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What the hell am I doing here ?

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Lun 1 Juil 2019 - 15:56
Arthur MacNamara
IDENTITE : Arthur MacNamara
GROUPE : Haute Société
SPHERE : Savoir
AGE : i17 ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Etudiant à la Potential Home
POUVOIRS :  Communication avec les animaux
ETAT DE SANTE : Excellent
LIENS : Fils d'Oliver MacNamara


Mais qu'est-ce que je foutais là ? Franchement ? Pourquoi est-ce que j'avais pris Babar au mot et me retrouvait devant sa porte que j'avais franchi tant de fois par le passé. Il m'avait toujours fait rire cette espère de clown, depuis le moment où mon père l'a ramené à la maison. Ces deux-là, dire qu'ils s'étaient trouvé, c'était un euphémisme. Ils s'entendaient comme larrons en foire et c'était chouette de le voir oublier un peu sa maladie quand ils étaient ensemble. Même si ça ne l'avait jamais empêché de faire quoique ce soit, je savais que ce n'était pas toujours facile pour lui. On était peu à voir les coulisses, mais avec Maman et Teddy, on avait déjà eu quelques frayeurs. Et qu'on aime ou non Barthram personne ne pouvait lui enlever sa loyauté en amitié. Il avait été présent, que ce soit pour un coup de mou ou une hospitalisation. Et il l'avait fait rire mon père et il en avait besoin pour avancer.

Tout ça, ça ne m'expliquait pas pourquoi je restais planté comme un con devant sa porte. Quand j'avais 17 ans, j'avais un gros crush sur lui parce qu'il était beau à en crever, qu'il me faisait rêver avec sa légèreté et son sourire. Moi qui était bourré de complexes et en recherche constante de qui j'étais, c'était libérateur de fréquenter quelqu'un comme lui. Ca me faisait sortir un peu de ma coquille sans éprouver de pression. Pour être honnête, on ne m'en mettait pas beaucoup à la maison, mes parents m'avaient élevé à la cool sans faire de chichis, sans toutes ces conneries dues à notre rang. Eux qui avaient bien assez subi, ils avaient refusé de m'imposer ça à leur tour. Je leur en étais reconnaissant parce qu'au vu de mon caractère timide, je n'imaginais pas ce que ça aurait donné si en plus on m'avait forcé à jouer la comédie sur la scène publique. Attirer les regards tout en s'amusant, c'était l'affaire de mon marquis de père, je préférais de loin rester en retrait.

Et pourtant j'étais irrémédiablement attiré par Einar à l'époque. Par la lumière que j'avais toujours fuis et que je laissais à mon paternel. Et autant celui-ci pouvait me rendre chèvre avec ses pitreries, autant avec Babar, c'était si... outrancier que je ne pouvais qu'en rire. Cela me permettait d'être non seulement plus tolérant vis-à-vis de mon géniteur mais surtout de me changer les idées. A chaque fois je ne pouvais que le regarder bêtement, à la dérobée. C'était aussi pitoyable que normal quand on était un ado qui commençait à peine à s'éveiller à sa sexualité, à ses attirances et à ses romances. J'avais déjà eu une copine à ce moment-là, rien de sérieux pour le reste du monde, mais si important pour nous. Les premières fois, c'était toujours important au final et Ada et moi on était sur un petit nuage. Et puis on est passé à autre chose et j'ai commencé à me poser des questions sur ce que je voulais vraiment. Qui je voulais vraiment.

J'avais de la peine à me définir et je ne savais même pas si j'en avais envie parfois. Alors je me contentais de rester dans mon coin et d'observer ce que je ressentais pour celles et ceux qui me faisaient me poser des questions. Et un jour, il m'a attrapé. J'admirais la moindre aspérité de la peau de son visage alors qu'on jouait comme deux potes à des jeux vidéos quand il s'est retourné vers moi en souriant. Il m'a demandé cash si j'étais attiré par lui et j'aurais pu me liquéfier sur place tellement j'étais confus. Mais on m'avait appris à ne jamais avoir honte de ce que je ressentais, alors j'ai hoché la tête en balbutiant des excuses, le visage en feu. Il a été chouette, très chouette même. Il ne s'est pas moqué et m'a dit que ce n'était pas possible, il n'avait même pas besoin d'expliquer pourquoi, je le savais très bien. Ca aurait pu être bien pire au final et il m'a dit que si un jour je souhaitais revenir vers lui, plus tard, on en parlerait.

Voilà comment je me retrouvais sur son palier alors que Nikolaï venait de me jeter comme une vieille chaussette. J'avais mal à en crever et aucune envie de rentrer chez moi, ni de voir mes amis qui m'avaient mis en garde contre ce beau parleur. Je voulais juste me changer les idées et j'avais repensé à cette conversation. Si j'avais besoin de lui, je savais qu'il répondrait présent et j'avais une envie viscérale de tendresse. Qu'on me prenne dans les bras, qu'on me berce, qu'on me fasse des câlins avant de faire un truc complètement fou pour me faire rire. J'avais besoin de proximité et d'attention et même si j'avais honte d'utiliser Babar de la sorte, je savais qu'il n'en aurait rien à faire au final. C'était assez étrange, mais c'était dans son caractère et ce n'était pas comme s'il attendrait quoique ce soit de nos interactions.

Alors à 23 ans, le coeur brisé, j'ai frappé trois petits coups timides à sa porte en tentant de me calmer en respirant profondément.


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Etat Civil : Marié
Pouvoirs : Inversion et illusion
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Mar 28 Jan 2020 - 15:20

ft. Burrito

ft. Scavenger

「What the hell」
Le temps avait clairement une autre emprise sur moi. Déjà, je ne vieillissais pas, et ça, bah au bout d’un moment, ça finissait par se remarquer un peu. Venait un moment où l’épineuse question de ma disparition devait intervenir. Je partais, pour commencer une autre vie ailleurs. Mais le problème, c’est que j’aimais vraiment Edimbourg. J’avais tous mes potes, et puis l’Organisation XIII avait un avenir prometteur. Booky et les autres avaient donc mis au point un plan pour annoncer que je m’étais nouvellement découvert un don d’immortalité, après avoir été frappé par une tempête. Ça m’évitait de refaire toute une identité ou de changer de visage. J’aimais bien le mien, il fallait dire. Et cette coupe de cheveux aussi, pas question de couper ma mèche ! Bref, le plan était en marche, et on lancerait ça tout prochainement. Je me réjouissais de voir la tête de certains quand ils verraient qu’ils allaient encore devoir me supporter un moment…

Libéré de ces considérations, et maintenant que l’affaire était entre des mains expertes, je profitais de ma vie, comme je l’avais toujours fait. Je prévoyais de faire une fête le soir même, la dernière où je serai officiellement encore un mortel. Fallait célébrer l’événement. Enfin, comme si j’avais besoin d’excuses pour faire la teuf ! J’étais en train de parcourir mes placards, à la recherche du costume parfait pour la soirée, lorsque l’on annonça un visiteur devant l’entrée. Personne n’avait prévu de passer, aussi je gardais le costume de Blanche-Neige que j’étais en train d’essayer pour aller vérifier sur le système de caméras de sécurité de qui il pouvait s’agir.

Je ne pus contenir un petit piaillement en reconnaissant la bouille d’Arthy, même si ce dernier semblait plutôt tirer la tête. Les pensées fusèrent dans mon esprit, et mon sourire s’agrandit un peu plus. Je dévalai les escaliers, faisant voler ma robe et ma cape derrière, sautillant dans les marches pour arriver devant la porte et l’ouvrir grand.

"Bonjouuuuuuuuuuuuuuuur Arty ! Ça fait plaisir de te voir petit Burrito, reste pas dehors, rentre, rentre !"

Sans plus attendre, je lui prenais le bras pour l’entraîner à l’intérieur. Je l’emmenais jusqu’au salon, pour qu’on s’assoit tranquillement sur le canapé Louis XIX. A moins que ça ne soit Louis XX ? J’oubliais ce genre de détails inutiles. L’ancienne propriétaire, paix à son âme, avait insisté pour que ce salon reste en l’état, et c’était le seul dont les meubles étaient d’origine. Ça donnait un petit côté Aristocratique à la pièce, et ça me plaisait bien. Toujours classe d’avoir son petit boudoir.

"Tu aimes mon costume Arthy ?" je lui demandai, tout en servant le thé que le majordome venait d’amener sur un petit chariot, avant de s’éclipser. Je mordis dans un biscuit, mastiquant avec un grand sourire en le fixant. "Quoi de neuf ? La famille va bien ?"

Bien sûr, avec son père, on se connaît bien et on s’amuse toujours autant qu’au premier jour. J’aurais rêvé que mon père soit magicien, mais Arthur a un caractère plus réservé que son papa, donc il prend un peu moins bien la chose. A moins que ce ne soit une constante, chez les enfants. Quoi qu’il en soit, j’adorais cette famille. Même si je me doutais pourquoi le jeune MacNamara était là aujourd’hui, et cela n’avait pas grand-chose à voir avec sa famille.

"Est-ce que tu viens me voir par rapport à ce que j’ai dis il y a cinq ans ?"

Je lui offris un sourire encourageant, avant de boire une gorgée de mon thé. Un grand cru d’ailleurs, fait pour les grands jours et les grandes discussions !

Scavenger
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Mar 28 Jan 2020 - 19:40
Arthur MacNamara
IDENTITE : Arthur MacNamara
GROUPE : Haute Société
SPHERE : Savoir
AGE : 17 ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Etudiant à la Potential Home
POUVOIRS :  Communication avec les animaux
ETAT DE SANTE : Excellent
LIENS : Fils d'Oliver MacNamara



Je pensais que plus rien ne pouvait m'étonner venant de Babar, mais lorsque celui-ci ouvrit la porte de chez lui avec un costume de Blanche-Neige sur le dos, je ne pus que le regarder avec surprise. Mais comme avec la tornade Einar, on n'avait jamais beaucoup de temps pour se poser des questions et il m'attrapa le bras pour m'entraîner à l'intérieur. Pourquoi il s'obstinait à m'appeler « petit burrito » était un mystère qui demeurait intact et je n'avais jamais vraiment osé lui poser la question. Surtout que le connaissant, ça n'avait sûrement aucune signification au final et je le suivis jusqu'au salon Louis XVI qui détonnait étrangement avec le reste du manoir. C'était une décoration bien trop familière à mon goût et cela me rappelait les weekends passés chez mes grands-parents. Eux qui tentaient par tous les moyens de faire de moi un bon aristocrate, mais c'était peine perdue. Mes parents m'ont protégé avec acharnement et montraient les dents dès qu'ils essayaient de m'inculquer des valeurs traditionnelles qui n'étaient pas les leurs.

Il était étrange de me retrouver dans un tel endroit avec Babar, ce personnage surexcité qui ne tenait pas en place. Il n'avait rien de l'aristocrate qu'il était et cela faisait une raison de plus de l'apprécier. Un fin sourire s’immisça sur mes lèvres alors que je le voyais entamer la conversation aussi volubile qu'à l'accoutumée. Rien que d'être en sa présence, je me sentais mieux. C'était d'un pathétique à pleurer. J'étais assis en face de mon crush d'adolescent et mon estomac se tordait autant qu'à l'époque. Je perdais tous mes moyens lorsque j'étais seul face à lui et même si ça c'était atténué avec le temps et mes différentes histoires, aujourd'hui ça revenait avec force. Merde, c'était cheesy à souhait. Heureusement que la conversation commençait par des sujets moins compliqués à gérer.

- Oui beaucoup, il te va très bien. C'est pour... euh... une occasion particulière ?

Pas qu'il en ait besoin d'ailleurs, mais j'étais curieux de savoir ce qui lui était passé par la tête. Ses processus de réflexion étaient fascinants, surtout pour une personne aussi introvertie que moi.

- Tout le monde va bien oui. Maman vient de revenir de voyage, elle était à New Victoria pour le travail. Papa et Teddy vont bientôt partir en vacances pour fêter leur anniversaire de mariage.

C'était une tradition pour eux de fêter cet événement et vu leur emploi du temps de dingue, c'était une tradition à laquelle ils ne dérogeaient jamais. Ma mère serait repartie dans peu de temps pour une nouvelle affaire et j'allais me retrouver seul. Ce qui en soit n'était pas une mauvaise chose, j'étais un jeune adulte entouré d'amis et qui faisait des études qui le passionnait. J'aurais dû m'en réjouir, mais cette rupture m'avait mis sans dessus-dessous. Et ce n'était pas avec la suite de la conversation que j'allais retrouver un quelconque équilibre.

Alors que je buvais une gorgée de thé brûlant, je le recrachais à moitié sur mes genoux en le regardant avec des yeux ronds. Il avait une sincérité désarmante et une capacité à aller droit au but qui me prenait toujours par surprise. Moi qui était si emprunté, une question aussi directe me mettait en panique totale. Je poussais un juron et attrapais une serviette pour m'éponger en balbutiant des excuses inaudibles. Un peu plus et je brisais la tasse que je tenais dans mes mains en la faisant tomber. Je réussis à la garder intacte non sans renverser un peu plus de thé. Je me serais caché dans un trou de souris si j'avais pu et je sentais déjà mes joues prendre feu. S'il y avait bien une particularité héritée de mon père dont je me serais bien passé, c'était celle-là. J'étais un livre ouvert dès que j'éprouvais une forte émotion et cela avait le don de m'agacer au plus haut point.

- Oh je... non. Enfin... Je pris une respiration pour me calmer, en vain. Je... Nikolaï m'a quitté et je... j'avais juste besoin de... Je sais pas, me changer le idées, ne pas être seul. Qu'on prenne soin de moi.

Je n'osais même pas le regarder, ni répondre honnêtement à sa question. Je ne lui mentais pas en lui disant que j'avais besoin d'attention en ce moment, mais de toutes les personnes qui m'entouraient, c'était lui que j'avais choisi et ce n'était peut-être pas si innocent que ça. Je me rendais compte que j'avais peut-être fait une erreur en venant et me levais pour partir, tel un animal apeuré. Pathétique.


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