hauteur, bien entendu. Vous allez devoir apprendre à vous ménager, mi Amor.

Connaissant cette femme, ce serait un autre défi encore, que de l'empêcher d'en faire trop. Autant dire que notre homme, ne se doutait pas que les prochains moins de grossesse, risquaient d'être sportifs.
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Lun 31 Oct 2016 - 15:12
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Le Señor Sancho accepta sans sourciller l'argent et l'accolade de l'homme. Le couple n'était pas dans le besoin aussi ne voyait-il aucun mal à en profiter pour une fois. Il se retira avec l'air satisfait de celui qui a fait une bonne affaire. Pendant ce temps là les jeunes mariés devaient faire face à ce rebondissement.

Les premiers mots échangés sur le sujets furent un peu hésitants. Nikolas pressait doucement ses doigts autour de ceux de Vito. Elle appuya délicatement sa joue contre sa paume un instant. Elle pouvait sentir la sincérité dans le fond de sa voix masculine. La remarque qu'il fit attira un sourire sur les lèvres de la belle.

Oui... Les bras fins passèrent autour du cou de l'artiste.

Le médecin avait estimé qu'elle était enceinte d'environ 7 semaines. Ce qui voulait dire que ce n'était que le début. Ils inventeraient ensemble. Strega enfouissait ses longs doigts dans les cheveux de Beleth. Elle scrutait son visage avec curiosité. Qu'allait donner l'union de leurs codes génétiques respectifs ? Un enfant beau et fort qui viendrait conquérir ce monde avec eux. Elle se laissa aller à sourire à cette pensée, et pressa sa bouche contre la sienne. Le front appuyé contre le sien elle murmura :

Nous rendrons cet enfant heureux.

Nikolas s'écarta pour retourner sur le lit. Elle s'y allongea sans se désarmer de son sourire. Sa main descendit sur son bas-ventre. Devant ses yeux grands ouverts se dessinait la silhouette d'un enfant riant aux éclats. Une vision fugitive alors qu'elle imaginait leur avenir. Elle tourna le cou pour regarder le peintre et d'un sourire l'invita à venir s'étendre auprès d'elle. La chaleur et la fatigue la portaient déjà doucement dans le sommeil.

Je vais me reposer un peu. Puis nous trouverons ce qu'il faut pour le rituel de protection.

Déjà la poitrine de la belle se soulevait au ralentit. A son oreille chantaient les voix de ses vieilles consœurs. Elles saluaient l'arrivée prochaine de l'une de leurs sœurs. La main de Strega protégeait encore son ventre quand elle s'endormit pour de bon. Elle dormit tout son soûle. Le temps pour elle et la future petite Sofia de se ressourcer. Lorsqu'elle souleva ses paupières elle fut étonnée d'être dans le noir. La nuit était tombée. Nikolas s’accommoda de cette obscurité et chercha son compagnon du regard.

Vito ?

La pièce était calme. La jeune Duchesse se sentait hors du temps et reposée. Ce somme lui avait fait beaucoup de bien. Elle s’essaya tandis que lui revenait l'événement de l'après-midi. Un sourire naquit au coin de sa bouche. Elle massa doucement la peau tendre de son ventre. Non ce n'était pas un rêve. L'enfant à naître devait être protégé de ce monde aux milles dangers. Nikolas glissait hors du lit. Elle commença à fouiller la pièce pour rassembler divers objets sur la table principale.

Une paire de ciseaux sectionna net une boucle des cheveux blonds et brillants. Strega attrapa une fleur dans le vase le plus proche. Elle fit attention à ne pas l'écraser. Elle noua la mèche autour de la tige de la fleur. C'était un très vieux rituel utilisé par les accoucheuses pour repousser les mauvais esprits. Il conviendrait jusqu'au retour des amants en Sicile où elle pourrait faire plus.

Du bout de ses lèvres émergeait un dialecte parlé par les Apaches. Elle répéta trois phrases en boucle cinq fois, avant d'allumer un briquet pour embraser les pétales de la fleur. La flamme monta haut avant de rependre une douce odeur dans la pièce. Avant choisir la voie des plus sombres sortilèges de l'Histoire, Cnossos avait été une pratiquante de la magie blanche. Ce soir là c'est la puissance nourricière de la Nature qu'elle appelait.

Tout ira bien.A présent allons profiter de cette ville.
Le fermoir du collier de perles de lune cliqueta. Les pierres protectrices vinrent reposer contre la jolie gorge de la lady. Elle observa son charmant reflet dans le miroir le regard pétillant de satisfaction. Elle se leva tranquillement et tendit son bras au ténébreux peintre. Elle plongea son regard dans le sien. Une flamme intense habitait ses prunelles fauves. Strega était prête à profiter des trésors nocturnes.
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Lun 7 Nov 2016 - 13:33
Vito voyait son avenir d'une toute autre façon. Il sentait une certaine hâte à voir arriver au monde cet héritier. Bien qu'il pense tout au masculin, il ne serait pas contre avoir une fille. Qui aurait, sans aucun doute, la beauté et le caractère de sa mère. Connaissant Nikolas, il était aussi curieux, de la découvrir en mère. S'il se doutait que lui, pourrait devenir un papa poule, il se demandait comment les choses évolueraient pour son épouse. Elle semblait d'accord sur le fait qu'il faudrait qu'elle fasse attention, mais s'y tiendrait-elle?

Pour le moment, elle avait besoin de repos et était prête à en prendre. Il la laissait s'étendre, pour venir près d'elle, sans qu'elle ne le lui demande vraiment. Il posait une main protectrice sur son ventre. Même si pour le moment, cet enfant n'était pas plus grand qu'un petit pois, il voulait déjà le protéger. Ceux qui prendraient le risque de s'attaquer à sa petite famille, pourraient bien risquer d'y perdre la vie. Lampeduza serait intraitable à ce sujet, sans pitié non plus.


- Le plus heureux des enfants oui.
Lui caressant le front, il la regardait s'endormir, restant à ses côtés une grande partie de sa sieste, sans pour autant réellement trouver le sommeil, il décida de finalement quitter un moment la chambre.

Pas pour aller loin, juste au bar de l'hôtel. Il se sentait l'envie et le besoin, de fêter cela. Il voulait prévenir ses frères et sa soeur, la fratrie pouvait bien être au courant de ce qu'il était en train de vivre, pourtant, il attendit de pouvoir en parler à Nikolas d'abord. Peut-être voulait-elle qu'ils gardent cela pour eux. Mais ça n'empêchait pas, pour autant, qu'il aille payer une tournée générale à des inconnus, pour fêter cela.

Le Duc remontait dans sa chambre, quelque peu alcoolisé, mais rien de bien méchant non plus. Son humeur était plus joyeuse encore que d'habitude. Il ouvrait la porte quand son épouse prononçait son nom. A croire qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.


- Je suis là.

Allant se passer un peu d'eau sur le visage, il lui laissait la possibilité de faire son rituel de protection. La moindre des choses à faire pour que tout aille bien pour cet enfant à venir. Il se préparait alors pour sortir, ayant bien compris que son épouse ne voudrait sans doute pas rester dans cette chambre. Le duc se tenait non loin d'elle, l'observant dans le miroir, il ne pouvait que la trouver magnifique. Cette grossesse la rendait encore plus... charmante.

Beleth venait prendre la main de son épouse, pour la porter à ses lèvres, l'embrassant avec délicatesse, un fin sourire aux lèvres.


- On m'a conseillé quelques bonnes adresses. Par quoi voulez-vous commencer? Vous sentez-vous de manger quelque chose? Avant que je ne vous emmène là où ne verrons pas la nuit s'achever?

Oui, le peintre était prêt à en profiter pleinement, il voulait fêter cette nouvelle dignement. Que ce souvenir demeure le plus longtemps dans leur mémoire commune.
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Dim 20 Nov 2016 - 14:44
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Nikolas flottait entre deux mondes. Elle se souvenait vaguement de sa précédente grossesse. Elle n'en gardait plus que quelques impressions diffuses. Les réminiscences finissaient par être diluées par le temps qui passe. Elle n'avait pas profité de la nouvelle à sa juste valeur à cette époque. Mais, cette fois, la sorcière était déterminée à vivre tout dans son ensemble. Elle jaugea son état intérieur.

J'ai l'impression de ne pas avoir mangé depuis trois jours ce soir. Lui dit-elle en reprenant délicatement sa main.

D'un élan la belle sicilienne glissait une main à la taille du peintre. Elle se sentait d'humeur légère, taquine, lubrique. Elle avait envie de célébrer la nouvelle avec éclat et splendeur comme ils savaient le faire à chaque fois qu'ils obtenaient une victoire. Elle voulait le champagne, les feux d'artifices, tout pour accueillir ce futur héritier. Plus que jamais la vie leur appartenait !

Faisons cela. Je vous suis ! Fêtons cet imprévu jusqu'au bout de la nuit, mi Amor ! Le rire de gorge se termina en un baiser langoureux et hollywoodien.

Les yeux flamboyants Nikolas eu soudain l'envie de passer une autre tenue. Elle ouvrit le placard pour prendre une robe rouge d'un style beaucoup plus osé. Elle la passa avec la vélocité d'une jeune femme consciente de sa beauté. Elle s'approcha ensuite du miroir pour passer une couche de rouge à lèvre sur sa bouche et la rendre pulpeuse. Le monde entier allait pouvoir contempler sa beauté ! Cette inhabituelle frivolité l'amusait et lui inspirait de charmantes bêtises.

 Soyons libres ! Une veste en cuire sur le dos la Duchesse ouvrit la porte en grand.

Ils n'avaient besoin de rien d'autre qu'une veste et du liquide. Ils quittèrent l’hôtel de bien meilleure humeur qu'ils y étaient entrés. Nikolas qui n'avait pas pour habitude de jouer les femmes fatale, en dehors de leurs jeux intimes, s'amusait de cette improvisation. Ce comportement pour le moins déluré venant d'elle, lui donnait un charme inattendu. Elle suivait son homme sans poser de question pour une fois. Elle voulait se laisser porter et profiter en tout simplicité.

Cette humeur volubile était accompagnée par une explosion des sens. Nikolas appréhendait le monde dans toute sa joie. Elle voyait, sentait, respirait, tout de façon exacerbée. Ses mains étaient terriblement tactiles avec Vito. Elle ne passait pas une seconde sans aller le caresser d'une façon ou d'une autre. Sa peau réclamait la sienne et la belle ne cherchait pas à se contenir.

Vito... Ses lèvres frôlaient son oreille pour le taquiner.  Une danse cette nuit.

Point de valse... La Duchesse attendait une danse beaucoup plus vive. Elle voulait de la passion ! De la beauté. Elle voulait un tango endiablé avec le beau beau des princes de la nuit !
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